Le Mini Heiva de l’Intercontinental ouvre ses portes vendredi


PUNAAUIA, le 23 juillet 2019 - Quatre soirées seront ainsi programmées pour ce rendez-vous culturel sur le grand motu de l’hôtel. Comme chaque année, des groupes de danse et de chant du Heiva i Tahiti présenteront, de nouveau, leurs spectacles.

La 38e édition du Mini Heiva de l’Intercontinental ouvrira ses portes vendredi. Les convives pourront ainsi découvrir ou redécouvrir la prestation de quelques groupes qui ont participé au Heiva i Tahiti.

Cette année, sept groupes ont accepté de se produire sur la scène du grand motu de l’établissement (voir programme ci-dessous). L’école de danse de feu « Tama Ahi » de Léon Teai sera encore de la partie. Pour cette nouvelle édition, les tū’aro mā’ohi ouvriront les quatre soirées, avec la prestation du porteur de fruit, de deux grimpeurs de cocotier et d’un leveur de pierre. Les groupes de danse, de leurs côtés, présenteront des candidats au titre de Miss et Tane Mini Heiva 2019. Le nom des grands gagnants seront annoncés lors de la dernière soirée prévue le samedi 3 août.

Cet événement culturel se terminera par la soirée « Coup de cœur » qui se fera le vendredi 9 août, au restaurant « Te Tiare », à partir de 19 heures.


Infos pratiques

Tarif Mini Heiva : 11 800 francs par adulte / 5 900 francs pour les enfants de 4 à 11 ans.
Tarif Coup de cœur : 10 800 francs / 5 400 francs pour les enfants de 4 à 11 ans.


Programme des soirées

Vendredi 26 juillet

Thème : mā’a tahiti
Chant : Tamari’i Mataiea
Danse : Pupu Tuha’a Pae

Samedi 27 juillet

Thème : soirée merveilleuse
Chant : Tamari’i Pane Ora
Danse : Tere’ori

Vendredi 2 août

Thème : soirée merveilleuse
Chant : Tamanui Apato’a no Papara
Danse : Tamari’i Mataiea

Samedi 3 août

Thème : soirée archipel
Danse : Hitireva


Trois questions à Thierry Broveli, directeur de l’Intercontinental

Pourquoi, cette année, O Tahiti E, le grand gagnant en Hura Tau, ne sera pas présent ?
« Marguerite, on la connaît très bien. C’est elle, je pense, qui a décidé de ne pas poursuivre l’avis de son groupe. Elle nous a simplement dit qu’elle se sentait déjà très fatiguée, que son groupe était fatigué, et qu’elle partait dans les îles. Ainsi, elle n’a pas voulu répondre présent. Il n’y a aucune polémique d’aucune sorte pour nous. »

Quelles sont les nouveautés pour cette édition ?
« On essaye d’affiner nos programmes, d’améliorer les accueils. L’an dernier, on a commencé à mettre des chanteurs et on a vu que ça plaisait. Alors cette année, on continue avec des petits groupes locaux et certains groupes bien connus. Ensuite, ce qu’on a voulu faire, c’est améliorer un petit peu la qualité de la partie tū’aro mā’ohi. Donc, effectivement, au lieu de mettre un sport par soir, on a décidé de mettre tous les sports tous les soirs. On augmente un peu le nombre de participants à cette prestation, ce qui mettra un petit peu de variété. Et puis, dans les buffets, on a senti une demande de langoustes et d’huitres assez fortes, donc on l’a fait aussi. »

Donc, un effort est mis sur les langoustes cette année ?
« Un effort est fait partout où on peut le faire. Je suis convaincu qu’il y a beaucoup de gens qui sont allés au Heiva parce qu’il y a la tradition, il y a le groupe en entier, il y a toute cette tradition ancienne du Heiva. Mais, je suis certain que, parmi eux, beaucoup reviennent ici sur le motu parce que l’ambiance y est « très chaude », « très colorée ». A To’atā, les groupes sont très espacés. A l’Intercontinental, ils sont très concentrés sur une scène très petite pour eux. Ça donne des tableaux visuels et colorés d’une intensité qu’on ne retrouve pas sur To’atā. Je pense qu’on amène une prestation qui ne se trouve pas ailleurs. »



Rédigé par Corinne Tehetia et Rebecca Moux le Mardi 23 Juillet 2019 à 17:43 | Lu 2164 fois