Pierre Marchesini et Gaston Tetuanui présentent le collectif carton rouge
Un groupement de citoyens venus de divers horizons organisait ce mardi 31 janvier une réunion-débat dans le but de mobiliser la population afin de sanctionner l’absence de développement économique et social en Polynésie française. Réunis sous le nom de « collectif carton rouge », ces militants ont rassemblé quelque 150 personnes au lagoonarium du Capitaine Bligh à Punaauia. Un grand nombre de personnes présentes sont venues en qualité d’observateur.
Le collectif Carton Rouge, qui a pour objectif de faire bouger la Polynésie et encourager son développement social et économique, s’est félicité de la présence d’un bon nombre de concitoyens qui se sont déplacés lors de cette réunion-débats.
Des présidents d’associations diverses et variées, des secrétaires généraux, des gérants d’entreprises, des syndicats de salariés du privé et de la fonction publique, des syndicats de patrons mais également des parents d’élèves, des étudiants, des professeurs ainsi que des perliculteurs et représentants du secteur primaire étaient présents.
Plusieurs propositions ont été évoquées, dont une préoccupation essentielle qui consiste à la mise en place d’un RSA, tel qu’il existe en France et dans les DOM-TOM.
« Nous avons la volonté de reconstruire une Polynésie basée sur la transparence, l’équité, l’honnêteté, l’esprit d’entreprise, la concurrence saine et loyale et le partage » déclare Gaston Tetuanui, le premier initiateur de Carton Rouge, un collectif qui tient à mettre en place des projets avec des fonds purement privés.
« Aujourd’hui on licencie à tour de bras et ce n’est pas parce que les personnes travaillent mal mais parce que les projets sur lesquels ils travaillaient n’ont pas été validés. De plus il n’y a aucune mesure d’accompagnement pour les gens qui perdent leur emploi. »
« Nous avons des projets, mais il faut qu’on arrête de nous mettre des bâtons dans les roues. Dès ce soir nous allons rédiger un courrier à Mme Marie Luce-Penchard pour être reçus afin d’exprimer la douleur de notre peuple et pour qu’elle se rende compte de la fracture sociale en Polynésie.
En effet, 90% des entreprises présentent des comptes de résultats négatifs pouvant laisser supposer des licenciements massifs à venir. En ce moment même, pas moins de 30% de la population qui est en dessous du seuil de la pauvreté, soit 75 000 personnes sur 270 000 habitants qui vivent avec moins de 50 000 FCFP par mois.
Depuis 2007, près de 26 000 emplois ont été perdus et il y a également une absence de construction suffisante de logements sociaux. La santé générale se détériore alors que les coûts augmentent avec la dérive de la PSG et la gestion de la CPS. De plus, les produits sont largement surtaxés et la vie coûte trop cher. »
Tels sont les revendications et les préceptes sur lesquels se sont fondés les bases du collectif Carton Rouge qui espère aujourd’hui mobiliser une partie des citoyens tout en évitant d’être trop pessimiste.
« On nous fait des promesses qu’on ne tient pas et nous on dit qu’il faut arrêter de mentir à notre population. Il faut arrêter la dictature là. Aujourd’hui, 89% de la population veut être dirigée par la société civile, c’est énorme. »
« Nous tenons donc à dire à nos élus que nous avons des projets et nous avons de l’argent et donc qu’ils doivent arrêter de nous bloquer lorsqu’on veut développer notre pays. »
Le collectif Carton Rouge, qui a pour objectif de faire bouger la Polynésie et encourager son développement social et économique, s’est félicité de la présence d’un bon nombre de concitoyens qui se sont déplacés lors de cette réunion-débats.
Des présidents d’associations diverses et variées, des secrétaires généraux, des gérants d’entreprises, des syndicats de salariés du privé et de la fonction publique, des syndicats de patrons mais également des parents d’élèves, des étudiants, des professeurs ainsi que des perliculteurs et représentants du secteur primaire étaient présents.
Plusieurs propositions ont été évoquées, dont une préoccupation essentielle qui consiste à la mise en place d’un RSA, tel qu’il existe en France et dans les DOM-TOM.
« Nous avons la volonté de reconstruire une Polynésie basée sur la transparence, l’équité, l’honnêteté, l’esprit d’entreprise, la concurrence saine et loyale et le partage » déclare Gaston Tetuanui, le premier initiateur de Carton Rouge, un collectif qui tient à mettre en place des projets avec des fonds purement privés.
« Aujourd’hui on licencie à tour de bras et ce n’est pas parce que les personnes travaillent mal mais parce que les projets sur lesquels ils travaillaient n’ont pas été validés. De plus il n’y a aucune mesure d’accompagnement pour les gens qui perdent leur emploi. »
« Nous avons des projets, mais il faut qu’on arrête de nous mettre des bâtons dans les roues. Dès ce soir nous allons rédiger un courrier à Mme Marie Luce-Penchard pour être reçus afin d’exprimer la douleur de notre peuple et pour qu’elle se rende compte de la fracture sociale en Polynésie.
En effet, 90% des entreprises présentent des comptes de résultats négatifs pouvant laisser supposer des licenciements massifs à venir. En ce moment même, pas moins de 30% de la population qui est en dessous du seuil de la pauvreté, soit 75 000 personnes sur 270 000 habitants qui vivent avec moins de 50 000 FCFP par mois.
Depuis 2007, près de 26 000 emplois ont été perdus et il y a également une absence de construction suffisante de logements sociaux. La santé générale se détériore alors que les coûts augmentent avec la dérive de la PSG et la gestion de la CPS. De plus, les produits sont largement surtaxés et la vie coûte trop cher. »
Tels sont les revendications et les préceptes sur lesquels se sont fondés les bases du collectif Carton Rouge qui espère aujourd’hui mobiliser une partie des citoyens tout en évitant d’être trop pessimiste.
« On nous fait des promesses qu’on ne tient pas et nous on dit qu’il faut arrêter de mentir à notre population. Il faut arrêter la dictature là. Aujourd’hui, 89% de la population veut être dirigée par la société civile, c’est énorme. »
« Nous tenons donc à dire à nos élus que nous avons des projets et nous avons de l’argent et donc qu’ils doivent arrêter de nous bloquer lorsqu’on veut développer notre pays. »
Les propositions du collectif Carton Rouge
De nombreux observateurs sont venus assister au meeting
Plusieurs propositions ont été faites lors de la réunion-débat de Carton Rouge de mardi 31 janvier. En résumé, ils exigent que les dirigeants :
1) Exécutent à la lettre et immédiatement le Rapport BOLLIET.
2) Remettent la dotation de la dette du nucléaire au développement et non au fonctionnement.
3) Remettent à plat toute la fiscalité en mettant en avant un impôt équitable et simplifié.
4) Baissent les charges de fonctionnement de nos élus de moitié.
5) Mettent en place une vraie politique économique et de développement.
6) Mettent en place le tribunal foncier pour régler les problèmes de foncier.
7) Mettent en place une dotation comme le RSA (Revenu Solidaire Actif) et le RSI (Retraite Sociale des Indépendants) pour rétablir l Egalité avec tous les français et les françaises d'Outre Mer.
8) Relancent le tourisme et libérant le ciel, en baissant les tarifs aérien par exemple.
9) Remettent en place les grands travaux de mise aux normes de l’aéroport (40 milliards de travaux prévus).
10) Construisent plus de logements sociaux (1200 par an, soit 10 milliards).
11) Construisent des centres culturels dans les communes et les archipels.
12) Mettent en place une décentralisation administrative dans chaque commune.
13) Construisent des structures d accueil pour les personnes âgées.
14) Mettent en place un centre de gestion de comptabilité des subventions dans le but de renforcer le contrôle.
15) Mettent en place, en collaboration avec l’Etat, une loi de 400 cadres a l'instar des accords de Nouméa.
16) Mettent en place une banque de données pour nos étudiants des grandes écoles.
1) Exécutent à la lettre et immédiatement le Rapport BOLLIET.
2) Remettent la dotation de la dette du nucléaire au développement et non au fonctionnement.
3) Remettent à plat toute la fiscalité en mettant en avant un impôt équitable et simplifié.
4) Baissent les charges de fonctionnement de nos élus de moitié.
5) Mettent en place une vraie politique économique et de développement.
6) Mettent en place le tribunal foncier pour régler les problèmes de foncier.
7) Mettent en place une dotation comme le RSA (Revenu Solidaire Actif) et le RSI (Retraite Sociale des Indépendants) pour rétablir l Egalité avec tous les français et les françaises d'Outre Mer.
8) Relancent le tourisme et libérant le ciel, en baissant les tarifs aérien par exemple.
9) Remettent en place les grands travaux de mise aux normes de l’aéroport (40 milliards de travaux prévus).
10) Construisent plus de logements sociaux (1200 par an, soit 10 milliards).
11) Construisent des centres culturels dans les communes et les archipels.
12) Mettent en place une décentralisation administrative dans chaque commune.
13) Construisent des structures d accueil pour les personnes âgées.
14) Mettent en place un centre de gestion de comptabilité des subventions dans le but de renforcer le contrôle.
15) Mettent en place, en collaboration avec l’Etat, une loi de 400 cadres a l'instar des accords de Nouméa.
16) Mettent en place une banque de données pour nos étudiants des grandes écoles.