TAHITI, le 12 octobre 2020 - L’ouvrage de Moetai Brotherson, le Roi Absent, est réédité par la Maison d’édition Au Vent des îles. À cette occasion, l’auteur a affirmé que la suite était prête. Mais il attend "le bon moment" pour la dévoiler.
"Le syndrome de ‘Et la suite alors ?’ va sans doute être accentué", imagine Moetai Brotherson l’auteur du Roi absent. Pour couper court, il annonce qu’elle est "déjà écrite". Mais, sans tenir compte de considération commerciale, il n’est pas encore tant de la dévoiler. "Ce n’est toujours pas le bon moment." Le décor est planté.
Le Roi absent est un ouvrage paru chez Au Vent des îles en 2007. C’est le premier, et le seul roman de Moetai Brotherson. Engagé politiquement, il tient à distinguer son quotidien professionnel de son monde littéraire.
Il ne porte jamais les deux casquettes en même temps. Il est homme politique et conteur.
Il écrit depuis qu’il a 14 ans. Pendant longtemps ses textes ont été rédigés sans destinataire. Lus par ses proches, ils devaient rester confidentiels. "Quand on écrit pour soi, on ne se pose pas la question du lecteur."
Sa mère appréciait tout particulièrement ses écrits. "Elle me cassait les pieds à vrai dire. Elle me répétait sans cesse que je n’avais pas le droit de les garder pour moi, que ça allait intéresser des gens et peut-être même les aider."
Son décès a été un déclic. "Je me suis réveillé après son enterrement avec le Roi absent en tête. J’ai fait comme un immense rêve." Tous les soirs, Moetai Brotherson a soigneusement raconté la vie de Moanam de façon presque automatique.
Le Roi absent décrit une trentaine d’années de Moanam, l’enfant muet. Un enfant peu ordinaire : "Mon premier jour sur Terre je le connais bien et, même si personne ne veut me croire, je me souviens de tous les bruits, tous les sons. Pourtant ma mère ne m’a rien raconté. Elle n’aurait pas pu." En parallèle, il balaye sept cents années d’histoire de ses ancêtres.
Pour l’éditeur : "Le Roi absent est une véritable expérience littéraire : Moetai Brotherson apporte ici un souffle nouveau à la littérature du Pacifique, tout en se désenclavant de cette appartenance ethnique grâce à un texte universel, empreint de symbolique, reflet de traditions et de héros oubliés. Le ton marqué par l’humour et la subtilité métaphorique ne sert qu’à insister sur le besoin de résilience et de reconstruction d’un peuple aliéné, ‘amnésique chantant la mémoire qui ne meurt jamais’"
La réédition propose le texte original. Seuls le format et la couverture de l’ouvrage ont changé. Il est plus souple et sans doute plus confortable à lire. Quant à la couverture, il s’agit d’une photographie de Moetai Brotherson prise au mont Marau. "Et ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’en arrivant en haut nous avons constaté que nous avions oublié les allumettes! "
"Le syndrome de ‘Et la suite alors ?’ va sans doute être accentué", imagine Moetai Brotherson l’auteur du Roi absent. Pour couper court, il annonce qu’elle est "déjà écrite". Mais, sans tenir compte de considération commerciale, il n’est pas encore tant de la dévoiler. "Ce n’est toujours pas le bon moment." Le décor est planté.
Le Roi absent est un ouvrage paru chez Au Vent des îles en 2007. C’est le premier, et le seul roman de Moetai Brotherson. Engagé politiquement, il tient à distinguer son quotidien professionnel de son monde littéraire.
Il ne porte jamais les deux casquettes en même temps. Il est homme politique et conteur.
Il écrit depuis qu’il a 14 ans. Pendant longtemps ses textes ont été rédigés sans destinataire. Lus par ses proches, ils devaient rester confidentiels. "Quand on écrit pour soi, on ne se pose pas la question du lecteur."
Sa mère appréciait tout particulièrement ses écrits. "Elle me cassait les pieds à vrai dire. Elle me répétait sans cesse que je n’avais pas le droit de les garder pour moi, que ça allait intéresser des gens et peut-être même les aider."
Son décès a été un déclic. "Je me suis réveillé après son enterrement avec le Roi absent en tête. J’ai fait comme un immense rêve." Tous les soirs, Moetai Brotherson a soigneusement raconté la vie de Moanam de façon presque automatique.
Le Roi absent décrit une trentaine d’années de Moanam, l’enfant muet. Un enfant peu ordinaire : "Mon premier jour sur Terre je le connais bien et, même si personne ne veut me croire, je me souviens de tous les bruits, tous les sons. Pourtant ma mère ne m’a rien raconté. Elle n’aurait pas pu." En parallèle, il balaye sept cents années d’histoire de ses ancêtres.
Pour l’éditeur : "Le Roi absent est une véritable expérience littéraire : Moetai Brotherson apporte ici un souffle nouveau à la littérature du Pacifique, tout en se désenclavant de cette appartenance ethnique grâce à un texte universel, empreint de symbolique, reflet de traditions et de héros oubliés. Le ton marqué par l’humour et la subtilité métaphorique ne sert qu’à insister sur le besoin de résilience et de reconstruction d’un peuple aliéné, ‘amnésique chantant la mémoire qui ne meurt jamais’"
La réédition propose le texte original. Seuls le format et la couverture de l’ouvrage ont changé. Il est plus souple et sans doute plus confortable à lire. Quant à la couverture, il s’agit d’une photographie de Moetai Brotherson prise au mont Marau. "Et ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’en arrivant en haut nous avons constaté que nous avions oublié les allumettes! "
Pratique
Disponible au showroom de Papeava à Fare Ute.
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Contacts
Tél. : 40 50 95 95
Mail : contact@uventdesiles.pf
FB : Au Vent des Îles – Le Showroom
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