PARIS, 4 mars 2011 (AFP) - Perlatus rouge, indigo ou Brevimanus bleu violet : le bernard l'hermite terrestre, petit crustacé qui change de coquille comme l'homme change de chemise, serait-il en passe de détrôner le mythique poisson rouge dans le coeur des jeunes français ?
"Je vends de plus en plus de bernard l'hermite aux jeunes enfants grâce à leurs drôles de coquilles peintes, par exemple sur le thème du dessin animé, comme le modèle Bob l'éponge pour les garçons et Blanche Neige pour les filles", raconte Guillaume Somazzi qui se veut le leader européen du bernard l'hermite et de ses accessoires.
"Contrairement au poisson rouge, on peut le manipuler. Il vient même manger dans la main", poursuit le professionnel animalier qui parmi ses clients comptent de nombreux enfants lassés de regarder le poisson rouge tourner en rond dans son bocal.
"C'est le fait de pouvoir le toucher qui fait son succès aujourd'hui en France, comme ce fut le cas aux Etats-Unis il y a déjà quarante ans", dit M. Somazzi.
Ce petit coenobita qui a des pattes et des pinces comme le crabe mais le corps tout mou coûte une douzaine d'euros et demande peu d'entretien.
"Pour l'accueillir, il suffit d'investir une centaine d'euros dans un terrarium, d'en tapisser le fond avec du sable qu'il faudra changer seulement tous les six mois", explique le professionnel animalier.
"Comme il est omnivore, il finit les restes de l'assiette. Toutefois, il peut aussi être nourri avec les aliments pour animaux, comme les paillettes pour poissons, les croquettes pour chats et les granulés pour rongeurs et oiseaux", ajoute-il. "Il faut juste lui acheter de l'eau minérale !"
Fervent défenseur de ces nouveaux animaux de compagnie qui ont remplacé les poissons de son aquarium "devenus trop contraignants", Yves Darry "trouve le bernard l'hermite amusant et décoratif avec ses extravagantes coquilles confectionnées en Inde".
"Il est esthétique, silencieux et mange ce que j'ai dans le frigo!", s'esclame-t-il. "Je peux m'absenter plusieurs jours, il suffit que je leur laisse une soucoupe de croquettes et le plein d'eau dans le distributeur automatique".
Ce grand-père en possède une quinzaine de spécimens, dont "quelques grosses pièces de collection", comme des Perlatus rouges, Brevimanus roses et Violacens bleus "d'une rare beauté" mesurant huit centimètres.
Ecologique, le bernard l'hermite mène aussi une vie sociale intense avec ses congénères ainsi qu'avec certains serpents.
"Ces petits éboueurs sont drôles à observer. Ils poussent parfois de petits cris et vont se baigner ou partent en vadrouille en groupe", relate Yves Darry.
Pour le confort de ses bestioles, il leur a mis à disposition un large éventail de coquilles dans un aquarium de plus d'un mètre où un petit plan d'eau salée leur permet de s'hydrater et de rincer leur coquille.
Dans son pays d'origine, le Japon, l'Indonésie ou Madagascar, le bernard l'hermite naît dans la mer. Une fois arrivé sur la plage, ce petit squatteur recherche une coquille vide pour l'habiter. Tout au long de sa vie, estimée à quatre ou cinq ans, il changera de domicile.
M. Somazzi importe de nombreuses espèces de bernard l'hermite qu'il vend sur son site internet (www.hermy.fr) et dans des salons animaliers .
Selon lui, il n'existe pas d'élevage de bernard l'hermite car il ne se reproduit pas en captivité.
it/bp/ed
"Je vends de plus en plus de bernard l'hermite aux jeunes enfants grâce à leurs drôles de coquilles peintes, par exemple sur le thème du dessin animé, comme le modèle Bob l'éponge pour les garçons et Blanche Neige pour les filles", raconte Guillaume Somazzi qui se veut le leader européen du bernard l'hermite et de ses accessoires.
"Contrairement au poisson rouge, on peut le manipuler. Il vient même manger dans la main", poursuit le professionnel animalier qui parmi ses clients comptent de nombreux enfants lassés de regarder le poisson rouge tourner en rond dans son bocal.
"C'est le fait de pouvoir le toucher qui fait son succès aujourd'hui en France, comme ce fut le cas aux Etats-Unis il y a déjà quarante ans", dit M. Somazzi.
Ce petit coenobita qui a des pattes et des pinces comme le crabe mais le corps tout mou coûte une douzaine d'euros et demande peu d'entretien.
"Pour l'accueillir, il suffit d'investir une centaine d'euros dans un terrarium, d'en tapisser le fond avec du sable qu'il faudra changer seulement tous les six mois", explique le professionnel animalier.
"Comme il est omnivore, il finit les restes de l'assiette. Toutefois, il peut aussi être nourri avec les aliments pour animaux, comme les paillettes pour poissons, les croquettes pour chats et les granulés pour rongeurs et oiseaux", ajoute-il. "Il faut juste lui acheter de l'eau minérale !"
Fervent défenseur de ces nouveaux animaux de compagnie qui ont remplacé les poissons de son aquarium "devenus trop contraignants", Yves Darry "trouve le bernard l'hermite amusant et décoratif avec ses extravagantes coquilles confectionnées en Inde".
"Il est esthétique, silencieux et mange ce que j'ai dans le frigo!", s'esclame-t-il. "Je peux m'absenter plusieurs jours, il suffit que je leur laisse une soucoupe de croquettes et le plein d'eau dans le distributeur automatique".
Ce grand-père en possède une quinzaine de spécimens, dont "quelques grosses pièces de collection", comme des Perlatus rouges, Brevimanus roses et Violacens bleus "d'une rare beauté" mesurant huit centimètres.
Ecologique, le bernard l'hermite mène aussi une vie sociale intense avec ses congénères ainsi qu'avec certains serpents.
"Ces petits éboueurs sont drôles à observer. Ils poussent parfois de petits cris et vont se baigner ou partent en vadrouille en groupe", relate Yves Darry.
Pour le confort de ses bestioles, il leur a mis à disposition un large éventail de coquilles dans un aquarium de plus d'un mètre où un petit plan d'eau salée leur permet de s'hydrater et de rincer leur coquille.
Dans son pays d'origine, le Japon, l'Indonésie ou Madagascar, le bernard l'hermite naît dans la mer. Une fois arrivé sur la plage, ce petit squatteur recherche une coquille vide pour l'habiter. Tout au long de sa vie, estimée à quatre ou cinq ans, il changera de domicile.
M. Somazzi importe de nombreuses espèces de bernard l'hermite qu'il vend sur son site internet (www.hermy.fr) et dans des salons animaliers .
Selon lui, il n'existe pas d'élevage de bernard l'hermite car il ne se reproduit pas en captivité.
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