L'aménagement du Tahiti Mahana Beach tel qu'imaginé par les concepteurs hawaiiens du Group 70 International en juillet 2014.
PAPEETE, le 20 janvier 2015. Il y a un mois environ, le 15 décembre dernier, le gouvernement décidait en Conseil des ministres de passer à une nouvelle phase pour le projet du Tahiti Mahana Beach. Faute d'avoir jusqu'ici réussi, par ses propres moyens, à convaincre un investisseur de venir construire un complexe touristique et hôtelier de 220 à 250 milliards de Fcfp, la procédure retenue passe cette fois par un AMI, appel à manifestation d'intérêt d'investisseurs lancé au plan mondial. L'appel ne sera pas lancé directement par le Pays mais par l'établissement public TNAD (Tahiti Nui aménagement et développement). Si ce mode opératoire n'a jamais été mis en œuvre en Polynésie française, et pour cause, les projets à deux milliards de dollars –ou plus- ne courent pas les rues, la procédure d'appel à manifestation d'intérêt est en revanche un procédé très largement utilisée dans le monde entier pour tous les projets d'envergure internationale qui réclament de lourds financements.
Aussi, cet appel aux investisseurs pour le Tahiti Mahana Beach sera-t-il lancé cette semaine par TNAD sur une quinzaine de journaux américains, chinois, japonais, coréens, européens mais aussi jusqu'au Moyen Orient où ce vaste projet pourrait réussir à séduire des aménageurs désireux de se lancer dans la promotion touristique de ce coin du Pacifique sud, toujours très prisé par une clientèle à fort pouvoir d'achat. Selon le calendrier prévu, les réponses de ces investisseurs internationaux dans les contours de ce qui a été retenu jusqu'ici par le gouvernement polynésien, pourront être reçues jusqu'à la fin du mois de mars 2015. Il appartiendra ensuite au gouvernement local de faire son choix parmi les offres dont les critères s'accorderont plus ou moins parfaitement aux exigences du projet de développement touristique local… ou de déclarer cet appel à manifestation d'intérêt infructueux dans l'hypothèse où les réponses reçues ne cadreraient pas avec les clauses pré-établies.
La procédure de sélection des investisseurs intéressés pour venir aménager cette vaste zone du Tahiti Mahana Beach, via cet AMI doit permettre aux Pays de trouver un ou un groupement d'investisseurs suffisamment fiable et solide pour se lancer dans un projet qui doit, non seulement redynamiser la politique touristique de l'île principale de la Polynésie française mais constituer également une tête de pont, une vitrine pour la destination qui a besoin d'attirer de nouveau les regards vers elle et faire découvrir à ces visiteurs étrangers que Bora Bora n'est pas une destination exclusive sur le territoire. Les investisseurs qui répondront à cet appel international seront évalués à la fois sur la base de critères de compétences et de leur capacité financière à mobiliser sur plusieurs années des fonds conséquents.
Aussi, cet appel aux investisseurs pour le Tahiti Mahana Beach sera-t-il lancé cette semaine par TNAD sur une quinzaine de journaux américains, chinois, japonais, coréens, européens mais aussi jusqu'au Moyen Orient où ce vaste projet pourrait réussir à séduire des aménageurs désireux de se lancer dans la promotion touristique de ce coin du Pacifique sud, toujours très prisé par une clientèle à fort pouvoir d'achat. Selon le calendrier prévu, les réponses de ces investisseurs internationaux dans les contours de ce qui a été retenu jusqu'ici par le gouvernement polynésien, pourront être reçues jusqu'à la fin du mois de mars 2015. Il appartiendra ensuite au gouvernement local de faire son choix parmi les offres dont les critères s'accorderont plus ou moins parfaitement aux exigences du projet de développement touristique local… ou de déclarer cet appel à manifestation d'intérêt infructueux dans l'hypothèse où les réponses reçues ne cadreraient pas avec les clauses pré-établies.
La procédure de sélection des investisseurs intéressés pour venir aménager cette vaste zone du Tahiti Mahana Beach, via cet AMI doit permettre aux Pays de trouver un ou un groupement d'investisseurs suffisamment fiable et solide pour se lancer dans un projet qui doit, non seulement redynamiser la politique touristique de l'île principale de la Polynésie française mais constituer également une tête de pont, une vitrine pour la destination qui a besoin d'attirer de nouveau les regards vers elle et faire découvrir à ces visiteurs étrangers que Bora Bora n'est pas une destination exclusive sur le territoire. Les investisseurs qui répondront à cet appel international seront évalués à la fois sur la base de critères de compétences et de leur capacité financière à mobiliser sur plusieurs années des fonds conséquents.
Une DUP pour les derniers irréductibles d'Outumaoro
La maitrise foncière de tout le site du futur complexe Tahiti Mahana Beach tel qu'imaginé par le gouvernement polynésien –sur 52 hectares dont 18 gagnés sur le lagon- n'est pas tout à fait achevée. Il reste, du côté d'Outumaoro quelques parcelles de terre, littorales le plus souvent, à acquérir par le Pays. Faute d'avoir réussi à convaincre ces propriétaires fonciers de céder à l'amiable leurs parcelles, une DUP (déclaration d'utilité publique) devrait être lancée dès cette semaine. L'arrêté doit être validé en Conseil des ministres. Ces "irréductibles" d'Outumaoro seraient à peine cinq propriétaires à être concernés par cette DUP qui permettra de faire établir par le juge des expropriations le prix d'achat des emprises foncières convoitées.