Le climat pour préoccupation à Tonga


Tahiti, le 22 août 2023 - Le Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), réuni à Nuku’alofa dans le cadre de sa 3e Conférence, a débuté ses travaux mardi en présence d’une soixantaine de participants venue de toute la région Pacifique.
 
 
 
C’est sa troisième conférence depuis sa création en 2019. Le Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP) se réunit cette année à Nuku’alofa aux îles Tonga et a débuté ses travaux mardi en présence d’une soixantaine de participants venue de toute la région du Pacifique. En préambule de cette première journée, le secrétaire général du Forum du Pacifique, Henry Puna, invité d’honneur a proposé au GPIP de discuter de modalités de renforcement des liens entre le FIP et le GPIP dans le cadre de l’architecture régionale afin de s’assurer que leurs plans d’actions soient complémentaires les uns avec les autres.
 
Les parlementaires ont ensuite abordé le thème “Un environnement du Pacifique impacté ou plus impacté : lorsque la nature nous rappelle sa puissance”. Cette session, préparant le terrain pour la conférence, a été animée par des experts du changement climatique qui ont donné aux élus un aperçu, d’un point de vue factuel, régional et géopolitique, de la situation actuelle sur le nombre et l’impact des événements extrêmes dans le Pacifique. Ces informations, fondées sur la recherche scientifique et tenant compte également des aspects culturels, identitaires et traditionnels des peuples du Pacifique, sont venues confirmer que le changement climatique reste la plus grande menace pour les pays insulaires du Pacifique, les plus touchés par les conséquences du dérèglement climatique. Elles permettront notamment aux élus de prendre des décisions éclairées.


Constat d’urgence
 
La deuxième session de travaux visait à permettre aux élus de mieux comprendre les impacts des événements extrêmes auxquels sont confrontées les communautés, notamment les différents groupes vulnérables tels que les jeunes et les femmes, ceci afin de leur permettre de mettre en œuvre une coordination et une préparation plus efficaces dans la gestion des risques liés aux catastrophes.
 
Au sortir des débats et après avoir posé un constat d’urgence absolue inédite, les membres du GPIP se sont accordés à reconnaître que le temps de la résilience et des discussions était révolu et qu’il convenait désormais de passer à l’action urgemment, tant au niveau local que national, régional et international, en prenant des mesures radicales et en s’adressant directement aux grands pollueurs de la planète pour faire face à la crise climatique.
 
Cette première journée de Conférence s’est conclue avec la signature officielle de l’adhésion des Parlements de Tuvalu et d’Australie au GPIP par leurs présidents respectifs, M. Samuelu Penitala Teo et Mme Sue Lines. Ces nouvelles entrées portent le nombre de membres du GPIP à 18.

Rédigé par D'après communiqué le Mardi 22 Aout 2023 à 16:21 | Lu 937 fois