PAPEETE, 9 mai 2014 - Le Tian Rui pourrait finalement installer sa ferme aquacole sur l’atoll de Hao après l’abandon du site de Makemo, apprend-t-on d’une interview du Pd-g de la firme chinoise publiée sur le blog Tahiti Today, ce vendredi.
L’atoll de Hao, ancienne base arrière de Moruroa, "dont certains terrains sont en cours de dépollution des sols et ne seront pas disponibles avant 2016", justifiait en août dernier Wang Cheng, le président de la Tian Rui, alors qu'il présentait ce délai comme déterminant dans le choix de Makemo pour accueillir le projet aquacole chinois.
Mais difficile de faire fie des grands avantages que présente le site de Hao. Car si l’on occulte les terrains en cours de dépollution et les reliques de la période des essais nucléaires français, l’atoll dispose d’infrastructures offrant un avantage logistique intéressant pour un projet de l'envergure de celui que planifie les investisseurs chinois. Hao possède un quai pouvant accueillir plusieurs cargos simultanément et le deuxième aéroport de Polynésie.
La Tian Rui s’est engagée à créer une chaîne complète d'opérations aquacoles et de transformation, la création d'un institut de recherche, d'une écloserie "d’espèces marines locales" de poissons, une usine de transformation et de conditionnement, une centrale de traitement des eaux usées, de production d’énergie solaire. Elle envisage l'exportation de 50 000 tonnes de poisson par an à terme.
Les problèmes fonciers rencontrés à Makemo auront semble-t-il fini de dissuader les investisseurs chinois. Le dernier terrain retenu pour accueillir le projet se trouvait isolé à plus de 10 kilomètres du village de Poueva. Pour permettre le lancement de l’exploitation, la construction d’une route d’accès financé par le Pays pour 600 millions Fcfp a été budgétée lors du dernier collectif budgétaire pour accompagner la Tian Rui qui devait de son côté investir 1,5 milliard Fcfp dans l’aménagement d’un quai. Exit tous ces investissements.
La mission technique de la Tian Rui s’est rendue cette semaine sur l’atoll d’Apataki pour prospecter un site d’installation. Mais le choix de Hao semble s’être imposé finalement de toute évidence.
Ce choix n’est pas encore arrêté mais en bonne voie de l’être. Wang Cheng est en Polynésie française pour une mission d’une semaine. Sa position devrait être fixée en début de semaine prochaine.
L’atoll de Hao, ancienne base arrière de Moruroa, "dont certains terrains sont en cours de dépollution des sols et ne seront pas disponibles avant 2016", justifiait en août dernier Wang Cheng, le président de la Tian Rui, alors qu'il présentait ce délai comme déterminant dans le choix de Makemo pour accueillir le projet aquacole chinois.
Mais difficile de faire fie des grands avantages que présente le site de Hao. Car si l’on occulte les terrains en cours de dépollution et les reliques de la période des essais nucléaires français, l’atoll dispose d’infrastructures offrant un avantage logistique intéressant pour un projet de l'envergure de celui que planifie les investisseurs chinois. Hao possède un quai pouvant accueillir plusieurs cargos simultanément et le deuxième aéroport de Polynésie.
La Tian Rui s’est engagée à créer une chaîne complète d'opérations aquacoles et de transformation, la création d'un institut de recherche, d'une écloserie "d’espèces marines locales" de poissons, une usine de transformation et de conditionnement, une centrale de traitement des eaux usées, de production d’énergie solaire. Elle envisage l'exportation de 50 000 tonnes de poisson par an à terme.
Les problèmes fonciers rencontrés à Makemo auront semble-t-il fini de dissuader les investisseurs chinois. Le dernier terrain retenu pour accueillir le projet se trouvait isolé à plus de 10 kilomètres du village de Poueva. Pour permettre le lancement de l’exploitation, la construction d’une route d’accès financé par le Pays pour 600 millions Fcfp a été budgétée lors du dernier collectif budgétaire pour accompagner la Tian Rui qui devait de son côté investir 1,5 milliard Fcfp dans l’aménagement d’un quai. Exit tous ces investissements.
La mission technique de la Tian Rui s’est rendue cette semaine sur l’atoll d’Apataki pour prospecter un site d’installation. Mais le choix de Hao semble s’être imposé finalement de toute évidence.
Ce choix n’est pas encore arrêté mais en bonne voie de l’être. Wang Cheng est en Polynésie française pour une mission d’une semaine. Sa position devrait être fixée en début de semaine prochaine.
Dans les travaux de dépollution menés à Hao en 2013. Cette vieille cuve a été démantelée.
Hao : la dépollution du site en question
L’atoll de Hao est l’objet depuis 2009 d’une vaste entreprise de réhabilitation des anciens sites militaires (base vie et logistique) de l’ex Centre d’essais nucléaires de Polynésie. Les travaux devraient durer jusqu’en 2016 et sont réalisés dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat, le Pays et la commune. Si les travaux sur place avancent correctement, les interrogations restent nombreuses sur ce qu’il faut faire des 146 000 m3 de terres polluées. Sur les 185 hectares, 3% ont été identifiées comme polluées par le PCB (polychlorobiphényles ou pyralènes), les hydrocarbures et les métaux. Faut-il évacuer ces terres polluées de l’atoll ? Les conserver sur place ? Mais à quel coût ? "Il y a une inquiétude, mais toutes les solutions techniques vont être discutées", promettait la contre amiral Anne Cullere lors d’un entretien en juin 2013. Sur place à Hao, la mairie s’était émue d’un projet de centre d’enfouissement par bio-tertres de ces déchets sur un site d’environ 5 hectares. A suivre.
L’atoll de Hao est l’objet depuis 2009 d’une vaste entreprise de réhabilitation des anciens sites militaires (base vie et logistique) de l’ex Centre d’essais nucléaires de Polynésie. Les travaux devraient durer jusqu’en 2016 et sont réalisés dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat, le Pays et la commune. Si les travaux sur place avancent correctement, les interrogations restent nombreuses sur ce qu’il faut faire des 146 000 m3 de terres polluées. Sur les 185 hectares, 3% ont été identifiées comme polluées par le PCB (polychlorobiphényles ou pyralènes), les hydrocarbures et les métaux. Faut-il évacuer ces terres polluées de l’atoll ? Les conserver sur place ? Mais à quel coût ? "Il y a une inquiétude, mais toutes les solutions techniques vont être discutées", promettait la contre amiral Anne Cullere lors d’un entretien en juin 2013. Sur place à Hao, la mairie s’était émue d’un projet de centre d’enfouissement par bio-tertres de ces déchets sur un site d’environ 5 hectares. A suivre.