Tahiti, le 13 novembre 2024 – Ce jeudi, à l'assemblée, Nuihau Laurey compte interpeller le gouvernement sur la volonté réelle de l'exécutif de contrôler les dépenses publiques. Dans son viseur, un projet d'arrêté pour autoriser l'acquisition d'un ensemble immobilier à Punaauia (ex domaine Ravel) pour la modique somme d'un milliard de francs, alors même que le Pays dispose déjà de “plusieurs milliers d'hectares” dont il ne fait rien.
La question de la réduction, ou du moins de la maîtrise et du contrôle de la dépense publique, est le cheval de bataille de celui qui fut ministre des Finances, Nuihau Laurey. Ce n'est pas nouveau et l'élu non inscrit Ahip interpelle régulièrement le gouvernement sur le sujet. Après avoir dénoncé, le mois dernier, le coût exorbitant que représente la masse salariale dans l'administration, il compte en remettre une couche ce jeudi à Tarahoi, à l'occasion des questions orales. C'est de foncier qu'il s'agit cette fois.
Le 6 novembre dernier, le gouvernement a transmis pour avis à la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l'assemblée, un projet d'arrêté l'autorisant à acquérir un ensemble immobilier à Punaauia aux consorts Panek (appartenant précédemment à Bill Ravel) pour un milliard de francs. Un domaine comprenant 22 parcelles de 833 861 hectares à Te Maru Ata. Cette décision est “incompréhensible” pour Nuihau Laurey qui estime que la justification de cette dépense est “plus qu'évasive”.
Il a pris sa calculette et explique en outre que cette somme représente “plus que le budget cumulé” de plusieurs établissements comme l'institut Louis-Malardé, le Cesec, le Musée de Tahiti et des îles, ou encore la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire. “En dépensant sans compter, le gouvernement nous condamne à de nouvelles hausses d'impôts”, prédit l'élu non inscrit qui demande au président du Pays de sortir des “généralités habituelles et des discours plats” pour dire s'il a réellement la “volonté de contrôler les dépenses publiques et si oui, comment”.
La question de la réduction, ou du moins de la maîtrise et du contrôle de la dépense publique, est le cheval de bataille de celui qui fut ministre des Finances, Nuihau Laurey. Ce n'est pas nouveau et l'élu non inscrit Ahip interpelle régulièrement le gouvernement sur le sujet. Après avoir dénoncé, le mois dernier, le coût exorbitant que représente la masse salariale dans l'administration, il compte en remettre une couche ce jeudi à Tarahoi, à l'occasion des questions orales. C'est de foncier qu'il s'agit cette fois.
Le 6 novembre dernier, le gouvernement a transmis pour avis à la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l'assemblée, un projet d'arrêté l'autorisant à acquérir un ensemble immobilier à Punaauia aux consorts Panek (appartenant précédemment à Bill Ravel) pour un milliard de francs. Un domaine comprenant 22 parcelles de 833 861 hectares à Te Maru Ata. Cette décision est “incompréhensible” pour Nuihau Laurey qui estime que la justification de cette dépense est “plus qu'évasive”.
Il a pris sa calculette et explique en outre que cette somme représente “plus que le budget cumulé” de plusieurs établissements comme l'institut Louis-Malardé, le Cesec, le Musée de Tahiti et des îles, ou encore la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire. “En dépensant sans compter, le gouvernement nous condamne à de nouvelles hausses d'impôts”, prédit l'élu non inscrit qui demande au président du Pays de sortir des “généralités habituelles et des discours plats” pour dire s'il a réellement la “volonté de contrôler les dépenses publiques et si oui, comment”.