PAPEETE, lundi 2 décembre 2013. La semaine politique promet d’être intense : les représentants de l’Assemblée de Polynésie doivent terminer ce mardi la 6e séance de la session budgétaire avec notamment la loi de Pays sur le projet Mahana Beach. Enfin les journées de mercredi et jeudi devraient être entièrement consacrées à l’étude du budget 2014 du Pays. Des séances en nocturne sont programmées pour conclure par le vote de ce budget primitif.
Une fin d’année tambours battants pour la nouvelle majorité et les représentants de l’Assemblée de Polynésie française. Tambours battants avec la visite en fin de semaine dernière du ministre des outre-mer Victorin Lurel bien que les attentes de cette visite n’aient pas été très concluantes. Faute d’accepter les exigences de Paris concernant le remboursement de l’avance de trésorerie de 5 milliards de Fcfp accordée par l’Etat à la fin du mois d’octobre dernier, la convention sur ce prêt pour deux ans n’a pas été signée. L’enveloppe ne sera certainement pas versée d’ici la fin de l’année 2013. Heureusement que ces 5 milliards de Fcfp n’avaient pas été intégrés initialement au projet de budget remis depuis une quinzaine de jours aux représentants de l’Assemblée, sinon le vice-président Nuihau Laurey aurait dû revoir entièrement sa copie. Sa prudence en dit long sur les âpres négociations qui se trament en coulisses depuis le mois de juillet dernier et qui ne sont toujours pas terminées puisqu’il faudra de nouveau se déplacer à Paris pour espérer trouver un mode opératoire acceptable de part et d’autre.
Dans le même registre, la visite de Lurel laisse également sans paraphe le Pacte de croissance dont la signature est reportée aussi. Jusqu’à quand ? Impossible à dire : si la visite de Victorin Lurel a marqué le retour de l’Etat en Polynésie, ce n’est pas sans condition et visiblement ce qui a été proposé par Paris n’est pas satisfaisant en l’état aux yeux du gouvernement local. Le président Gaston Flosse l’a exprimé sans détours sur le plateau de Polynésie 1re dimanche soir. «Nous avons besoin, bien sûr, de ce prêt de l’Etat mais pas à n’importe quelle condition».
En attendant cette avance de trésorerie, une éventuelle participation de l’Etat au régime de solidarité du Pays et au financement partiel du plan de départ volontaire des fonctionnaires, le budget primitif 2014 d’un montant de 135,4 milliards de Fcfp sera débattu sans ces apports substantiels à partir de ce mercredi et jeudi et durant toute la journée et en soirée si nécessaire. Un budget de rigueur mais de relance détaillait le vice-président Nuihau Laurey dans les colonnes de Tahiti Infos le 22 novembre. Reste à savoir comment les deux groupes d’opposition de l’hémicycle territorial vont appréhender ce difficile exercice budgétaire.
Une fin d’année tambours battants pour la nouvelle majorité et les représentants de l’Assemblée de Polynésie française. Tambours battants avec la visite en fin de semaine dernière du ministre des outre-mer Victorin Lurel bien que les attentes de cette visite n’aient pas été très concluantes. Faute d’accepter les exigences de Paris concernant le remboursement de l’avance de trésorerie de 5 milliards de Fcfp accordée par l’Etat à la fin du mois d’octobre dernier, la convention sur ce prêt pour deux ans n’a pas été signée. L’enveloppe ne sera certainement pas versée d’ici la fin de l’année 2013. Heureusement que ces 5 milliards de Fcfp n’avaient pas été intégrés initialement au projet de budget remis depuis une quinzaine de jours aux représentants de l’Assemblée, sinon le vice-président Nuihau Laurey aurait dû revoir entièrement sa copie. Sa prudence en dit long sur les âpres négociations qui se trament en coulisses depuis le mois de juillet dernier et qui ne sont toujours pas terminées puisqu’il faudra de nouveau se déplacer à Paris pour espérer trouver un mode opératoire acceptable de part et d’autre.
Dans le même registre, la visite de Lurel laisse également sans paraphe le Pacte de croissance dont la signature est reportée aussi. Jusqu’à quand ? Impossible à dire : si la visite de Victorin Lurel a marqué le retour de l’Etat en Polynésie, ce n’est pas sans condition et visiblement ce qui a été proposé par Paris n’est pas satisfaisant en l’état aux yeux du gouvernement local. Le président Gaston Flosse l’a exprimé sans détours sur le plateau de Polynésie 1re dimanche soir. «Nous avons besoin, bien sûr, de ce prêt de l’Etat mais pas à n’importe quelle condition».
En attendant cette avance de trésorerie, une éventuelle participation de l’Etat au régime de solidarité du Pays et au financement partiel du plan de départ volontaire des fonctionnaires, le budget primitif 2014 d’un montant de 135,4 milliards de Fcfp sera débattu sans ces apports substantiels à partir de ce mercredi et jeudi et durant toute la journée et en soirée si nécessaire. Un budget de rigueur mais de relance détaillait le vice-président Nuihau Laurey dans les colonnes de Tahiti Infos le 22 novembre. Reste à savoir comment les deux groupes d’opposition de l’hémicycle territorial vont appréhender ce difficile exercice budgétaire.
