TUVALU, le 12 août 2019 - Le 50ème Forum du Pacifique démarre ce mardi, à Tuvalu. Plusieurs Etats seront représentés dont la Polynésie française. Une première rencontre placée sous le signe du changement climatique, a eu lieu lundi entre ces différents chefs de gouvernement.
Le réchauffement climatique inquiète plusieurs dirigeants dans le monde et les premiers concernés par le phénomène sont les petits pays présents dans chaque océan. Les plus vulnérables restent bien évidemment les atolls, dépourvus de montagnes.
Face aux méfaits du phénomène, les pays du Pacifique tirent, de nouveau, la sonnette d’alarme. D’ailleurs, le réchauffement climatique sera le thème principal du 50ème Forum du Pacifique qui démarre ce mardi à Tuvalu. Une première rencontre entre ces chefs d’Etats s’est tenue lundi, en présence notamment du ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha.
Durant ces échanges, le premier ministre de Tuvalu, Enele Sopoaga, a fait un état des lieux sur la situation dans son pays. « Sauver Tuvalu, c’est sauver le Pacifique » a-t’il déclaré. Cet état indépendant est composé de neuf atolls et de 12 000 habitants. Pour lui, il est important que les « grandes nations les plus polluantes agissent ». Un message soutenu par tous les chefs d’Etats présents pour cette grande rencontre du Pacifique.
Le premier ministre fidjien, Frank Voreque Bainimarama a indiqué être prêt à accueillir sur son sol les « réfugiés climatiques de Tuvalu mais aussi de Kiribati et des Marshall, qui sont dans des situations similaires (faible population et états constitués uniquement d’atolls) ». Frank Voreque Bainimarama appelle également l’Australie à réduire l’usage des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables.
Des représentants d’organisations non-gouvernementales mettent en avant les effets « potentiellement » inquiétants du réchauffement climatique. « Avant même de parler de l’éventuelle submersion d’atolls, il faut aussi considérer le fait que les terres, pouvant servir pour l’agriculture, risquent aussi d’être impactées et de devenir inexploitables. La dégradation du corail, du fait de la température accrue de l’eau, l’intensité et le nombre plus élevé des phénomènes climatiques comme les cyclones, peuvent avoir aussi des effets importants sur le tourisme, sur les ressources marines, et donc sur les économies insulaires », indique un communiqué de la Présidence.
Jusqu’à vendredi, les membres du Forum tenteront de trouver un consensus sur le sujet. Ce 50ème Forum se tiendra à Funafuti, il sera présidé par le premier ministre de Tuvalu, Enele Sopoaga.
Le réchauffement climatique inquiète plusieurs dirigeants dans le monde et les premiers concernés par le phénomène sont les petits pays présents dans chaque océan. Les plus vulnérables restent bien évidemment les atolls, dépourvus de montagnes.
Face aux méfaits du phénomène, les pays du Pacifique tirent, de nouveau, la sonnette d’alarme. D’ailleurs, le réchauffement climatique sera le thème principal du 50ème Forum du Pacifique qui démarre ce mardi à Tuvalu. Une première rencontre entre ces chefs d’Etats s’est tenue lundi, en présence notamment du ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha.
Durant ces échanges, le premier ministre de Tuvalu, Enele Sopoaga, a fait un état des lieux sur la situation dans son pays. « Sauver Tuvalu, c’est sauver le Pacifique » a-t’il déclaré. Cet état indépendant est composé de neuf atolls et de 12 000 habitants. Pour lui, il est important que les « grandes nations les plus polluantes agissent ». Un message soutenu par tous les chefs d’Etats présents pour cette grande rencontre du Pacifique.
Le premier ministre fidjien, Frank Voreque Bainimarama a indiqué être prêt à accueillir sur son sol les « réfugiés climatiques de Tuvalu mais aussi de Kiribati et des Marshall, qui sont dans des situations similaires (faible population et états constitués uniquement d’atolls) ». Frank Voreque Bainimarama appelle également l’Australie à réduire l’usage des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables.
Des représentants d’organisations non-gouvernementales mettent en avant les effets « potentiellement » inquiétants du réchauffement climatique. « Avant même de parler de l’éventuelle submersion d’atolls, il faut aussi considérer le fait que les terres, pouvant servir pour l’agriculture, risquent aussi d’être impactées et de devenir inexploitables. La dégradation du corail, du fait de la température accrue de l’eau, l’intensité et le nombre plus élevé des phénomènes climatiques comme les cyclones, peuvent avoir aussi des effets importants sur le tourisme, sur les ressources marines, et donc sur les économies insulaires », indique un communiqué de la Présidence.
Jusqu’à vendredi, les membres du Forum tenteront de trouver un consensus sur le sujet. Ce 50ème Forum se tiendra à Funafuti, il sera présidé par le premier ministre de Tuvalu, Enele Sopoaga.