Kumamoto, Japon | AFP | dimanche 06/10/2019 - Mission réussie: malgré une nouvelle prestation inaboutie face aux Tonga (23-21) dimanche à Kumamoto (sud-ouest) du Japon, le XV de France s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde avant son dernier match de poule.
Les Bleus auraient probablement signé des deux mains pour une telle issue au moment du tirage au sort, qui les avait placés dans la "poule de la mort" (C) en compagnie, en plus des Tongiens, de l'Argentine, des Etats-Unis et de l'Angleterre. Avant, justement, de retrouver le XV de la Rose samedi prochain à Yokohama, ils sont déjà assurés de participer à la phase éliminatoire, comme en 2015 (lourde défaite en quarts face aux All Blacks).
Assurés, avec 13 points, de terminer devant les Pumas (6 pts), ils aborderont donc le "Crunch" avec pour seule pression de terminer premiers, devant l'Angleterre (15 pts). Et, surtout, de préparer au mieux leur quart de finale, le 19 ou 20 octobre à Oita (sud), très probablement contre le pays de Galles ou l'Australie.
L'objectif minimum fixé est donc atteint avec cette troisième victoire en trois rencontres, après celles acquises face à l'Argentine (23-21) et les Etats-Unis (33-9).
Cela paraissait loin d'être évident au sortir du Tournoi des six nations, inquiétant. Mais puisqu'une autre compétition commencera dans un peu plus d'une semaine, selon l'adage, le XV de France devra hausser son niveau de jeu s'il veut raisonnablement dominer la clinique Angleterre et participer au dernier carré. "Cette semaine, il va falloir remettre un peu d'ordre mais le fait d'être qualifiés peut nous libérer un petit peu", espère le sélectionneur Jacques Brunel. - Constance - Dimanche, comme face aux Pumas et aux Eagles, le XV de France a une nouvelle fois manqué de constance, malgré une équipe constituée aux deux-tiers de titulaires, et alors qu'il passait un test en la matière de l'aveu de son capitaine d'un jour, Jefferson Poirot.
De constance, ces Bleus, encore en convalescence et en apprentissage, en ont fait preuve pendant ces trois matches de poules. Pour démarrer pied au plancher, mais pour, également, ensuite connaître un trou d'air.
A Kumamoto, face à des Tongiens comme promis rugueux dans le défi frontal, ils ont ainsi parfaitement démarré, menant 10 à 0 dès la 6e minute, après une pénalité de Romain Ntamack (3e) et un essai de Virimi Vakatawa. Splendide, avec plusieurs relais efficaces, dans le bon tempo, et une percée décisive d'Alivereti Raka.
Et puis, comme contre les Américains, le jeu tricolore s'est effiloché au bout d'un quart d'heure, et pendant le même laps de temps. Des en-avants (17, 19, 25, 27, 29), une passe en touche de Vakatawa (17), deux pénalités concédées (19, 24), un coup de pied direct en touche de Maxime Médard (26)... Quasiment toute la panoplie y est passée.
Les Bleus sont sortis de ce trou d'air par un essai de Raka (32e), plus en jambes et aux mains plus sûres que mercredi, un avantage annihilé par l'essai tongien, signé Sonatane Takulua juste avant la mi-temps (17-7).
Un essai né d'une pénalité concédée en mêlée fermée, le gros point noir de la soirée avec le nombre de ballons perdus (22). Ils ont ainsi été sanctionnés à trois reprises, plus d'un coup franc, après avoir déjà souffert dans ce secteur face aux Argentins, et aux Etats-Unis avant l'entrée du banc.
- Discipline et en-avants - Point positif en revanche: ils sont parvenus à régler leur problème d'indiscipline, puisqu'ils ont été quatre fois moins pénalisés (6) que lors des deux premiers matches réunis (25).
Ils ont également su faire preuve de sang-froid et d'autorité pour reprendre, par deux pénalités de Ntamack (52e et 59e), une avance au score (23-14) après un essai casquette (Médard trompé par le rebond, 48e). "On peut se satisfaire de notre engagement, de notre intensité", a estimé Alldritt.
Offensivement, les Bleus ont été à créditer de quelques beaux mouvements, malheureusement trop souvent gâchés par des en-avants. Lesquels ont conduit à l'annulation de deux essais (46e et 69e), qui leur auraient donné une plus large avance avant le dernier essai tongien (Kapeli, 79e).
Trois essais encaissés tout de même: ils devront régler la mire, comme dans d'autres secteurs, avant d'affronter des adversaires d'un autre calibre.
Les Bleus auraient probablement signé des deux mains pour une telle issue au moment du tirage au sort, qui les avait placés dans la "poule de la mort" (C) en compagnie, en plus des Tongiens, de l'Argentine, des Etats-Unis et de l'Angleterre. Avant, justement, de retrouver le XV de la Rose samedi prochain à Yokohama, ils sont déjà assurés de participer à la phase éliminatoire, comme en 2015 (lourde défaite en quarts face aux All Blacks).
Assurés, avec 13 points, de terminer devant les Pumas (6 pts), ils aborderont donc le "Crunch" avec pour seule pression de terminer premiers, devant l'Angleterre (15 pts). Et, surtout, de préparer au mieux leur quart de finale, le 19 ou 20 octobre à Oita (sud), très probablement contre le pays de Galles ou l'Australie.
L'objectif minimum fixé est donc atteint avec cette troisième victoire en trois rencontres, après celles acquises face à l'Argentine (23-21) et les Etats-Unis (33-9).
Cela paraissait loin d'être évident au sortir du Tournoi des six nations, inquiétant. Mais puisqu'une autre compétition commencera dans un peu plus d'une semaine, selon l'adage, le XV de France devra hausser son niveau de jeu s'il veut raisonnablement dominer la clinique Angleterre et participer au dernier carré. "Cette semaine, il va falloir remettre un peu d'ordre mais le fait d'être qualifiés peut nous libérer un petit peu", espère le sélectionneur Jacques Brunel. - Constance - Dimanche, comme face aux Pumas et aux Eagles, le XV de France a une nouvelle fois manqué de constance, malgré une équipe constituée aux deux-tiers de titulaires, et alors qu'il passait un test en la matière de l'aveu de son capitaine d'un jour, Jefferson Poirot.
De constance, ces Bleus, encore en convalescence et en apprentissage, en ont fait preuve pendant ces trois matches de poules. Pour démarrer pied au plancher, mais pour, également, ensuite connaître un trou d'air.
A Kumamoto, face à des Tongiens comme promis rugueux dans le défi frontal, ils ont ainsi parfaitement démarré, menant 10 à 0 dès la 6e minute, après une pénalité de Romain Ntamack (3e) et un essai de Virimi Vakatawa. Splendide, avec plusieurs relais efficaces, dans le bon tempo, et une percée décisive d'Alivereti Raka.
Et puis, comme contre les Américains, le jeu tricolore s'est effiloché au bout d'un quart d'heure, et pendant le même laps de temps. Des en-avants (17, 19, 25, 27, 29), une passe en touche de Vakatawa (17), deux pénalités concédées (19, 24), un coup de pied direct en touche de Maxime Médard (26)... Quasiment toute la panoplie y est passée.
Les Bleus sont sortis de ce trou d'air par un essai de Raka (32e), plus en jambes et aux mains plus sûres que mercredi, un avantage annihilé par l'essai tongien, signé Sonatane Takulua juste avant la mi-temps (17-7).
Un essai né d'une pénalité concédée en mêlée fermée, le gros point noir de la soirée avec le nombre de ballons perdus (22). Ils ont ainsi été sanctionnés à trois reprises, plus d'un coup franc, après avoir déjà souffert dans ce secteur face aux Argentins, et aux Etats-Unis avant l'entrée du banc.
- Discipline et en-avants - Point positif en revanche: ils sont parvenus à régler leur problème d'indiscipline, puisqu'ils ont été quatre fois moins pénalisés (6) que lors des deux premiers matches réunis (25).
Ils ont également su faire preuve de sang-froid et d'autorité pour reprendre, par deux pénalités de Ntamack (52e et 59e), une avance au score (23-14) après un essai casquette (Médard trompé par le rebond, 48e). "On peut se satisfaire de notre engagement, de notre intensité", a estimé Alldritt.
Offensivement, les Bleus ont été à créditer de quelques beaux mouvements, malheureusement trop souvent gâchés par des en-avants. Lesquels ont conduit à l'annulation de deux essais (46e et 69e), qui leur auraient donné une plus large avance avant le dernier essai tongien (Kapeli, 79e).
Trois essais encaissés tout de même: ils devront régler la mire, comme dans d'autres secteurs, avant d'affronter des adversaires d'un autre calibre.