Le Tapporo VIII aborde le voilier le Steven en mai dernier au large des Gambier.
NOUMEA, mercredi 28 août 2013. En mai dernier, au large des îles Gambier, Jean Alamichel un skipper confirmé de 57 ans disparaissait en mer au large des îles Gambier. Parti seul à bord de l'île de Pâques à la fin du mois d'avril dernier, il devait rejoindre sa famille à Rikitea au début du mois de mai. N'étant pas parvenu à destination à la date prévue de son arrivée, une alerte était lancée par le MRCC de Papeete. Deux jours plus tard, le mardi 7 mai, des marins de la goélette le Taporo VIII montaient à bord : le voilier était intact, mais vide. Ni le radeau de survie, ni le dinghy n'avaient été mis à l'eau. Selon toute vraisemblance, le skipper qui avait prévenu sa famille de son état de grande fatigue serait tombé à l'eau, dans des conditions météo très défavorables avec une mer creusée et des vents violents. Le voilier avait été laissé sur place, à la dérive et signalé aux marins présents dans la zone pour éviter les risques de collision.
Trois mois et demi plus tard, le mardi 27 août, le centre de secours en mer de Nouméa a reçu mardi l'appel d'un navire de pêche japonais positionné dans les eaux fidjiennes, signalant un voilier battant pavillon français à la dérive. Dans un article publié dans les Nouvelles Calédoniennes, il est précisé que le patron de pêche japonais est monté à bord du voilier et a découvert qu'il était vide. Il s'agit bien du Steven à la dérive sur l'océan depuis le début du mois de mai dernier : du large des Gambier jusqu'aux eaux fidjiennes, le voilier a donc parcouru sans capitaine 2 000 milles marins. "Aujourd’hui, le navire fantôme pourrait être assimilé à une fortune de mer, susceptible d’être acquis par la première personne qui met la main dessus" conclut le journaliste des Nouvelles Calédoniennes.
Trois mois et demi plus tard, le mardi 27 août, le centre de secours en mer de Nouméa a reçu mardi l'appel d'un navire de pêche japonais positionné dans les eaux fidjiennes, signalant un voilier battant pavillon français à la dérive. Dans un article publié dans les Nouvelles Calédoniennes, il est précisé que le patron de pêche japonais est monté à bord du voilier et a découvert qu'il était vide. Il s'agit bien du Steven à la dérive sur l'océan depuis le début du mois de mai dernier : du large des Gambier jusqu'aux eaux fidjiennes, le voilier a donc parcouru sans capitaine 2 000 milles marins. "Aujourd’hui, le navire fantôme pourrait être assimilé à une fortune de mer, susceptible d’être acquis par la première personne qui met la main dessus" conclut le journaliste des Nouvelles Calédoniennes.