Paris, France | AFP | mercredi 03/05/2017 - Marine Le Pen, candidate FN au second tour de la présidentielle, a affirmé que "le retour à l'emploi" était nécessaire pour rendre effective, "probablement à la fin du quinquennat", la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations, qu'elle prévoyait jusque-là presque immédiate.
"Elle sera effective probablement à la fin du quinquennat parce que nous devons évidemment mettre en oeuvre le retour à l'emploi", a-t-elle affirmé mardi soir dans l'émission "Facebook Lounge" de LCI.
"Vous comprenez bien que cette retraite à 60 ans, il faut qu'on la finance par l'emploi", a encore dit Mme Le Pen.
"Moi, j'essaie et j'essaierai de faire en sorte qu'à la mi-quinquennat, on arrive à ça. En tout cas, à la fin du quinquennat, ça sera fait, c'est sûr", a promis la candidate.
Le 11 avril, Mme Le Pen avait présenté, dans une vidéo, les "10 mesures concrètes, d’effet immédiat sur votre quotidien", qu'elle prendrait "dans les deux premiers mois de (son) mandat", "tout de suite". Le "rétablissement de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation" figurait parmi ces mesures.
Aujourd’hui, un salarié du privé peut partir à la retraite à 62 ans s'il a cotisé 41,5 ans (une durée progressivement allongée à 43 ans pour la génération 1973).
Pour la candidate du Front national, "on culpabilise souvent les Français en disant +ça coûte une fortune+" le retour à la retraite à 60 ans". "En réalité, ça coûte 17 milliards d'euros. Une baisse de trois points du chômage, c'est 25 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat", selon elle.
La proposition de Mme Le Pen sur la retraite a été régulièrement critiquée, notamment par la droite ou par le patron du Medef Pierre Gattaz.
Au FN, certains responsables avaient assuré que cette idée n'était pas frontiste, comme le trésorier Wallerand de Saint Just en décembre 2015: "Il n'y a jamais eu dans le programme du Front national de retour à la retraite à 60 ans".
Un dirigeant FN avait déclaré à l'AFP que les frontistes "entretenaient volontairement le flou" pour une modification éventuelle du programme, qui n'a pas été retenue.
Mme Le Pen laissait toutefois ouverte la possibilité d'un allongement de la durée du travail. "Si, en ayant fait tous (ces efforts), on s'aperçoit qu'il y a encore un problème avec le système des retraites, je me tournerai vers les Français et je leur dirai +J'ai fait tout ce qui est nécessaire, là je suis obligée de me tourner vers vous pour faire un effort+", avait-elle dit en mars.
"Sortie de l'€ (euro, ndlr), retraite à 60 ans... C'est la valse-hésitation au FN. Comment voter pour une candidate qui se renie avec autant de cynisme ?" a tweeté mercredi l'ancien Premier ministre et actuel maire LR de Bordeaux Alain Juppé.
"Elle sera effective probablement à la fin du quinquennat parce que nous devons évidemment mettre en oeuvre le retour à l'emploi", a-t-elle affirmé mardi soir dans l'émission "Facebook Lounge" de LCI.
"Vous comprenez bien que cette retraite à 60 ans, il faut qu'on la finance par l'emploi", a encore dit Mme Le Pen.
"Moi, j'essaie et j'essaierai de faire en sorte qu'à la mi-quinquennat, on arrive à ça. En tout cas, à la fin du quinquennat, ça sera fait, c'est sûr", a promis la candidate.
Le 11 avril, Mme Le Pen avait présenté, dans une vidéo, les "10 mesures concrètes, d’effet immédiat sur votre quotidien", qu'elle prendrait "dans les deux premiers mois de (son) mandat", "tout de suite". Le "rétablissement de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation" figurait parmi ces mesures.
Aujourd’hui, un salarié du privé peut partir à la retraite à 62 ans s'il a cotisé 41,5 ans (une durée progressivement allongée à 43 ans pour la génération 1973).
Pour la candidate du Front national, "on culpabilise souvent les Français en disant +ça coûte une fortune+" le retour à la retraite à 60 ans". "En réalité, ça coûte 17 milliards d'euros. Une baisse de trois points du chômage, c'est 25 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat", selon elle.
La proposition de Mme Le Pen sur la retraite a été régulièrement critiquée, notamment par la droite ou par le patron du Medef Pierre Gattaz.
Au FN, certains responsables avaient assuré que cette idée n'était pas frontiste, comme le trésorier Wallerand de Saint Just en décembre 2015: "Il n'y a jamais eu dans le programme du Front national de retour à la retraite à 60 ans".
Un dirigeant FN avait déclaré à l'AFP que les frontistes "entretenaient volontairement le flou" pour une modification éventuelle du programme, qui n'a pas été retenue.
Mme Le Pen laissait toutefois ouverte la possibilité d'un allongement de la durée du travail. "Si, en ayant fait tous (ces efforts), on s'aperçoit qu'il y a encore un problème avec le système des retraites, je me tournerai vers les Français et je leur dirai +J'ai fait tout ce qui est nécessaire, là je suis obligée de me tourner vers vous pour faire un effort+", avait-elle dit en mars.
"Sortie de l'€ (euro, ndlr), retraite à 60 ans... C'est la valse-hésitation au FN. Comment voter pour une candidate qui se renie avec autant de cynisme ?" a tweeté mercredi l'ancien Premier ministre et actuel maire LR de Bordeaux Alain Juppé.