PAPEETE, lundi 26 août 2013 - "Ah, enfin !", soupire Gaston Flosse en survolant l’acte de vente que viennent de ratifier Marcel Tuihani, pour le compte du Pays et Christophe Faure, directeur Polynésie du groupe hôtelier Accor.
Le transfert de propriété du foncier de l’ancien hôtel Maeva Beach a été acté en marge du pré-conseil des ministres, lundi 26 août à la Présidence. Le Pays acquière cette parcelle de 7,8 hectares en bord de mer au PK 7 à Punaauia pour la somme de 950 millions Fcfp, soit un peu moins de 11 200 francs le mètre carré.
Le montant sera libéré sur 3 exercices, moyennant le versement de 450 millions à la signature de l’acte, puis le versement de deux annuités de 250 millions assortis de 2% d’intérêt annuel.
Le maire de Punaauia, Rony Tumahai qui avait menacé de préempter a finalement renoncé à faire usage de ce droit de priorité, pour l'acquisition du site de l’ancien Sofitel Maeva Beach : "Je ne souhaite pas freiner ce projet. (…) Le dialogue est restauré maintenant entre le Pays et la commune. On ne va pas se livrer à des batailles stériles".
Cette acquisition foncière porte à 52,8 hectares l’emprise domaniales dans la zone, dont 32,3 en bord de mer, entre la pointe Tata’a (Intercontinental Tahiti) et la marina Taina, incluant les zones Bel Air, Artisanat et Outumaoro plage.
"On va maintenant pouvoir lancer les études, à commencer par un appel à candidatures en direction des cabinets d’architectes qui pourraient être intéressés par ce projet d’aménagement", a aussi annoncé Gaston Flosse à la presse.
Le Pays entend mettre à disposition son assise foncière sur la zone pour permettre la réalisation d’un vaste complexe touristique, le Mahana Beach, au moyen d’une concession d’aménagement en partenariat avec des investisseurs privés : trois à quatre hôtels, près de 1 200 chambres, un palais des congrès, un auditorium, "un market place", des magasins de luxe, un agrandissement de la marina, une promenade en bord de mer allant de la pointe Tata’a jusqu’à la marina Taina. A l’horizon 2018-2020, l’investissement est estimé entre 80 et 100 milliards Fcfp sur fonds privés.
Au préalable, la barre hôtelière de 200 chambres de l’ancien Sofitel Maeva Beach doit être démolie fin 2013 tandis qu’un remblai de 18 hectares sera gagné sur le lagon avec un haussement du niveau du sol de près de 2 mètres sur toute la frange littorale détenue par le Pays.
Au plan législatif, le projet de loi du Pays "portant mesures d'urgence en faveur de la relance du bâtiment et des travaux publics" est soumis mardi 27 août à l’avis de l’Assemblée de Polynésie française afin de permettre les "partenariats public-privé".
Le texte introduit et précise trois nouveaux dispositifs offerts à la puissance publique dans ses relations contractuelles avec le privé : la concession d’aménagement ; le bail emphytéotique administratif ; et le crédit-bail sur le domaine public.
Le transfert de propriété du foncier de l’ancien hôtel Maeva Beach a été acté en marge du pré-conseil des ministres, lundi 26 août à la Présidence. Le Pays acquière cette parcelle de 7,8 hectares en bord de mer au PK 7 à Punaauia pour la somme de 950 millions Fcfp, soit un peu moins de 11 200 francs le mètre carré.
Le montant sera libéré sur 3 exercices, moyennant le versement de 450 millions à la signature de l’acte, puis le versement de deux annuités de 250 millions assortis de 2% d’intérêt annuel.
Le maire de Punaauia, Rony Tumahai qui avait menacé de préempter a finalement renoncé à faire usage de ce droit de priorité, pour l'acquisition du site de l’ancien Sofitel Maeva Beach : "Je ne souhaite pas freiner ce projet. (…) Le dialogue est restauré maintenant entre le Pays et la commune. On ne va pas se livrer à des batailles stériles".
Cette acquisition foncière porte à 52,8 hectares l’emprise domaniales dans la zone, dont 32,3 en bord de mer, entre la pointe Tata’a (Intercontinental Tahiti) et la marina Taina, incluant les zones Bel Air, Artisanat et Outumaoro plage.
"On va maintenant pouvoir lancer les études, à commencer par un appel à candidatures en direction des cabinets d’architectes qui pourraient être intéressés par ce projet d’aménagement", a aussi annoncé Gaston Flosse à la presse.
Le Pays entend mettre à disposition son assise foncière sur la zone pour permettre la réalisation d’un vaste complexe touristique, le Mahana Beach, au moyen d’une concession d’aménagement en partenariat avec des investisseurs privés : trois à quatre hôtels, près de 1 200 chambres, un palais des congrès, un auditorium, "un market place", des magasins de luxe, un agrandissement de la marina, une promenade en bord de mer allant de la pointe Tata’a jusqu’à la marina Taina. A l’horizon 2018-2020, l’investissement est estimé entre 80 et 100 milliards Fcfp sur fonds privés.
Au préalable, la barre hôtelière de 200 chambres de l’ancien Sofitel Maeva Beach doit être démolie fin 2013 tandis qu’un remblai de 18 hectares sera gagné sur le lagon avec un haussement du niveau du sol de près de 2 mètres sur toute la frange littorale détenue par le Pays.
Au plan législatif, le projet de loi du Pays "portant mesures d'urgence en faveur de la relance du bâtiment et des travaux publics" est soumis mardi 27 août à l’avis de l’Assemblée de Polynésie française afin de permettre les "partenariats public-privé".
Le texte introduit et précise trois nouveaux dispositifs offerts à la puissance publique dans ses relations contractuelles avec le privé : la concession d’aménagement ; le bail emphytéotique administratif ; et le crédit-bail sur le domaine public.