SYDNEY, 15 décembre 2011 (AFP) - Le chef du gouvernement australien, Julia Gillard, va recevoir une forte hausse de salaire en guise de cadeau de Noël, son traitement dépassant celui du président de la première puissance économique mondiale, l'Américain Barack Obama, a annoncé jeudi une commission publique.
La commission de la rémunération publique, un organe indépendant chargé de fixer les émoluements des élus et des hauts fonctionnaires, a proposé d'augmenter le salaire du Premier ministre de 31%.
Si ce niveau de revalorisation est avalisé par le Parlement, Mme Gillard percevra 481.000 dollars australiens (366.000 euros) par an, alors que, selon l'administration américaine, le salaire du locataire de la Maison Blanche est de 395.188 dollars US (304.000 euros).
"Ce n'est pas un salaire déraisonnable pour le Premier ministre d'Australie", a commenté le président de la commission, John Conde, interrogé sur la pertinence d'une telle augmentation alors que Mme Gillard bat des records d'impopularité dans une conjoncture économique morose.
Le gouvernement a récemment annoncé des coupes dans les dépenses de l'Etat, dont une baisse des prestations familiales, pour résorber son déficit budgétaire.
Pays le moins endetté des économies les plus développées, l'Australie commence à ressentir les effets des turbulences de la zone euro et du ralentissement de l'économie mondiale. Mais ses immenses ressources naturelles (minerai, charbon, gaz) la tiennent pour le moment à l'abri d'un brusque coup de frein.
mp/gab/jr
La commission de la rémunération publique, un organe indépendant chargé de fixer les émoluements des élus et des hauts fonctionnaires, a proposé d'augmenter le salaire du Premier ministre de 31%.
Si ce niveau de revalorisation est avalisé par le Parlement, Mme Gillard percevra 481.000 dollars australiens (366.000 euros) par an, alors que, selon l'administration américaine, le salaire du locataire de la Maison Blanche est de 395.188 dollars US (304.000 euros).
"Ce n'est pas un salaire déraisonnable pour le Premier ministre d'Australie", a commenté le président de la commission, John Conde, interrogé sur la pertinence d'une telle augmentation alors que Mme Gillard bat des records d'impopularité dans une conjoncture économique morose.
Le gouvernement a récemment annoncé des coupes dans les dépenses de l'Etat, dont une baisse des prestations familiales, pour résorber son déficit budgétaire.
Pays le moins endetté des économies les plus développées, l'Australie commence à ressentir les effets des turbulences de la zone euro et du ralentissement de l'économie mondiale. Mais ses immenses ressources naturelles (minerai, charbon, gaz) la tiennent pour le moment à l'abri d'un brusque coup de frein.
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