Paris, France | AFP | mercredi 12/02/2020 - Le bateau laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, va mettre à l'épreuve ses technologies innovantes en partant la semaine prochaine pour un tour du monde de plusieurs années, ont annoncé mercredi les organisateurs.
Depuis sa première expédition en juin 2017, ce laboratoire énergétique couvert de panneaux photovoltaïques (désormais 202 m2) a parcouru plus de 18.000 milles nautiques, utilisant l'énergie solaire, l'hydrogène produit par électrolyse à partir de l'eau de mer et depuis l'an dernier des ailes rigides automatisées baptisées "Oceanwings".
Avec ce mix énergétique 100% renouvelable, le navire a réussi à rejoindre l'été dernier l'archipel du Svalbard, dans l'océan arctique.
"On a poussé nos technologies dans leurs retranchements et elles ont tenu le coup" dans des conditions extrêmes de chaud et de froid, a souligné lors d'une conférence de presse le chef d'expédition Jérôme Delafosse.
Prêt pour des traversées plus longues et vers des lieux encore plus isolés "exposés aux conséquences de la dépendance énergétique et du réchauffement climatique", Energy Observer doit quitter Saint-Malo la semaine prochaine (lundi ou mardi selon les conditions météo) d'abord pour une traversée des océans Atlantique et Pacifique jusqu'à Tokyo pour les Jeux olympiques.
"C'est presque un tour de la Terre pour rejoindre Tokyo en août 2020. C'est une étape symbolique pour ces JO placés sous le signe de l'innovation et de l'hydrogène", a commenté le fondateur et capitaine Victorien Erussard, ravi que son compère et lui fassent partie des porteurs de la flamme olympique au Japon.
Après une nouvelle traversée du Pacifique pour une escale en Californie, ils mettront le cap sur les Galapagos, puis le Pacifique Sud, avant l'Australie en 2021. Leur périple qui doit s'achever en septembre 2023 au pied des Nations unies à New York les mènera aussi en Chine, en Inde, en Afrique australe ou encore en Amérique du Sud.
Pour que le navire supporte ce tour du monde de trois ans en totale autonomie énergétique, les équipes de l'Energy Observer ont travaillé ces derniers mois pour faire encore évoluer les technologies à bord.
La surface de panneaux solaires a été à nouveau augmentée, une nouvelle pile à combustible développée par Toyota a été installée et des hélices prototypes dont l'angle des pales est adaptable seront testées.
A terme, "l'idée est de rendre les technologies abordables au plus grand nombre", pour répondre à l'"urgence" climatique, a souligné Victorien Erussard.
Les porteurs du projet espèrent notamment que les Oceanwings, qui augmentent la vitesse et soulagent les moteurs, puissent être adaptées aux cargos de transport maritime.
L'ancien catamaran de 30,5 m de long pour 12,80 m de large, était à l'origine un voilier de course construit en 1983 au Canada.
Depuis sa première expédition en juin 2017, ce laboratoire énergétique couvert de panneaux photovoltaïques (désormais 202 m2) a parcouru plus de 18.000 milles nautiques, utilisant l'énergie solaire, l'hydrogène produit par électrolyse à partir de l'eau de mer et depuis l'an dernier des ailes rigides automatisées baptisées "Oceanwings".
Avec ce mix énergétique 100% renouvelable, le navire a réussi à rejoindre l'été dernier l'archipel du Svalbard, dans l'océan arctique.
"On a poussé nos technologies dans leurs retranchements et elles ont tenu le coup" dans des conditions extrêmes de chaud et de froid, a souligné lors d'une conférence de presse le chef d'expédition Jérôme Delafosse.
Prêt pour des traversées plus longues et vers des lieux encore plus isolés "exposés aux conséquences de la dépendance énergétique et du réchauffement climatique", Energy Observer doit quitter Saint-Malo la semaine prochaine (lundi ou mardi selon les conditions météo) d'abord pour une traversée des océans Atlantique et Pacifique jusqu'à Tokyo pour les Jeux olympiques.
"C'est presque un tour de la Terre pour rejoindre Tokyo en août 2020. C'est une étape symbolique pour ces JO placés sous le signe de l'innovation et de l'hydrogène", a commenté le fondateur et capitaine Victorien Erussard, ravi que son compère et lui fassent partie des porteurs de la flamme olympique au Japon.
Après une nouvelle traversée du Pacifique pour une escale en Californie, ils mettront le cap sur les Galapagos, puis le Pacifique Sud, avant l'Australie en 2021. Leur périple qui doit s'achever en septembre 2023 au pied des Nations unies à New York les mènera aussi en Chine, en Inde, en Afrique australe ou encore en Amérique du Sud.
Pour que le navire supporte ce tour du monde de trois ans en totale autonomie énergétique, les équipes de l'Energy Observer ont travaillé ces derniers mois pour faire encore évoluer les technologies à bord.
La surface de panneaux solaires a été à nouveau augmentée, une nouvelle pile à combustible développée par Toyota a été installée et des hélices prototypes dont l'angle des pales est adaptable seront testées.
A terme, "l'idée est de rendre les technologies abordables au plus grand nombre", pour répondre à l'"urgence" climatique, a souligné Victorien Erussard.
Les porteurs du projet espèrent notamment que les Oceanwings, qui augmentent la vitesse et soulagent les moteurs, puissent être adaptées aux cargos de transport maritime.
L'ancien catamaran de 30,5 m de long pour 12,80 m de large, était à l'origine un voilier de course construit en 1983 au Canada.