PAPEETE, le 23 décembre 2014. Dans un communiqué, le MRCC qui coordonne les secours en mer a rappelé les consignes pour les marins qui préviennent les secours après s’être trouvé en difficulté en mer. Le week-end dernier, un kayakiste à Rangiroa avait alerté les secours. Pendant toute une nuit, les équipes ont été mobilisées pour le retrouver. Il a finalement été retrouvé chez lui sain et sauf. Il n'avait pas prévenu les secours.
Le kayakiste était chez lui alors qu'on le cherchait
Samedi dernier, la gendarmerie relaie au MRCC Papeete un témoignage signalant qu’un kayakiste se trouve en difficulté dans la passe d’Avatoru, sur l’atoll de Rangiroa.
Emportée par le fort courant sortant après avoir chaviré, la personne a appelé à l’aide puis a été perdue de vue du fait de la tombée de la nuit.
Le MRCC Papeete a aussitôt sollicité l’intervention de divers moyens nautiques (club de plongée, bénévoles de la Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer, pompiers) et mis en œuvre l’hélicoptère Dauphin inter-administrations basé à Tahiti.
Arrivé sur zone à 22 heures, celui-ci a retrouvé une heure plus tard le kayak, en dérive à l’ouest de la passe et sans personne à bord. Les recherches ont donc été poursuivies jusqu’à 2 heures du matin, puis reprises quelques heures plus tard avec l’appui supplémentaire d’un aéronef Gardian des forces armées en Polynésie française.
A 12 heures 15, toutefois, et alors que de nouvelles recherches étaient à l’étude, la gendarmerie de Rangiroa a informé le MRCC que la personne recherchée avait été identifiée et se trouvait à terre. Ayant réussi à regagner l’atoll par ses propres moyens, cette personne n’avait pas informé les autorités de son retour par crainte de devoir assumer les frais engagés pour sa recherche.
Emportée par le fort courant sortant après avoir chaviré, la personne a appelé à l’aide puis a été perdue de vue du fait de la tombée de la nuit.
Le MRCC Papeete a aussitôt sollicité l’intervention de divers moyens nautiques (club de plongée, bénévoles de la Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer, pompiers) et mis en œuvre l’hélicoptère Dauphin inter-administrations basé à Tahiti.
Arrivé sur zone à 22 heures, celui-ci a retrouvé une heure plus tard le kayak, en dérive à l’ouest de la passe et sans personne à bord. Les recherches ont donc été poursuivies jusqu’à 2 heures du matin, puis reprises quelques heures plus tard avec l’appui supplémentaire d’un aéronef Gardian des forces armées en Polynésie française.
A 12 heures 15, toutefois, et alors que de nouvelles recherches étaient à l’étude, la gendarmerie de Rangiroa a informé le MRCC que la personne recherchée avait été identifiée et se trouvait à terre. Ayant réussi à regagner l’atoll par ses propres moyens, cette personne n’avait pas informé les autorités de son retour par crainte de devoir assumer les frais engagés pour sa recherche.
Ne pas informer les secours de la fin de l’alerte peut donc avoir des conséquences graves
Le MRCC Papeete tient à rappeler que le sauvetage en mer est gratuit : les personnes secourues en mer n’ont pas à s’acquitter des frais engagés pour leur sauvetage ; la contrepartie de cette gratuité est la nécessité de prévenir immédiatement les secours lorsque, après les avoir alertés ou avoir fait en sorte qu’ils le soient, une personne parvient finalement à se tirer d’affaire par ses propres moyens. En plus de consommer inutilement du potentiel et des énergies, le maintien ou l’envoi sur zone des moyens de secours rend, en effet, ces moyens indisponibles pour d’autres opérations. Ne pas informer les secours de la fin de l’alerte peut donc avoir des conséquences graves ;
- même lorsque la personne n’a pas cherché à alerter les secours, informer le MRCC de l’incident rencontré peut être décisif : un témoin à terre peut en effet avoir aperçu la personne ou le navire en difficulté, et avoir alerté les secours.
- même lorsque la personne n’a pas cherché à alerter les secours, informer le MRCC de l’incident rencontré peut être décisif : un témoin à terre peut en effet avoir aperçu la personne ou le navire en difficulté, et avoir alerté les secours.