Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 27/07/2017 - Le nouveau directeur de la communication de la Maison Blanche Anthony Scaramucci s'en est pris avec une extrême vulgarité à ses collaborateurs de la présidence, dont son rival le secrétaire général Reince Priebus, rapporte jeudi le magazine The New Yorker.
Nommé le 21 juillet par le président Donald Trump, ce financier de Wall Street multiplie les coups d'éclat et a promis un coup de balai dans la communication de l'exécutif américain. Un grand ménage pour tenter avant tout de colmater les fuites de toutes parts et les révélations sur la présidence Trump qui font les délices de la presse.
Dans un récit publié jeudi soir par le New Yorker, son correspondant à Washington relate une conversation qu'il a eue la veille au téléphone avec M. Scaramucci, furieux d'un tweet de ce reporter révélant un dîner entre le président Trump, sa femme Melania et des cadres de la chaîne de télévision Fox News.
"Qui vous a fait fuiter cela?", demande M. Scaramucci au journaliste du New Yorker. Devant le refus de ce dernier de révéler sa source, le nouveau maître de la communication de la Maison Blanche menace: "Ce que je vais faire, c'est éliminer tout le monde dans l'équipe de communication et tout recommencer à zéro".
"Je les virerai tous", tonne M. Scaramucci, cité par le journal.
Toujours d'après cet article, Anthony Scaramucci s'en prend ensuite, de manière particulièrement grossière, au secrétaire général de la Maison Blanche Reince Priebus, un cacique du parti républicain, qu'il soupçonne d'être derrière les fuites à répétition: "Reince est un putain de schizophrène paranoïaque, un paranoïaque".
Puis usant d'un vocabulaire à caractère sexuel extrêmement grossier, M. Scaramucci vise Steve Bannon, le très controversé stratège en chef de la Maison Blanche, proche de l'extrême droite, et qu'il accuse de rouler pour ses propres intérêts: "Je ne suis pas Steve Bannon, je n'essaie pas de sucer ma propre bite".
Devant la tempête provoquée jeudi soir dans le Landernau de Washington, M. Scaramucci a semblé faire amende honorable: "Je m'exprime parfois avec un langage fleuri. Je m'abstiendrai dans ce cadre mais je ne renoncerai pas à mon combat passionné pour le programme de @realDonaldTrump", a tweeté le financier.
Né à Long Island dans l'Etat de New York, dans une famille d'immigrés italiens de la classe moyenne, diplômé d'Harvard, passé par Goldman Sachs, patron de fonds d'investissement pour clients richissimes, Anthony Scaramucci est un gros donateur du parti républicain. Il a été trésorier de la campagne présidentielle de Mitt Romney en 2012, levé des fonds lors des primaires républicaines de 2016 avant de rejoindre le camp de Donald Trump.
nr-arb/hr
Nommé le 21 juillet par le président Donald Trump, ce financier de Wall Street multiplie les coups d'éclat et a promis un coup de balai dans la communication de l'exécutif américain. Un grand ménage pour tenter avant tout de colmater les fuites de toutes parts et les révélations sur la présidence Trump qui font les délices de la presse.
Dans un récit publié jeudi soir par le New Yorker, son correspondant à Washington relate une conversation qu'il a eue la veille au téléphone avec M. Scaramucci, furieux d'un tweet de ce reporter révélant un dîner entre le président Trump, sa femme Melania et des cadres de la chaîne de télévision Fox News.
"Qui vous a fait fuiter cela?", demande M. Scaramucci au journaliste du New Yorker. Devant le refus de ce dernier de révéler sa source, le nouveau maître de la communication de la Maison Blanche menace: "Ce que je vais faire, c'est éliminer tout le monde dans l'équipe de communication et tout recommencer à zéro".
"Je les virerai tous", tonne M. Scaramucci, cité par le journal.
Toujours d'après cet article, Anthony Scaramucci s'en prend ensuite, de manière particulièrement grossière, au secrétaire général de la Maison Blanche Reince Priebus, un cacique du parti républicain, qu'il soupçonne d'être derrière les fuites à répétition: "Reince est un putain de schizophrène paranoïaque, un paranoïaque".
Puis usant d'un vocabulaire à caractère sexuel extrêmement grossier, M. Scaramucci vise Steve Bannon, le très controversé stratège en chef de la Maison Blanche, proche de l'extrême droite, et qu'il accuse de rouler pour ses propres intérêts: "Je ne suis pas Steve Bannon, je n'essaie pas de sucer ma propre bite".
Devant la tempête provoquée jeudi soir dans le Landernau de Washington, M. Scaramucci a semblé faire amende honorable: "Je m'exprime parfois avec un langage fleuri. Je m'abstiendrai dans ce cadre mais je ne renoncerai pas à mon combat passionné pour le programme de @realDonaldTrump", a tweeté le financier.
Né à Long Island dans l'Etat de New York, dans une famille d'immigrés italiens de la classe moyenne, diplômé d'Harvard, passé par Goldman Sachs, patron de fonds d'investissement pour clients richissimes, Anthony Scaramucci est un gros donateur du parti républicain. Il a été trésorier de la campagne présidentielle de Mitt Romney en 2012, levé des fonds lors des primaires républicaines de 2016 avant de rejoindre le camp de Donald Trump.
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