LAGOS, 17 juil 2012 - Le Nigeria a infligé une "amende administrative" de 5 milliards de dollars à Shell pour une fuite de pétrole survenue en décembre 2011 sur une installation offshore du groupe anglo-néerlandais, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le groupe pétrolier a précisé mardi à l'AFP qu'il contestait la légitimité de cette amende, qui a été infligée par l'agence gouvernementale chargée des risques de pollution pétrolière (NOSDRA). Le groupe a d'ailleurs la possibilité de contester cette sanction devant les tribunaux.
Shell avait été contraint en décembre dernier de suspendre pendant une dizaine de jours ses activités du champ Bonga, situé dans le golfe de Guinée, après le déversement accidentel de quelque 40.000 barils dans l'Océan atlantique en raison d'une fuite sur une conduite entre le navire de production et un tanker.
Peter Idabor, responsable de la NOSDRA, a déclaré lundi lors d'une audition par le parlement nigérian à Abuja que cette "sanction administrative" avait été prise à l'encontre de la filiale locale Shell Nigeria Exploration and Production Company (SNEPCO) en conformité avec les pratiques internationales en vigueur dans le secteur.
De son côté, un porte parole de Shell, Tony Okonedo, a estimé que l'amende était injustifiée compte tenu du fait que le groupe était rapidement intervenu pour contenir la fuite.
"Nous ne pensons pas qu'une telle amende repose sur une base légale, ni que SNEPCO ait commis une infraction justifiant une telle amende", a indiqué M. Okonedo.
"SNEPCO a fait face à l'incident avec professionnalisme et a agi avec le consentement des autorités compétentes à tout instant pour éviter que l'incident ait un impact environnemental", a-t-il encore assuré.
Shell avait mobilisé cinq navires et deux avions pour traiter la nappe de brut à l'aide de dispersants, des produits chimiques devant permettre de limiter la pollution d'hydrocarbures.
Les écologistes du groupe nigérian Environmental Rights Action avaient toutefois assuré que la marée noire avait atteint les côtes fin décembre et, selon les autorités nigérianes, la fuite survenue à Bonga est la pire qui se soit produit dans le pays depuis 1998, avec la compagnie Mobil.
Le groupe pétrolier a précisé mardi à l'AFP qu'il contestait la légitimité de cette amende, qui a été infligée par l'agence gouvernementale chargée des risques de pollution pétrolière (NOSDRA). Le groupe a d'ailleurs la possibilité de contester cette sanction devant les tribunaux.
Shell avait été contraint en décembre dernier de suspendre pendant une dizaine de jours ses activités du champ Bonga, situé dans le golfe de Guinée, après le déversement accidentel de quelque 40.000 barils dans l'Océan atlantique en raison d'une fuite sur une conduite entre le navire de production et un tanker.
Peter Idabor, responsable de la NOSDRA, a déclaré lundi lors d'une audition par le parlement nigérian à Abuja que cette "sanction administrative" avait été prise à l'encontre de la filiale locale Shell Nigeria Exploration and Production Company (SNEPCO) en conformité avec les pratiques internationales en vigueur dans le secteur.
De son côté, un porte parole de Shell, Tony Okonedo, a estimé que l'amende était injustifiée compte tenu du fait que le groupe était rapidement intervenu pour contenir la fuite.
"Nous ne pensons pas qu'une telle amende repose sur une base légale, ni que SNEPCO ait commis une infraction justifiant une telle amende", a indiqué M. Okonedo.
"SNEPCO a fait face à l'incident avec professionnalisme et a agi avec le consentement des autorités compétentes à tout instant pour éviter que l'incident ait un impact environnemental", a-t-il encore assuré.
Shell avait mobilisé cinq navires et deux avions pour traiter la nappe de brut à l'aide de dispersants, des produits chimiques devant permettre de limiter la pollution d'hydrocarbures.
Les écologistes du groupe nigérian Environmental Rights Action avaient toutefois assuré que la marée noire avait atteint les côtes fin décembre et, selon les autorités nigérianes, la fuite survenue à Bonga est la pire qui se soit produit dans le pays depuis 1998, avec la compagnie Mobil.