WASHINGTON, 12 octobre 2013 (AFP) - Nicolas Hulot, l'envoyé spécial du président français François Hollande pour la protection de la planète, a estimé vendredi que le "carré des climato-sceptiques se réduisait" aux Etats-Unis à l'issu d'une série d'entretiens à Washington.
"J'ai eu pas mal d'interlocuteurs y compris des gens très familiers des milieux républicains chez qui il y a des différences sur les modalités pour faire face aux enjeux climatiques (....) et je dirais que le carré négationnistes des climato-sceptiques se réduit de jour en jour", a-t-il déclaré lors d'un point de presse notant aussi le nouvel engagement cette année du président Barack Obama pour combattre le réchauffement climatique.
M. Hulot juge que le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec) en septembre "a été accueilli avec beaucoup de responsabilité et n'a pas fait l'objet d'attaques frontales", tout au moins pour le moment.
L'ex-animateur vedette de la télévision, est en tournée d'une semaine aux Etats-Unis dans le cadre de l'organisation en 2015 à Paris du sommet sur le climat visant à trouver un accord entre les plus de 190 pays négociant sous l'égide de l'ONU pour lutter contre le réchauffement de la planète.
La température moyenne de la Terre devrait encore augmenter de 0,3 à 4,8°C d'ici à 2100 et le niveau des océans va nettement grimper, selon le Giec.
Pour le sommet climat de 2015 "on n'est ni optimiste, ni pessimiste mais vraiment déterminé à créer les conditions, à donner tout ce qu'on a pour essayer de réussir", a expliqué Nicolas Hulot.
Il s'est aussi dit "conscient de la complexité de la tâche et du fait que les conditions ne sont pas réunies", citant entre autres la crise économique.
"Notre travail c'est de voir ce qui est envisageable comme ambition à la fois pour répondre aux impératifs du Giec en n'ayant en même temps une forme de souplesse et d'équilibre pour parvenir à un accord partageant les responsabilités", a ajouté l'envoyé spécial français.
"Notre responsabilité sera de parvenir à un accord ambitieux, c'est-à-dire permettant de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d'ici à la fin du siècle", avait déclaré fin septembre le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
M. Hulot doit aussi se rendre dans le Colorado où il s'entretiendra entre autres avec des responsables du National Center for Atmospheric Research et à San Francisco pour y rencontrer notamment des entrepreneurs français ayant investi dans les énergies propres ainsi que Michael Terrell, directeur de la stratégie "énergie et développement durable" chez Google.
"J'ai eu pas mal d'interlocuteurs y compris des gens très familiers des milieux républicains chez qui il y a des différences sur les modalités pour faire face aux enjeux climatiques (....) et je dirais que le carré négationnistes des climato-sceptiques se réduit de jour en jour", a-t-il déclaré lors d'un point de presse notant aussi le nouvel engagement cette année du président Barack Obama pour combattre le réchauffement climatique.
M. Hulot juge que le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec) en septembre "a été accueilli avec beaucoup de responsabilité et n'a pas fait l'objet d'attaques frontales", tout au moins pour le moment.
L'ex-animateur vedette de la télévision, est en tournée d'une semaine aux Etats-Unis dans le cadre de l'organisation en 2015 à Paris du sommet sur le climat visant à trouver un accord entre les plus de 190 pays négociant sous l'égide de l'ONU pour lutter contre le réchauffement de la planète.
La température moyenne de la Terre devrait encore augmenter de 0,3 à 4,8°C d'ici à 2100 et le niveau des océans va nettement grimper, selon le Giec.
Pour le sommet climat de 2015 "on n'est ni optimiste, ni pessimiste mais vraiment déterminé à créer les conditions, à donner tout ce qu'on a pour essayer de réussir", a expliqué Nicolas Hulot.
Il s'est aussi dit "conscient de la complexité de la tâche et du fait que les conditions ne sont pas réunies", citant entre autres la crise économique.
"Notre travail c'est de voir ce qui est envisageable comme ambition à la fois pour répondre aux impératifs du Giec en n'ayant en même temps une forme de souplesse et d'équilibre pour parvenir à un accord partageant les responsabilités", a ajouté l'envoyé spécial français.
"Notre responsabilité sera de parvenir à un accord ambitieux, c'est-à-dire permettant de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d'ici à la fin du siècle", avait déclaré fin septembre le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
M. Hulot doit aussi se rendre dans le Colorado où il s'entretiendra entre autres avec des responsables du National Center for Atmospheric Research et à San Francisco pour y rencontrer notamment des entrepreneurs français ayant investi dans les énergies propres ainsi que Michael Terrell, directeur de la stratégie "énergie et développement durable" chez Google.