Papeete, jeudi 11 octobre 2012 -- Le pétrolier Stena Paris, en attente au large de Tahiti depuis mercredi 15 heures, a livré son chargement d'hydrocarbure vers 22 heures jeudi soir.
L'opération s'est faite en dépit du mouvement de grève du service de remorquage du Port autonome de Papeete et alors que la plupart des marins étaient portés malades depuis jeudi matin.
Le Haut-commissaire Jean-Pierre Laflaquière a fait appel à tous les moyens de l'Etat pour assurer, en lien avec le gouvernement local, l'accostage du pétrolier. Oscar Temaru est intervenu jeudi après midi, pour obliger le capitaine Teiva Viri, chef du service de remorquage, en arrêt pour une foulure au pied droit, à reprendre du service et prendre la gouverne du Aito Nui.
Le remorqueur est indispensable pour permettre l'entrée en rade du tanker, avec sa poussée de 40 tonnes.
Un chef mécanicien réquisitionné et deux marins de la flotille administrative ont complèté l'équipage pour armer le Aito Nui alors que le dipositif d'assistance du tanker était complété par le remorqueur de la Marine nationale.
> Le tanker Stena Paris patiente pendant qu'à terre on joue au chat et à la souris
Le pétrolier affrêté par Total a pu décharger ses 26.000 tonnes de carburant, dont une partie est destinée à Pétropol, pour l'avitaillement aéroportuaire.
Après la pluie de réquisitions sur arrêté du Haut Commissaire, intervenues dès mercredi après-midi, soit moins de 36 heures après le début de la grève, et la décision de surseoir au principe des 3.000 m3, prise mercredi également par le directeur du Port Autonome, les grévistes se sont vus dans la nécessité de lever une grève qui n'avait plus le moindre effet cohercitif.
Un conseil d'administration extraordinaire est programmé vendredi 19 octobre afin de statuer sur la demande de régularisation salariale qui a motivé le mouvement social. En attendant, les affaires reprennent leur cours normal au port de Papeete.
"Nous allons lever la grève et nous constituer partie civile pour dénoncer cette atteinte au droit de grève", explique Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi. "On laissera la justice faire son travail".
L'opération s'est faite en dépit du mouvement de grève du service de remorquage du Port autonome de Papeete et alors que la plupart des marins étaient portés malades depuis jeudi matin.
Le Haut-commissaire Jean-Pierre Laflaquière a fait appel à tous les moyens de l'Etat pour assurer, en lien avec le gouvernement local, l'accostage du pétrolier. Oscar Temaru est intervenu jeudi après midi, pour obliger le capitaine Teiva Viri, chef du service de remorquage, en arrêt pour une foulure au pied droit, à reprendre du service et prendre la gouverne du Aito Nui.
Le remorqueur est indispensable pour permettre l'entrée en rade du tanker, avec sa poussée de 40 tonnes.
Un chef mécanicien réquisitionné et deux marins de la flotille administrative ont complèté l'équipage pour armer le Aito Nui alors que le dipositif d'assistance du tanker était complété par le remorqueur de la Marine nationale.
> Le tanker Stena Paris patiente pendant qu'à terre on joue au chat et à la souris
Le pétrolier affrêté par Total a pu décharger ses 26.000 tonnes de carburant, dont une partie est destinée à Pétropol, pour l'avitaillement aéroportuaire.
Après la pluie de réquisitions sur arrêté du Haut Commissaire, intervenues dès mercredi après-midi, soit moins de 36 heures après le début de la grève, et la décision de surseoir au principe des 3.000 m3, prise mercredi également par le directeur du Port Autonome, les grévistes se sont vus dans la nécessité de lever une grève qui n'avait plus le moindre effet cohercitif.
Un conseil d'administration extraordinaire est programmé vendredi 19 octobre afin de statuer sur la demande de régularisation salariale qui a motivé le mouvement social. En attendant, les affaires reprennent leur cours normal au port de Papeete.
"Nous allons lever la grève et nous constituer partie civile pour dénoncer cette atteinte au droit de grève", explique Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi. "On laissera la justice faire son travail".
Communiqué du Haut-Commissariat : Le pétrolier Stena Paris a pu accoster dans le port de Papeete
Le pétrolier Stena Paris, au large de la passe de Papeete depuis mercredi après midi, a pu accoster ce soir à 22 heures avec le concours du remorqueur de la marine nationale et de celui du port autonome.
Le débarquement de sa cargaison de 26 000 tonnes permettra de lever le risque de pénurie de carburant que faisait peser la poursuite du mouvement de grève lancé depuis le mardi 9 octobre par le personnel du service des remorqueurs du port autonome de Papeete.
Garant de la satisfaction des besoins vitaux de la population, du principe de liberté de circulation et de la continuité du service public, le Haut-Commissaire de la République, M. ; Jean Pierre Laflaquière, a décidé cet après midi de faire appel, à tous les moyens de l’Etat pour assurer, en lien avec le gouvernement de la Polynésie française, l’accostage du pétrolier.
Le débarquement de sa cargaison de 26 000 tonnes permettra de lever le risque de pénurie de carburant que faisait peser la poursuite du mouvement de grève lancé depuis le mardi 9 octobre par le personnel du service des remorqueurs du port autonome de Papeete.
Garant de la satisfaction des besoins vitaux de la population, du principe de liberté de circulation et de la continuité du service public, le Haut-Commissaire de la République, M. ; Jean Pierre Laflaquière, a décidé cet après midi de faire appel, à tous les moyens de l’Etat pour assurer, en lien avec le gouvernement de la Polynésie française, l’accostage du pétrolier.