PAPEETE, 16 novembre 2016 - Le gouvernement autorise la vente sur place des 122 mètres cubes de graviers de Hao retenus sur le quai de Rikitea, aux Gambier, depuis le 28 octobre dernier. L’antenne locale de l’association 193 est fermement opposée et annonce le renforcement de son blocage, mercredi matin.
"On l’a très mal pris", a déclaré mercredi matin Jerry Gooding, le président de la section des Gambier de l’association 193. Depuis le déchargement à Rikitea des 122 mètres cubes de graviers en provenance de Hao, 28 octobre dernier, l’association 193 s’oppose à l’utilisation de ces matériaux sur l’île des Gambier et demande son rapatriement à Hao. Depuis bientôt trois semaines, le chargement est maintenu bloqué à quai par plusieurs véhicules. Le barrage a été renforcé dans la matinée.
Car le gouvernement a pris mercredi dernier un arrêté autorisant la cession de ces agrégats à un entrepreneur local. La décision, prise lors du Conseil des ministres la semaine dernière, a été publiée dans le journal officiel du 15 novembre, comme l’ont constaté nos confrères de Radio 1 mardi : "Est autorisée la cession des agrégats acheminés par la direction de l'équipement de Hao à Rikitea et stockés sur le quai de Rikitea. Le prix de cette cession est fixé à 6 200 Fcfp le big bag de 1 mètre cube".
Ces matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, elle-même base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y craint la présence probable de polluants d’origine industrielle en dépit des multiples démentis faits par le Pays.
Selon les informations recueillies sur place, cette vente d'agrégats pourrait se faire au bénéfice d’une entreprise perlicole de Mangareva qui envisage de les utiliser pour la fabrication de corps-morts.
Ces matériaux avaient été livrés sur place pour servir à la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal de Rikitea, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout". Pour l'instant ce chantier est compromis.
"On l’a très mal pris", a déclaré mercredi matin Jerry Gooding, le président de la section des Gambier de l’association 193. Depuis le déchargement à Rikitea des 122 mètres cubes de graviers en provenance de Hao, 28 octobre dernier, l’association 193 s’oppose à l’utilisation de ces matériaux sur l’île des Gambier et demande son rapatriement à Hao. Depuis bientôt trois semaines, le chargement est maintenu bloqué à quai par plusieurs véhicules. Le barrage a été renforcé dans la matinée.
Car le gouvernement a pris mercredi dernier un arrêté autorisant la cession de ces agrégats à un entrepreneur local. La décision, prise lors du Conseil des ministres la semaine dernière, a été publiée dans le journal officiel du 15 novembre, comme l’ont constaté nos confrères de Radio 1 mardi : "Est autorisée la cession des agrégats acheminés par la direction de l'équipement de Hao à Rikitea et stockés sur le quai de Rikitea. Le prix de cette cession est fixé à 6 200 Fcfp le big bag de 1 mètre cube".
Ces matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, elle-même base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y craint la présence probable de polluants d’origine industrielle en dépit des multiples démentis faits par le Pays.
Selon les informations recueillies sur place, cette vente d'agrégats pourrait se faire au bénéfice d’une entreprise perlicole de Mangareva qui envisage de les utiliser pour la fabrication de corps-morts.
Ces matériaux avaient été livrés sur place pour servir à la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal de Rikitea, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout". Pour l'instant ce chantier est compromis.