Tahiti, le 26 août 2020 - Le Conservatoire artistique de la Polynésie française et la Maison de la culture organisent le 4e concours de Tā’iri Pa’umotu, le jeudi 8 octobre, à 18 heures sur le Paepae a Hiro. La compétition sur cette technique de frappe unique au monde est ouverte aux professionnels et aux amateurs.
Après deux ans d’absence, le Tā’iri Pa’umotu revient sur le magnifique Paepae a Hiro de la Maison de la culture le 8 octobre, à 18 heures. “L’idée de ce concours est venue de Coco Hotahota, le chef de troupe de Temaeva”, précise Fabien Dinard, le directeur du Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF). C’est le chorégraphe qui avait suggéré en 2009 de faire un événement spécifique sur le Tā’iri Pa’umotu, cette technique de frappe si particulière de la guitare, façon pa'umotu. L’homme de culture était déjà préoccupé par la préservation de ce patrimoine. En 2016, la première édition de ce concours voit finalement le jour sous l’impulsion du ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuiahutapu.
Ouvert aux professionnels et aux amateurs, ce concours accueille des groupes composés de quatre à cinq musiciens. Les artistes montrent leur virtuosité pendant des prestations allant de cinq à dix minutes, lors de créations ou de reprises, avec ou sans interprétation vocale.
Concrètement, les groupes devront choisir trois rythmes parmi une grande variété de styles : kaina, valse, pata’uta’u, marche, samba, foxtrot, rumba, rock et reggaeton. Le détail des instruments imposés dans la formation du groupe prévoit quatre instruments dont deux guitares, un ‘ukulele et une basse (ou une basse tura, un cajun, une contrebasse). L’utilisation d’un violon, d’un accordéon, d’un titapu (guimbarde polynésienne), d’une guitare ou d’une mandoline est également tolérée.
Mapu, Tetia Fiedler Valenta, Antoine Arakino, Mélinda Tahuhuterani, les quatre experts en Tā’iri Pa’umotu auront la lourde tâche de départager les groupes en compétition.
Après deux ans d’absence, le Tā’iri Pa’umotu revient sur le magnifique Paepae a Hiro de la Maison de la culture le 8 octobre, à 18 heures. “L’idée de ce concours est venue de Coco Hotahota, le chef de troupe de Temaeva”, précise Fabien Dinard, le directeur du Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF). C’est le chorégraphe qui avait suggéré en 2009 de faire un événement spécifique sur le Tā’iri Pa’umotu, cette technique de frappe si particulière de la guitare, façon pa'umotu. L’homme de culture était déjà préoccupé par la préservation de ce patrimoine. En 2016, la première édition de ce concours voit finalement le jour sous l’impulsion du ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuiahutapu.
Ouvert aux professionnels et aux amateurs, ce concours accueille des groupes composés de quatre à cinq musiciens. Les artistes montrent leur virtuosité pendant des prestations allant de cinq à dix minutes, lors de créations ou de reprises, avec ou sans interprétation vocale.
Concrètement, les groupes devront choisir trois rythmes parmi une grande variété de styles : kaina, valse, pata’uta’u, marche, samba, foxtrot, rumba, rock et reggaeton. Le détail des instruments imposés dans la formation du groupe prévoit quatre instruments dont deux guitares, un ‘ukulele et une basse (ou une basse tura, un cajun, une contrebasse). L’utilisation d’un violon, d’un accordéon, d’un titapu (guimbarde polynésienne), d’une guitare ou d’une mandoline est également tolérée.
Mapu, Tetia Fiedler Valenta, Antoine Arakino, Mélinda Tahuhuterani, les quatre experts en Tā’iri Pa’umotu auront la lourde tâche de départager les groupes en compétition.
La particularité de la frappe pa’umotu
Les origines de la frappe restent assez mystérieuses. On raconte que ce sont des soldats polynésiens qui ont vu des gitans jouer et ont repris ce style. Mais Antoine Arakino, artiste reconnu et spécialiste du tā’iri pa’umotu, a aussi entendu dire que cette frappe existait bien avant que les Polynésiens ne partent pour l’Europe. Quoi qu’il en soit, elle s’est transmise dans les familles, exclusivement à l’oreille.
Cette frappe, que l’on retrouve dans toutes les bringues, est principalement jouée dans la musique kaina, qui est très rythmée et soutenue. C’est la percussion qui est transmise sur le doigté quand on gratte les six cordes de la guitare uniquement avec l’index et le pouce.
Les origines de la frappe restent assez mystérieuses. On raconte que ce sont des soldats polynésiens qui ont vu des gitans jouer et ont repris ce style. Mais Antoine Arakino, artiste reconnu et spécialiste du tā’iri pa’umotu, a aussi entendu dire que cette frappe existait bien avant que les Polynésiens ne partent pour l’Europe. Quoi qu’il en soit, elle s’est transmise dans les familles, exclusivement à l’oreille.
Cette frappe, que l’on retrouve dans toutes les bringues, est principalement jouée dans la musique kaina, qui est très rythmée et soutenue. C’est la percussion qui est transmise sur le doigté quand on gratte les six cordes de la guitare uniquement avec l’index et le pouce.
Infos pratiques :
Les inscriptions sont à faire auprès du Conservatoire Artistique de la Polynésie française
jusqu’au jeudi 24 septembre.
Renseignements :
CAPF : 40 50 14 14
TFTN : 40 544 544
Entrée libre
Les inscriptions sont à faire auprès du Conservatoire Artistique de la Polynésie française
jusqu’au jeudi 24 septembre.
Renseignements :
CAPF : 40 50 14 14
TFTN : 40 544 544
Entrée libre