PAPEETE, 8 décembre 2017 - Le Pays et l’Etat ont signé quatre conventions de programmation pour le cofinancement d’investissements structurants en 2018. Cette programmation qualifiée d’"historique" porte sur 16,7 milliards de projets dont 10 milliards financés par l’Etat.
Jeudi soir, l’assemblée de la Polynésie française adoptait le budget primitif du Pays pour l’exercice 2018. Dès le lendemain matin, vendredi, quatre instances ont été réunies à la Présidence, afin d’examiner les projets structurants cofinancés par l’État en 2018 : le comité de pilotage du contrat de projets 2015-2020 relatifs aux investissements entrant dans le champ de compétence de la Polynésie française ; le comité de pilotage du troisième instrument financier, portant sur les investissements prioritaires en infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux ; le comité de pilotage de la convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer (convention "oncologie") ; le comité de suivi de l’appui de l’État aux constructions scolaires publiques du second degré (convention Éducation).
Au total, ces programmations s’élèvent à 16,7 milliards Fcfp dont près de 10 milliards Fcfp financés par l’État.
"La très bonne collaboration entre le Pays et l’Etat permet à nos services de travailler vite", a souligné René Bidal, vendredi. "Non seulement nous avons programmé les quatre comités en même temps – ce qui n’avait jamais été fait jusqu’à présent – ; mais nous les avons programmés avant même que la loi de finance 2018 ne soit votée (…) pour être prêts à engager ce que nous venons de signer dès le mois de janvier".
Le haut-commissaire a surtout insisté sur la possibilité dorénavant offerte, grâce à l’existence de schémas directeurs "d’inscrire ces efforts financiers annuels dans une programmation pluriannuelle". Grâce aux schémas directeurs "nous avons pu faire une analyse des besoins et voir dans quels délais nous pouvions inscrire ces efforts. Tout cela est parfaitement dans la ligne de ce que l’Etat souhaite pour ce territoire. Je suis très heureux que l’on puisse travailler de cette façon et que nos services puissent avancer beaucoup plus vite", a-t-il dit.
"Les choses se présentent bien pour 2018", a constaté Edouard Fritch. "Vous allez voir que dès le début de l’année, du fait de la programmation pluriannuelle nous allons pouvoir lancer les chantiers, alors que dans les années précédentes il nous fallait attendre jusqu’en mars. Là, ça va bouger parce que les financements suivent". Le président de la Polynésie française a réfuté toute velléité d’attentisme, à l’approche des élections territoriales d’avril 2018 : "Surtout pas ! Nous devons assurer la continuité du service public et des investissements. On ne va pas s’arrêter parce que des élections approchent ; on ne va pas non plus accélérer outrageusement le rythme".
Jeudi soir, l’assemblée de la Polynésie française adoptait le budget primitif du Pays pour l’exercice 2018. Dès le lendemain matin, vendredi, quatre instances ont été réunies à la Présidence, afin d’examiner les projets structurants cofinancés par l’État en 2018 : le comité de pilotage du contrat de projets 2015-2020 relatifs aux investissements entrant dans le champ de compétence de la Polynésie française ; le comité de pilotage du troisième instrument financier, portant sur les investissements prioritaires en infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux ; le comité de pilotage de la convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer (convention "oncologie") ; le comité de suivi de l’appui de l’État aux constructions scolaires publiques du second degré (convention Éducation).
Au total, ces programmations s’élèvent à 16,7 milliards Fcfp dont près de 10 milliards Fcfp financés par l’État.
"La très bonne collaboration entre le Pays et l’Etat permet à nos services de travailler vite", a souligné René Bidal, vendredi. "Non seulement nous avons programmé les quatre comités en même temps – ce qui n’avait jamais été fait jusqu’à présent – ; mais nous les avons programmés avant même que la loi de finance 2018 ne soit votée (…) pour être prêts à engager ce que nous venons de signer dès le mois de janvier".
Le haut-commissaire a surtout insisté sur la possibilité dorénavant offerte, grâce à l’existence de schémas directeurs "d’inscrire ces efforts financiers annuels dans une programmation pluriannuelle". Grâce aux schémas directeurs "nous avons pu faire une analyse des besoins et voir dans quels délais nous pouvions inscrire ces efforts. Tout cela est parfaitement dans la ligne de ce que l’Etat souhaite pour ce territoire. Je suis très heureux que l’on puisse travailler de cette façon et que nos services puissent avancer beaucoup plus vite", a-t-il dit.
"Les choses se présentent bien pour 2018", a constaté Edouard Fritch. "Vous allez voir que dès le début de l’année, du fait de la programmation pluriannuelle nous allons pouvoir lancer les chantiers, alors que dans les années précédentes il nous fallait attendre jusqu’en mars. Là, ça va bouger parce que les financements suivent". Le président de la Polynésie française a réfuté toute velléité d’attentisme, à l’approche des élections territoriales d’avril 2018 : "Surtout pas ! Nous devons assurer la continuité du service public et des investissements. On ne va pas s’arrêter parce que des élections approchent ; on ne va pas non plus accélérer outrageusement le rythme".