Le Président et le Ministre du Tourisme ont reçu le co-président de Starwood pour l’Amérique


Le Président de la Polynésie française, Gaston Flosse, et le Ministre du Tourisme, Geffry Salmon, ont reçu, mercredi, durant près d’une heure, Sergio Rivera, co-président de la division Amérique de Starwood.
Starwood Hotels & Resorts Worldwide, Inc. est l'entreprise hôtelière haut de gamme la plus représentée dans le paysage touristique mondial. Avec plus de 1,146 hôtels et complexes, et 171,000 employés, elle regroupe 9 enseignes très réputées (dont St Régis, Sheraton, Le Méridien, Westin, W Hotels pour ne citer qu’elles).

Sergio Rivera a pu expliquer au Président les taches qu’il lui incombait de mener à bien en tant que responsable d’une telle entreprise, ainsi que les différentes opérations de Starwood notamment pour la zone nord-américaine. Auparavant, et toujours dans la même société, M. Rivera a eu pour fonction de couvrir l'exploitation, les enseignes, la promotion immobilière, les finances, le design et les relations avec les clients et les propriétaires. Il s’agit de sa première visite en Polynésie. Il a déclaré que le groupe avait pour intention à moyen terme de réinvestir en Polynésie, avec la marque Sheraton, qui a disparu du paysage local depuis 2009.

Au cours de son entretien, Sergio Rivera a également émis quelques suggestions pour le développement d’une véritable industrie touristique en Polynésie française. Il a notamment insisté sur la nécessité de construire un nombre important chambres, ainsi que d’ouvrir le ciel aux compagnies aériennes. Il a également rappelé qu’il était important pour le Pays de pouvoir gérer ses plateformes aéroportuaires et d’ouvrir ses frontières aux investisseurs. Le responsable de Starwood a donné l’exemple de Punta Cana, en République Dominicaine qui, il y a 15 ans, était à peine un village et qui compte aujourd’hui 30 000 chambres, 12 parcours de golf, avec un des aéroports des plus utilisés de la région et des vols directs en provenance d’un grand nombre de villes, aussi bien asiatiques, américaines, canadiennes qu’européennes (2 vols directs journaliers en provenance de Moscou).

Sergio Rivera a également cité l’exemple de Dubai, qu’il considère aujourd’hui comme « un carrefour du monde » alors que la ville se résumait pour, ainsi dire, à « un chameau, un palmier et du sable » il y a 20 ans. Dubai, c’est selon lui avant tout la vision d’un homme qui a su ouvrir sa ville au monde, instaurer des prix compétitifs, construire des hôtels, des centres commerciaux (les plus grands du monde aujourd’hui), et enfin des résidences et des appartements de luxe en vente libre. Il a enfin expliqué l’importance du marché chinois dans le tourisme mondial. La construction simultanée de 100 hôtels en Chine, uniquement pour le groupe Starwood, a été lancée. Et, à titre d’exemple, dans la région Pacifique, Waikiki reçoit aujourd’hui 3000 touristes chinois par semaine.

En ce qui concerne la Polynésie, Sergio Rivera a insisté sur le fait que les bungalows sur l’eau qui ont fait le charme des hôtels polynésiens jusqu’à présent, en attirant une certaine clientèle, se retrouvaient également désormais aux Maldives, au Panama, au Honduras, aux Bahamas, en Indonésie, aux Philippines, ou encore au Costa Rica, et ce avec des prix bien moins élevés. « Ce qu’il faut dans notre monde interconnecté », a-t-il poursuivi, « c’est un second souffle, créer en un seul endroit une densité touristique avec un auditorium, des espaces commerciaux, des activités, des restaurants et différents hôtels. ». Il s’est ainsi félicité du projet « Tahiti Mahana Beach » lancé par le gouvernement et a exprimé son souhait de pouvoir y participer, d’une manière ou d’une autre.

Rédigé par communiqué de la Présidence le Jeudi 11 Juillet 2013 à 13:59 | Lu 1073 fois