PAPEETE, 2 juillet 2019 - Le gouvernement a gardé le silence lundi et mardi, après l'échéance du dernier report de délai laissé au groupement Taitiaki Tagaloa pour présenter "toutes les garanties légales et financières" demandées dans le cadre du protocole d'engagement d'août 2018 pour la construction du Village tahitien. Selon toute vraisemblance, le groupement est aujourd'hui hors-jeu pour le projet.
Lauréat de l'appel d'offres pour la première tranche de la réalisation du Village tahitien, le groupement Kaitiaki Tagaloa avait été choisi en avril 2018 pour construire et exploiter les quatre hôtels et les deux résidences en condominium de ce projet de complexe touristique à Punaauia. A la clé : une capacité de 1 550 unités d’hébergement nouvelles d'ici 6 à 8 ans.
Déjà repoussé à deux reprises, la "dead-line" fixée par le Pays pour permettre au groupement de se positionner définitivement sur le projet était fixée au 30 juin 2019. Interrogé lundi et mardi, le gouvernement a promis une communication officielle de TNAD sur le sujet, que nous attendions toujours mardi soir à l'heure où nous mettions sous presse. Mardi matin, Radio 1 annonçait cependant déjà l'incapacité de Kaitiaki Tagaloa à réunir les fonds nécessaires au vaste projet de complexe touristique.
"La solidité financière de ce groupement" était pourtant mise en avant début avril 2018 par le vice-président Teva Rohfritsch, pour justifier le choix de ce postulant à l'issue de l’appel à candidature international ouvert quelques mois plus tôt. Force est de constater, aujourd'hui, que le groupement lauréat rencontre de toute évidence des difficultés à réunir les garanties financières lui permettant d'assumer cet investissement évalué à 73 milliards de Fcfp.
Début mai 2019 déjà, les éléments justifiant la garantie financière de 1% de l’investissement total ne satisfaisaient pas totalement le maître d’ouvrage, TNAD : "ils ont déposé des éléments qui méritent des vérifications et qui à nos yeux ne sont pas suffisants en termes de garantie." Ce dépôt de garantie était pourtant au nombre des conditions de départ posées dès août 2018.
Selon les informations de nos confrères de Radio 1, la problématique rencontrée par le groupement Kaitiaki Tagaloa pour finaliser son montage financier est aujourd'hui liée aux difficultés rencontrées par Tuku Morgan, agissant en qualité d’apporteur d’affaires par le truchement de sa société Iwi International, à convaincre les confédérations de tribus maori (iwi), et notamment la deuxième plus riche d’entre elles, le iwi Waikato-Tainui, et sa filiale de développement immobilier Kaitiaki Property, à investir dans le projet Village tahitien.
La SCP Tagaloa du Samoan Frederick Grey, l’autre partenaire financier du groupement Kaitiaki Tagaloa, n’est de toute évidence pas en capacité de compenser la défection des investisseurs néo-zélandais dans le tour de table qui devait rassembler l’investissement de 73 milliards de francs du Village tahitien.
Fin mars 2019, l’établissement TNAD, maître d’ouvrage du projet de complexe touristique Village tahitien, avait décidé de rallonger de 45 jours la période de 200 jours donnée à Kaitiaki Tagaloa en août 2018. Début mai, le groupement avait formulé une demande de délai supplémentaire afin d’élargir le tour de table à d’autres tribus maori, face aux réticences de Waikato-Tainui. Ce nouveau délai courrait jusqu'au 30 juin. Il est arrivé à échéance dimanche, et semble avoir été vain.
En prévision de cette éventualité, l'établissement TNAD avait annoncé, en mai dernier, la possibilité de relancer un appel à candidatures "en version allégée" pour le choix de nouveaux investisseurs, y-compris au plan local, en cas de défection du groupement Kaitiaki Tagaloa. Il semble que c’est vers cela que doivent dorénavant s'orienter le projet. Une situation d'échec face à laquelle la vice-présidence, en charge de la supervision de ce grand projet d'investissement, n'a pas souhaité communiquer en début de semaine. Pas même par le truchement de TNAD, comme cela avait été le cas en mai dernier.
Lauréat de l'appel d'offres pour la première tranche de la réalisation du Village tahitien, le groupement Kaitiaki Tagaloa avait été choisi en avril 2018 pour construire et exploiter les quatre hôtels et les deux résidences en condominium de ce projet de complexe touristique à Punaauia. A la clé : une capacité de 1 550 unités d’hébergement nouvelles d'ici 6 à 8 ans.
Déjà repoussé à deux reprises, la "dead-line" fixée par le Pays pour permettre au groupement de se positionner définitivement sur le projet était fixée au 30 juin 2019. Interrogé lundi et mardi, le gouvernement a promis une communication officielle de TNAD sur le sujet, que nous attendions toujours mardi soir à l'heure où nous mettions sous presse. Mardi matin, Radio 1 annonçait cependant déjà l'incapacité de Kaitiaki Tagaloa à réunir les fonds nécessaires au vaste projet de complexe touristique.
"La solidité financière de ce groupement" était pourtant mise en avant début avril 2018 par le vice-président Teva Rohfritsch, pour justifier le choix de ce postulant à l'issue de l’appel à candidature international ouvert quelques mois plus tôt. Force est de constater, aujourd'hui, que le groupement lauréat rencontre de toute évidence des difficultés à réunir les garanties financières lui permettant d'assumer cet investissement évalué à 73 milliards de Fcfp.
Début mai 2019 déjà, les éléments justifiant la garantie financière de 1% de l’investissement total ne satisfaisaient pas totalement le maître d’ouvrage, TNAD : "ils ont déposé des éléments qui méritent des vérifications et qui à nos yeux ne sont pas suffisants en termes de garantie." Ce dépôt de garantie était pourtant au nombre des conditions de départ posées dès août 2018.
Selon les informations de nos confrères de Radio 1, la problématique rencontrée par le groupement Kaitiaki Tagaloa pour finaliser son montage financier est aujourd'hui liée aux difficultés rencontrées par Tuku Morgan, agissant en qualité d’apporteur d’affaires par le truchement de sa société Iwi International, à convaincre les confédérations de tribus maori (iwi), et notamment la deuxième plus riche d’entre elles, le iwi Waikato-Tainui, et sa filiale de développement immobilier Kaitiaki Property, à investir dans le projet Village tahitien.
La SCP Tagaloa du Samoan Frederick Grey, l’autre partenaire financier du groupement Kaitiaki Tagaloa, n’est de toute évidence pas en capacité de compenser la défection des investisseurs néo-zélandais dans le tour de table qui devait rassembler l’investissement de 73 milliards de francs du Village tahitien.
Fin mars 2019, l’établissement TNAD, maître d’ouvrage du projet de complexe touristique Village tahitien, avait décidé de rallonger de 45 jours la période de 200 jours donnée à Kaitiaki Tagaloa en août 2018. Début mai, le groupement avait formulé une demande de délai supplémentaire afin d’élargir le tour de table à d’autres tribus maori, face aux réticences de Waikato-Tainui. Ce nouveau délai courrait jusqu'au 30 juin. Il est arrivé à échéance dimanche, et semble avoir été vain.
En prévision de cette éventualité, l'établissement TNAD avait annoncé, en mai dernier, la possibilité de relancer un appel à candidatures "en version allégée" pour le choix de nouveaux investisseurs, y-compris au plan local, en cas de défection du groupement Kaitiaki Tagaloa. Il semble que c’est vers cela que doivent dorénavant s'orienter le projet. Une situation d'échec face à laquelle la vice-présidence, en charge de la supervision de ce grand projet d'investissement, n'a pas souhaité communiquer en début de semaine. Pas même par le truchement de TNAD, comme cela avait été le cas en mai dernier.