Crédit Jung Yeon-je / AFP
Sydney, Australie | AFP | mardi 11/06/2024 - Le Premier ministre chinois, Li Qiang, effectuera une visite en Australie ce week-end, a annoncé mardi le Premier ministre australien, Anthony Albanese, au moment où les deux pays voient leurs relations commerciales s'améliorer.
Ce voyage de quatre jours, qui débutera samedi, intervient après que Pékin a levé la plupart des barrières commerciales aux exportations australiennes, notamment de charbon, bois, orge et vin.
"La visite du premier ministre Li Qiang en Australie est une occasion importante d'échanger directement sur des questions clés pour nos deux nations", a déclaré M. Albanese.
"La Chine est le premier partenaire commercial de l'Australie et nos relations économiques continuent d'apporter des avantages substantiels à nos deux pays", a-t-il noté.
M. Li doit également se rendre en Nouvelle-Zélande dans le courant de la semaine. Ce voyage officiel sera l' occasion d'un "échange de points de vues approfondi" sur les relations bilatérales "et sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.
Le déplacement en Australie sera quant à lui l'occasion de "renforcer la compréhension et la confiance mutuelle, d'approfondir une coopération pragmatique et de construire conjointement un partenariat stratégique global (...) plus mature, plus stable et plus fructueux", a-t-il ajouté.
La Chine et l'Australie étaient ces dernières années à couteaux tirés, en particulier depuis une demande australienne d'enquête en 2020 sur l'origine de la pandémie de Covid-19, que Pékin estimait politique, et la décision de Canberra d'exclure l'équipementier Huawei de son réseau 5G.
La Chine avait alors relevé ses taxes sur nombre de produits australiens, en particulier le vin, le boeuf et l'orge.
La plupart de ces surtaxes ont été levées à la faveur d'un réchauffement des relations depuis l'arrivée des travaillistes au pouvoir à Canberra.
M. Albanese a été reçu avec faste à Pékin en novembre dernier, le président Xi Jinping promettant que les deux pays pourraient devenir des "partenaires de confiance".
En matière de défense, cependant, l'Australie privilégie une alliance étroite avec les États-Unis, pour contrer l'influence diplomatique et militaire croissante de la Chine dans le Pacifique.
"L'Australie continue d'entretenir des relations stables et directes avec la Chine, en privilégiant le dialogue", a déclaré M. Albanese.
"Nous coopérerons là où nous le pouvons, nous serons en désaccord là où nous le devons et nous nous engagerons dans le sens de notre intérêt national", a-t-il développé.
Dans le Pacifique Sud, Canberra et Washington oeuvrent à renforcer leurs liens avec les nations insulaires, après la signature d'un accord de sécurité secret entre Pékin et les îles Salomon en 2022.
Peu peuplées, les îles du Pacifique sont riches en ressources naturelles et ont une position stratégique qui pourrait s'avérer cruciale en cas de conflit militaire à Taïwan.
La Chine a vivement critiqué le pacte de sécurité Aukus, signé par l'Australie avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
L'accord comprend notamment la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire. Pékin y voit une menace pour sa sécurité, et une violation des règles de non-prolifération nucléaire.
Ce voyage de quatre jours, qui débutera samedi, intervient après que Pékin a levé la plupart des barrières commerciales aux exportations australiennes, notamment de charbon, bois, orge et vin.
"La visite du premier ministre Li Qiang en Australie est une occasion importante d'échanger directement sur des questions clés pour nos deux nations", a déclaré M. Albanese.
"La Chine est le premier partenaire commercial de l'Australie et nos relations économiques continuent d'apporter des avantages substantiels à nos deux pays", a-t-il noté.
M. Li doit également se rendre en Nouvelle-Zélande dans le courant de la semaine. Ce voyage officiel sera l' occasion d'un "échange de points de vues approfondi" sur les relations bilatérales "et sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.
Le déplacement en Australie sera quant à lui l'occasion de "renforcer la compréhension et la confiance mutuelle, d'approfondir une coopération pragmatique et de construire conjointement un partenariat stratégique global (...) plus mature, plus stable et plus fructueux", a-t-il ajouté.
La Chine et l'Australie étaient ces dernières années à couteaux tirés, en particulier depuis une demande australienne d'enquête en 2020 sur l'origine de la pandémie de Covid-19, que Pékin estimait politique, et la décision de Canberra d'exclure l'équipementier Huawei de son réseau 5G.
La Chine avait alors relevé ses taxes sur nombre de produits australiens, en particulier le vin, le boeuf et l'orge.
La plupart de ces surtaxes ont été levées à la faveur d'un réchauffement des relations depuis l'arrivée des travaillistes au pouvoir à Canberra.
M. Albanese a été reçu avec faste à Pékin en novembre dernier, le président Xi Jinping promettant que les deux pays pourraient devenir des "partenaires de confiance".
En matière de défense, cependant, l'Australie privilégie une alliance étroite avec les États-Unis, pour contrer l'influence diplomatique et militaire croissante de la Chine dans le Pacifique.
"L'Australie continue d'entretenir des relations stables et directes avec la Chine, en privilégiant le dialogue", a déclaré M. Albanese.
"Nous coopérerons là où nous le pouvons, nous serons en désaccord là où nous le devons et nous nous engagerons dans le sens de notre intérêt national", a-t-il développé.
Dans le Pacifique Sud, Canberra et Washington oeuvrent à renforcer leurs liens avec les nations insulaires, après la signature d'un accord de sécurité secret entre Pékin et les îles Salomon en 2022.
Peu peuplées, les îles du Pacifique sont riches en ressources naturelles et ont une position stratégique qui pourrait s'avérer cruciale en cas de conflit militaire à Taïwan.
La Chine a vivement critiqué le pacte de sécurité Aukus, signé par l'Australie avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
L'accord comprend notamment la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire. Pékin y voit une menace pour sa sécurité, et une violation des règles de non-prolifération nucléaire.