Tout le deck de la piscine et le mobilier alentour a été remplacé lors du carénage. Ici ce deck avec deux salariés locaux du bateau de croisière.
Papeete - Après trois mois à l'étranger pour son carénage, le navire de croisière est de retour dans les eaux Polynésiennes qu'il ne quittera plus pendant au moins les deux ans qui viennent. Pour 840 millions de francs de travaux, le bateau profite d'une rénovation en profondeur de ses les cabines, certains decks et des appareillages techniques.
Faire le carénage d'un navire comme le Paul Gauguin n'est pas chose aisée car aucun dock n'est adapté en Polynésie. C'est ce qui explique le départ du navire de croisière depuis trois mois : deux croisières ont été organisées, entre Tahiti et Bali, pour permettre faire le trajet à moindre coût et se rapprocher de l'objectif final, Singapour. Une fois sur place il a fallu deux semaines de travail 24h/24 à 100 techniciens qualifiés du chantier naval pour effectuer tous les travaux de remise à neuf.
Le capitaine du Paul Gauguin, Davor Ljutic, avec son nouveau système de navigation
Et ils ont coûté 8 millions de dollars, soit près de 840 millions de francs, pour une longue liste de rénovation et de mises à jour. Des travaux sur l'arbre de propulsion, le gouvernail, la chambre de ventilation, les cuves d'eau grises ou noires, une mise à jour complète des instruments de navigation et du contrôle de propulsion (1000 cartes électroniques changées et équipées en fibre optique), la multiplication des hot-spots Wi-Fi sur le bateau… Et pour les aspects esthétiques, le mobilier des cabines et des decks a été rénové ou remplacé, les moquettes ont été changées et toute la coque a été repeinte.
LA DÉFISCALISATION FRANÇAISE POUR LANCER LA CROISIÈRE POLYNÉSIENNE
LA DÉFISCALISATION FRANÇAISE POUR LANCER LA CROISIÈRE POLYNÉSIENNE
Michel Monvoisin, Nicole Bouteau, Florence Courbière et les capitaines du Paul Gauguin
Florence Courbiere, directrice de Paul Gauguin Cruises, se réjouit également de la construction d'un nouveau terminal de croisière à Papeete : "il sera parfait. Pour l'instant on voit les croisiéristes arriver par le vol de 5h du matin, et attendre dehors avec leurs valises, sous la pluie, jusqu'à l'heure de l'embarquement à 15h."
Pour le retour du Paul Gauguin, la presse a été invitée à visiter le bateau rénové, en présence de la direction du groupe Beachcomber, de la ministre du Tourisme Nicole Bouteau et du P-dg d'ATN Michel Monvoisin. Ils sont tous d'accord sur un point : la croisière est un fort potentiel touristique à développer, et pour y arriver il va nous falloir l'aide de la France. La ministre affirme ainsi que tous les acteurs du secteur vont aller à Paris faire du lobbying auprès du nouveau président Macron afin de permettre aux bateaux de croisière d'être défiscalisés. "Il y a la volonté de plusieurs porteurs de projet, dont le groupe Beachcomber, de développer la croisière en Polynésie, mais il faut la défiscalisation locale et nationale pour concrétiser ces projets."
Pour le retour du Paul Gauguin, la presse a été invitée à visiter le bateau rénové, en présence de la direction du groupe Beachcomber, de la ministre du Tourisme Nicole Bouteau et du P-dg d'ATN Michel Monvoisin. Ils sont tous d'accord sur un point : la croisière est un fort potentiel touristique à développer, et pour y arriver il va nous falloir l'aide de la France. La ministre affirme ainsi que tous les acteurs du secteur vont aller à Paris faire du lobbying auprès du nouveau président Macron afin de permettre aux bateaux de croisière d'être défiscalisés. "Il y a la volonté de plusieurs porteurs de projet, dont le groupe Beachcomber, de développer la croisière en Polynésie, mais il faut la défiscalisation locale et nationale pour concrétiser ces projets."
Le Paul Gauguin en chiffres
- Mis en service en 1998, arrivé en Polynésie en 1999, racheté par le groupe Beachcomber en 2009
- Le carénage a coûté 8 millions de dollars (840 millions Fcfp)
- Le navire accueille 12 000 passagers par an, qui dépensent 180 millions de francs en excursions sur les îles
- Le navire génère un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de francs par an
- Tous les ans le navire achète localement pour 250 millions de francs de consommables et 300 millions de francs de fioul
- Ces touristes et l'équipage représentent 13 000 billets d'avion ATN achetés par an et 7000 nuitées dans les hôtels locaux
- 10% de ses passagers sont des "repeaters", c'est leur deuxième croisière sur le navire
- 89% de taux de remplissage
- Pour la première fois en 2018, cinq escales sont prévues à la Presqu'Île
- 268 membres d'équipage de 21 nationalités
- 7 gauguins et gauguines, les encadrants polynésiens du bateau, et plusieurs salariés polynésiens parmi l'équipage et les prestataires
- Mis en service en 1998, arrivé en Polynésie en 1999, racheté par le groupe Beachcomber en 2009
- Le carénage a coûté 8 millions de dollars (840 millions Fcfp)
- Le navire accueille 12 000 passagers par an, qui dépensent 180 millions de francs en excursions sur les îles
- Le navire génère un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de francs par an
- Tous les ans le navire achète localement pour 250 millions de francs de consommables et 300 millions de francs de fioul
- Ces touristes et l'équipage représentent 13 000 billets d'avion ATN achetés par an et 7000 nuitées dans les hôtels locaux
- 10% de ses passagers sont des "repeaters", c'est leur deuxième croisière sur le navire
- 89% de taux de remplissage
- Pour la première fois en 2018, cinq escales sont prévues à la Presqu'Île
- 268 membres d'équipage de 21 nationalités
- 7 gauguins et gauguines, les encadrants polynésiens du bateau, et plusieurs salariés polynésiens parmi l'équipage et les prestataires