L'entrée de la propriété de Gaston Flosse à Erima
ARUE, 7 avril 2015 - Le Grand conseil du Tahoera'a Huira'atira a confirmé l'exclusion de Nuihau Laurey, Lana Tetuanui, Michel Buillard et Teapehu Teahe, lors d'une assemblée qui s'est achevée ce mardi en début de soirée au domicile de Gaston Flosse, à Erima.
Le Grand conseil s'est tenu en présence de près de 300 personnes dont des élus communaux, des présidents sections et plusieurs représentants du groupe orange restés fidèles à Gaston Flosse. Le vote à main levée a opté à l'unanimité pour l'exclusion des quatre élus pro-Fritch.
La haute assemblée du parti autonomiste confirme par cette décision la sentence d'exclusion prononcée jeudi 2 avril par le conseil politique du Tahoera'a, qui s'était déjà tenu à Erima. Une option de sortie de crise avait été offerte durant le week-end pascal ; mais les élus menacés de sanction devaient annoncer le retrait de leur candidature aux sénatoriales partielles de Polynésie française avant ce mardi midi.
Au lieu de cela, ils ont animé lundi soir une conférence presse pour présenter leur siège de campagne, à Mamao.
La sanction disciplinaire concerne le vice-président de la Polynésie française, Nuihau Laurey. Elle porte également sur trois représentants territoriaux qui se trouvent de fait exclus du groupe Tahoera'a Huira'atira de l'Assemblée de la Polynésie française. Un groupe qui ne compte dorénavant plus que 35 membres. Dans les jours prochains, 12 à 13 représentants pourraient se joindre à eux pour la formation d'une nouvelle formation autonomiste à Tarahoi.
Le Grand conseil s'est tenu en présence de près de 300 personnes dont des élus communaux, des présidents sections et plusieurs représentants du groupe orange restés fidèles à Gaston Flosse. Le vote à main levée a opté à l'unanimité pour l'exclusion des quatre élus pro-Fritch.
La haute assemblée du parti autonomiste confirme par cette décision la sentence d'exclusion prononcée jeudi 2 avril par le conseil politique du Tahoera'a, qui s'était déjà tenu à Erima. Une option de sortie de crise avait été offerte durant le week-end pascal ; mais les élus menacés de sanction devaient annoncer le retrait de leur candidature aux sénatoriales partielles de Polynésie française avant ce mardi midi.
Au lieu de cela, ils ont animé lundi soir une conférence presse pour présenter leur siège de campagne, à Mamao.
La sanction disciplinaire concerne le vice-président de la Polynésie française, Nuihau Laurey. Elle porte également sur trois représentants territoriaux qui se trouvent de fait exclus du groupe Tahoera'a Huira'atira de l'Assemblée de la Polynésie française. Un groupe qui ne compte dorénavant plus que 35 membres. Dans les jours prochains, 12 à 13 représentants pourraient se joindre à eux pour la formation d'une nouvelle formation autonomiste à Tarahoi.