Paris, France | AFP | mercredi 23/03/2022 - Le président-candidat Emmanuel Macron a plaidé mercredi pour "l'émancipation" des territoires ultramarins en investissant dans l'école, la santé et le développement de leur "autonomie alimentaire et énergétique" pour lutter contre le chômage.
"Il y a pas d'émancipation, d'abord, s'il n'y a pas un vrai investissement en continu dans l'école", "il n'y a pas d'émancipation réelle si on n'est pas bien soigné", et le troisième point "c'est de réussir à baisser fortement le chômage", a déclaré le candidat dans une émission d'Outre-mer la 1ère, en ligne mercredi soir.
M. Macron admet que le plein emploi dans les Outre-Mer "n'est pas atteignable d'ici cinq ans", mais il indique vouloir "aller plus vite dans la formation, développer des filières économiques locales", car ce sont des territoires qui importent encore trop leur énergie, leur alimentation.
La stratégie pour ces territoires, est donc selon M. Macron "celle qui répond à la baisse du chômage, à la vie chère parce qu'elle est très liée au fait qu'on importe beaucoup trop de choses, en particulier des denrées alimentaires".
Pour atteindre l'émancipation, il faut selon lui "produire davantage" localement, faire "pivoter" et "diversifier la production" sur "des terres agricoles encore trop fléchées vers des productions historiques", comme la canne à sucre ou la banane aux Antilles.
"L'autonomie alimentaire est atteignable", assure le président sortant, en particulier en Martinique, et cela passe par "mettre plus de concurrence. Là je n'ai été assez vite, pas assez fort: il faut mettre plus de concurrence pour pouvoir baisser les prix car il y a des systèmes qui sont dans les mains de trop peu", a-t-il concédé.
Du fait des "problématiques différentes" d'un territoire ultra-marin à un autre, le président-candidat doit décliner un programme pour chacun d'entre-eux dans des lettres qui seront prochainement adressées aux habitants.
"Il y a pas d'émancipation, d'abord, s'il n'y a pas un vrai investissement en continu dans l'école", "il n'y a pas d'émancipation réelle si on n'est pas bien soigné", et le troisième point "c'est de réussir à baisser fortement le chômage", a déclaré le candidat dans une émission d'Outre-mer la 1ère, en ligne mercredi soir.
M. Macron admet que le plein emploi dans les Outre-Mer "n'est pas atteignable d'ici cinq ans", mais il indique vouloir "aller plus vite dans la formation, développer des filières économiques locales", car ce sont des territoires qui importent encore trop leur énergie, leur alimentation.
La stratégie pour ces territoires, est donc selon M. Macron "celle qui répond à la baisse du chômage, à la vie chère parce qu'elle est très liée au fait qu'on importe beaucoup trop de choses, en particulier des denrées alimentaires".
Pour atteindre l'émancipation, il faut selon lui "produire davantage" localement, faire "pivoter" et "diversifier la production" sur "des terres agricoles encore trop fléchées vers des productions historiques", comme la canne à sucre ou la banane aux Antilles.
"L'autonomie alimentaire est atteignable", assure le président sortant, en particulier en Martinique, et cela passe par "mettre plus de concurrence. Là je n'ai été assez vite, pas assez fort: il faut mettre plus de concurrence pour pouvoir baisser les prix car il y a des systèmes qui sont dans les mains de trop peu", a-t-il concédé.
Du fait des "problématiques différentes" d'un territoire ultra-marin à un autre, le président-candidat doit décliner un programme pour chacun d'entre-eux dans des lettres qui seront prochainement adressées aux habitants.