Papeete, le 21 février 2019 - Après une première édition réussie, le Heiva Taure'a revient en force avec la venue de 16 collèges originaires des cinq archipels polynésiens. Du 8 au 10 mars prochains, ce sont plus de 400 collégiens qui vont concourir à ce Heiva, spécial pour ados sur la scène de To'ata.
Depuis l'idée initiée en 2018 par les collèges de Taravao, de Tipaerui et de Maco Tevane, le Heiva Taure'a, réservé aux collégiens, s'est bien épanoui. En un an seulement d'existence, le Heiva Taure'a a fait une belle poussée de croissance passant de neuf groupes en 2018 à 16 aujourd'hui. Cette année pour son second opus, ce sont environ 400 jeunes qui vont se retrouver sur les planches de To'ata du 8 au 10 mars prochains.
Depuis l'idée initiée en 2018 par les collèges de Taravao, de Tipaerui et de Maco Tevane, le Heiva Taure'a, réservé aux collégiens, s'est bien épanoui. En un an seulement d'existence, le Heiva Taure'a a fait une belle poussée de croissance passant de neuf groupes en 2018 à 16 aujourd'hui. Cette année pour son second opus, ce sont environ 400 jeunes qui vont se retrouver sur les planches de To'ata du 8 au 10 mars prochains.
MOINS D’ABSENTÉISME ET DE DÉCROCHAGE
Si en 2018, parmi les neuf collèges participant à cette première édition, la grande majorité était issue de Tahiti et de Moorea, il en est différemment aujourd'hui, puisque seulement quatre viennent de ces deux îles. " Les cinq archipels sont représentés et à travers eux, les cultures de chacun de ces cinq archipels", note la directrice de la Maison de la Culture, Hinatea Ahnne. En effet, des ados originaires des Tuamotu, des Marquises, de la Société, des Gambier et même des Australes, avec la présence du collège de Rurutu, seront à To'ata, sur la même scène qui accueille chaque année le Heiva i Tahiti.
L'an dernier, la mise en place de ce Heiva pour les collégiens a eu des conséquences très positives dans les apprentissages des jeunes participants. Les professeurs ont noté un meilleur taux de réussite au diplôme national du brevet, notamment à l’oral, une baisse notable du nombre d'élèves absents et du décrochage scolaire. A relever également, les bienfaits du travail en équipe et une implication plus importante des parents dans la vie scolaire de leurs enfants.
L'an dernier, la mise en place de ce Heiva pour les collégiens a eu des conséquences très positives dans les apprentissages des jeunes participants. Les professeurs ont noté un meilleur taux de réussite au diplôme national du brevet, notamment à l’oral, une baisse notable du nombre d'élèves absents et du décrochage scolaire. A relever également, les bienfaits du travail en équipe et une implication plus importante des parents dans la vie scolaire de leurs enfants.
LES JEUNES ONT IMPRESSIONNE
Outre ces effets très encourageants dans le domaine scolaire, cette démarche pédagogique amène également le jeune à mieux connaître les langues et cultures de la Polynésie, à les utiliser comme une richesse personnelle, éducative…
Et à en croire l'un des vainqueurs du Heiva i Tahiti 2018, Tonyo Toomaru, les jeunes collégiens se sont comportés l'an dernier sur la scène de To'ata comme de vrais professionnels. "Les jeunes m'avaient vraiment impressionné. J'ai même pris exemple sur eux. J'espère que cette année, ils vont encore beaucoup m'apprendre ".
Et à en croire l'un des vainqueurs du Heiva i Tahiti 2018, Tonyo Toomaru, les jeunes collégiens se sont comportés l'an dernier sur la scène de To'ata comme de vrais professionnels. "Les jeunes m'avaient vraiment impressionné. J'ai même pris exemple sur eux. J'espère que cette année, ils vont encore beaucoup m'apprendre ".
Ingrid Neveling, présidente de l'association Heiva Taure'a et principale adjointe du collège Maco Tevane
Faire rentrer la culture dans les collèges
"Cette seconde édition prend une proportion territoriale avec la venue de collèges de tous les archipels. La culture est un levier, il y a une identité polynésienne très forte. La culture était là, mais elle était mise de côté de l'école. Là, on l'a fait rentrer à l'intérieur de l'école.
Actuellement, je suis à 0% d'absentéisme dans ma classe, alors que pour l'établissement, on est à 15%. Les enfants sont très présents, très motivés, cela crée un fort lien social.
Certains enfants dans mon établissement sont déracinés (…), ils leur manquaient quelque chose. Là ils vivent la culture polynésienne dans tous les sens nobles du terme.
Faire rentrer la culture dans les collèges
"Cette seconde édition prend une proportion territoriale avec la venue de collèges de tous les archipels. La culture est un levier, il y a une identité polynésienne très forte. La culture était là, mais elle était mise de côté de l'école. Là, on l'a fait rentrer à l'intérieur de l'école.
Actuellement, je suis à 0% d'absentéisme dans ma classe, alors que pour l'établissement, on est à 15%. Les enfants sont très présents, très motivés, cela crée un fort lien social.
Certains enfants dans mon établissement sont déracinés (…), ils leur manquaient quelque chose. Là ils vivent la culture polynésienne dans tous les sens nobles du terme.