Quelques membres du bureau exécutif du Ia Mana, avec Jacqui Drollet au premier plan et Joël Teipoarii, au centre en rouge.
PAPEETE, 4 novembre 2015 - Le Ia Mana Te Nunaa fête ses 40 ans le 14 novembre prochain. L’histoire du parti a été évoquée mercredi lors d’une conférence de presse. L'événement sera organisée sur le terrain vague qui flanque l’immeuble Fare Ura à Paofai.
Le Ia Mana Te Nunaa demeure mystérieux sur le nombre ses militants. Joël Teipoarii, son secrétaire général, préfère compter les idées qui jaillissent du parti : "nous sommes très nombreux par les idées développées par le parti et aujourd'hui reprises par d'autres à leur compte".
L'astuce rhétorique masque à peine l'indigence des troupes militantes du Ia Mana. Qu'importe, le parti fait cause commune depuis 1996 avec le Tavini Huiraatira et est associé à la plateforme souverainiste UPLD depuis 2004. Il est représenté à l’assemblée de la Polynésie par l’un de ses membres fondateurs, qui en a été son secrétaire général pendant 33 ans, Jacqui Drollet, le maire de Hitia’a.
Ce parti qui tire certainement sa couleur, le rouge, de son adhésion à l'idéal marxiste, participe à la réflexion sur les orientations politiques du mouvement souverainiste polynésien, dominé par les troupes du Tavini. Dans la foulée de Joël Teipoarii, Jacqui Drollet emboîte le pas : "Les partis évoluent. Leur influence ne se mesure pas en nombre d'encartés. Pour nous, elle se mesure avec les idées que nous mettons sur le marché du débat". Mieux vaut compter ce que l'on a : au Ia Mana, on n'a pas de troupes mais on a des idées.
Ce mouvement politique qui se présente comme une composante de la matière grise souverainiste fêtera ses 40 ans d'existence samedi 14 novembre prochain. Mercredi, une conférence de presse "pour se souvenir" était organisée dans les locaux de son siège, immeuble Fare Ura, quartier Paofai à Papeete.
Le parti avait été fondé en 1975 par une poignée d’activistes polynésiens proches de la mouvance marxiste. De retour à Tahiti après une formation universitaire en métropole Henri Hiro, Duro Raapoto, Jacqui Drollet, Jean-Paul Barral, Philippe Siu, Peni Atger, Alexandre Champes et Emile Teihotaata avaient fondé le Ia Mana Te Nunaa (Que le peuple soit au pouvoir) en novembre 1975.
D’emblée le combat fut centré sur le principe de probité en politique, sur la défense de la langue maohi, la lutte antinucléaire associée à la cause souverainiste, et le développement économique pour une autosuffisance au bénéfice de la population.
Le logiciel idéologique du parti repose aujourd'hui sur huit principes : mieux consommer pour moins importer ; mieux produire pour nourrir le peuple et exporter ; le principe de multilatéralisme plutôt que le bilatéralisme avec la France ; la promotion et l’accompagnement des investissements endogènes ; mieux accueillir les touristes chez l’habitant pour valoriser la culture maohi ; réduire les revenus des travailleurs de l’Etat pour réajuster la cherté de la vie du peuple maohi ; augmenter la dette nucléaire de l’Etat à la hauteur des conséquences et dégradations subies par le peuple maohi.
Comment ce petit parti voit-il son avenir, à l'aube de fêter ses 40 ans ? "Bleu, avec une petite nuance rouge", résume Jacqui Drollet le regard vers le haut.
Le Ia Mana Te Nunaa demeure mystérieux sur le nombre ses militants. Joël Teipoarii, son secrétaire général, préfère compter les idées qui jaillissent du parti : "nous sommes très nombreux par les idées développées par le parti et aujourd'hui reprises par d'autres à leur compte".
L'astuce rhétorique masque à peine l'indigence des troupes militantes du Ia Mana. Qu'importe, le parti fait cause commune depuis 1996 avec le Tavini Huiraatira et est associé à la plateforme souverainiste UPLD depuis 2004. Il est représenté à l’assemblée de la Polynésie par l’un de ses membres fondateurs, qui en a été son secrétaire général pendant 33 ans, Jacqui Drollet, le maire de Hitia’a.
Ce parti qui tire certainement sa couleur, le rouge, de son adhésion à l'idéal marxiste, participe à la réflexion sur les orientations politiques du mouvement souverainiste polynésien, dominé par les troupes du Tavini. Dans la foulée de Joël Teipoarii, Jacqui Drollet emboîte le pas : "Les partis évoluent. Leur influence ne se mesure pas en nombre d'encartés. Pour nous, elle se mesure avec les idées que nous mettons sur le marché du débat". Mieux vaut compter ce que l'on a : au Ia Mana, on n'a pas de troupes mais on a des idées.
Ce mouvement politique qui se présente comme une composante de la matière grise souverainiste fêtera ses 40 ans d'existence samedi 14 novembre prochain. Mercredi, une conférence de presse "pour se souvenir" était organisée dans les locaux de son siège, immeuble Fare Ura, quartier Paofai à Papeete.
Le parti avait été fondé en 1975 par une poignée d’activistes polynésiens proches de la mouvance marxiste. De retour à Tahiti après une formation universitaire en métropole Henri Hiro, Duro Raapoto, Jacqui Drollet, Jean-Paul Barral, Philippe Siu, Peni Atger, Alexandre Champes et Emile Teihotaata avaient fondé le Ia Mana Te Nunaa (Que le peuple soit au pouvoir) en novembre 1975.
D’emblée le combat fut centré sur le principe de probité en politique, sur la défense de la langue maohi, la lutte antinucléaire associée à la cause souverainiste, et le développement économique pour une autosuffisance au bénéfice de la population.
Le logiciel idéologique du parti repose aujourd'hui sur huit principes : mieux consommer pour moins importer ; mieux produire pour nourrir le peuple et exporter ; le principe de multilatéralisme plutôt que le bilatéralisme avec la France ; la promotion et l’accompagnement des investissements endogènes ; mieux accueillir les touristes chez l’habitant pour valoriser la culture maohi ; réduire les revenus des travailleurs de l’Etat pour réajuster la cherté de la vie du peuple maohi ; augmenter la dette nucléaire de l’Etat à la hauteur des conséquences et dégradations subies par le peuple maohi.
Comment ce petit parti voit-il son avenir, à l'aube de fêter ses 40 ans ? "Bleu, avec une petite nuance rouge", résume Jacqui Drollet le regard vers le haut.