Crédit Darren Staples / AFP
Southport, Royaume-Uni | AFP | mardi 30/07/2024 - Le Royaume-Uni est plongé dans l'"incrédulité" mardi au lendemain de l'attaque au couteau qui a tué trois fillettes et a blessé huit autres enfants dans un cours de danse à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre.
L'annonce de la mort d'une enfant âgée de neuf ans mardi matin a encore aggravé le traumatisme vécu par la population de cette petite ville balnéaire après le drame qui a eu lieu lundi, en pleines vacances scolaires, lors d'une activité pour enfants autour de la musique de la star américaine Taylor Swift.
Les deux premières victimes, décédées lundi, étaient âgées de six et sept ans.
La police interroge un adolescent de 17 ans arrêté peu après les faits mais n'a donné aucune indication pour l'instant sur un possible mobile, se contentant d'affirmer que la piste terroriste n'était pas retenue en l'état.
A Southport, la population est horrifiée. Les hommages affluent: des passants déposent des fleurs, des cartes ou des peluches dans Hart Street, la rue endeuillée.
"Je n'arrive pas à croire que c'est arrivé si près d'ici", souligne sur place Leanne Hassan, dont la fille se trouvait dans une garderie à proximité. "Les enfants devraient être en sécurité dans un club de vacances... ils devraient pouvoir profiter de leurs vacances sans craindre d'être poignardés".
La population est en état "de choc, d'incrédulité et de frustration dans l'attente de nouvelles des autres blessés", témoigne aussi auprès de l'AFP Nigel Fawcett-Jones, aumônier d'une association évangélique locale.
Selon le dernier bilan de la police, cinq des huit enfants blessés sont dans un état "critique".
Les parents de la fillette de neuf ans tuée étaient portugais et originaires de l'île de Madeire, a confirmé à l'AFP le secrétaire d'Etat aux communautés portugaises à l'étranger, Jose Cesario.
Deux adultes ont également été grièvement blessés, probablement en tentant de "protéger" les enfants. Les médias britanniques ont notamment évoqué une des animatrices du club, Leanne Lucas, dont le courage est salué sur les réseaux sociaux, comme celui d'autres "héros" qui sont intervenu durant l'attaque.
- "Douleur et chagrin" -
Après la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, le nouveau Premier ministre Keir Starmer s'est rendu mardi après-midi sur les lieux de l'attaque où il a déposé une couronne de fleurs blanches parmi les nombreux bouquets déposés par les habitants, puis s'est recueilli quelques instants, visage baissé.
Il a souligné que les familles subissaient "une douleur et un chagrin à vif tels que la plupart d'entre nous ne pouvons imaginer".
Selon le récit des faits donné par la police, appelée sur place peu avant midi lundi (11H00 GMT), l'assaillant est entré dans le bâtiment et a commencé à attaquer les enfants qui participaient à cette activité, présentée par les organisateurs sur les réseaux sociaux comme un cours de danse et de yoga sur le thème de Taylor Swift.
La chanteuse, actuellement en pleine tournée mondiale, s'est dit "complètement choquée", dans un message diffusé sur Instagram. "Ce n'était que de petits enfants dans un cours de danse".
Des fans britanniques de la chanteuse ont lancé une collecte sur internet qui a déjà réuni en quelques heures plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Le club local de football a annulé un match amical prévu en soirée et a ouvert le salon de son stade pour les habitants qui souhaiteraient se rassembler après le drame.
Une veillée est prévue en fin de journée.
La police n'a donné aucun élément sur le suspect, à part son âge et le fait qu'il soit originaire de Cardiff, au Pays de Galles, alimentant l'impatience, la colère d'une partie de la population et la diffusion de fausses informations sur son parcours.
Selon la BBC, sa famille vient du Rwanda, sujet sensible alors que les dernières élections en juillet ont été marquées par une progression de la droite dure anti-immigration.
Chahuté par une partie du public présent à Southport, Keir Starmer s'est dit "déterminé" à lutter contre les violences à l'arme blanche, phénomène en pleine recrudescence au Royaume-Uni ces dernières années et impliquant souvent des jeunes.
"Mais ce n'est pas le moment de faire de la politique, c'est le moment de se concentrer sur les familles", a-t-il assuré.
L'annonce de la mort d'une enfant âgée de neuf ans mardi matin a encore aggravé le traumatisme vécu par la population de cette petite ville balnéaire après le drame qui a eu lieu lundi, en pleines vacances scolaires, lors d'une activité pour enfants autour de la musique de la star américaine Taylor Swift.
Les deux premières victimes, décédées lundi, étaient âgées de six et sept ans.
La police interroge un adolescent de 17 ans arrêté peu après les faits mais n'a donné aucune indication pour l'instant sur un possible mobile, se contentant d'affirmer que la piste terroriste n'était pas retenue en l'état.
A Southport, la population est horrifiée. Les hommages affluent: des passants déposent des fleurs, des cartes ou des peluches dans Hart Street, la rue endeuillée.
"Je n'arrive pas à croire que c'est arrivé si près d'ici", souligne sur place Leanne Hassan, dont la fille se trouvait dans une garderie à proximité. "Les enfants devraient être en sécurité dans un club de vacances... ils devraient pouvoir profiter de leurs vacances sans craindre d'être poignardés".
La population est en état "de choc, d'incrédulité et de frustration dans l'attente de nouvelles des autres blessés", témoigne aussi auprès de l'AFP Nigel Fawcett-Jones, aumônier d'une association évangélique locale.
Selon le dernier bilan de la police, cinq des huit enfants blessés sont dans un état "critique".
Les parents de la fillette de neuf ans tuée étaient portugais et originaires de l'île de Madeire, a confirmé à l'AFP le secrétaire d'Etat aux communautés portugaises à l'étranger, Jose Cesario.
Deux adultes ont également été grièvement blessés, probablement en tentant de "protéger" les enfants. Les médias britanniques ont notamment évoqué une des animatrices du club, Leanne Lucas, dont le courage est salué sur les réseaux sociaux, comme celui d'autres "héros" qui sont intervenu durant l'attaque.
- "Douleur et chagrin" -
Après la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, le nouveau Premier ministre Keir Starmer s'est rendu mardi après-midi sur les lieux de l'attaque où il a déposé une couronne de fleurs blanches parmi les nombreux bouquets déposés par les habitants, puis s'est recueilli quelques instants, visage baissé.
Il a souligné que les familles subissaient "une douleur et un chagrin à vif tels que la plupart d'entre nous ne pouvons imaginer".
Selon le récit des faits donné par la police, appelée sur place peu avant midi lundi (11H00 GMT), l'assaillant est entré dans le bâtiment et a commencé à attaquer les enfants qui participaient à cette activité, présentée par les organisateurs sur les réseaux sociaux comme un cours de danse et de yoga sur le thème de Taylor Swift.
La chanteuse, actuellement en pleine tournée mondiale, s'est dit "complètement choquée", dans un message diffusé sur Instagram. "Ce n'était que de petits enfants dans un cours de danse".
Des fans britanniques de la chanteuse ont lancé une collecte sur internet qui a déjà réuni en quelques heures plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Le club local de football a annulé un match amical prévu en soirée et a ouvert le salon de son stade pour les habitants qui souhaiteraient se rassembler après le drame.
Une veillée est prévue en fin de journée.
La police n'a donné aucun élément sur le suspect, à part son âge et le fait qu'il soit originaire de Cardiff, au Pays de Galles, alimentant l'impatience, la colère d'une partie de la population et la diffusion de fausses informations sur son parcours.
Selon la BBC, sa famille vient du Rwanda, sujet sensible alors que les dernières élections en juillet ont été marquées par une progression de la droite dure anti-immigration.
Chahuté par une partie du public présent à Southport, Keir Starmer s'est dit "déterminé" à lutter contre les violences à l'arme blanche, phénomène en pleine recrudescence au Royaume-Uni ces dernières années et impliquant souvent des jeunes.
"Mais ce n'est pas le moment de faire de la politique, c'est le moment de se concentrer sur les familles", a-t-il assuré.