WELLINGTON, jeudi 10 février 2011 (Flash d'Océanie) – Murray McCully, ministre néo-zélandais des affaires étrangères, a confirmé jeudi sa participation à une réunion, prévue de dimanche 13 février 2011 à Port-Vila (Vanuatu), dans le cadre d’une reprise du dialogue d’un « groupe ministériel de contact » du Forum des Îles du Pacifique (FIP) avec le gouvernement des îles Fidji issu du putsch du 5 décembre 2006.
Le contact avec ce groupe, constitué après le coup d’État afin de maintenir le dialogue avec le gouvernement mené par le Contre-amiral Franck Bainimarama, avait été rompu ces deux dernières années, également marquées par les expulsions d’ambassadeurs australiens et néo-zélandais, accusés par Fidji d’ingérence.
« À la suite de récentes discussions, les membres (de ce groupe) sont convenus à l’unanimité de tenir une réunion à Vanuatu et d’inviter le ministre des affaires étrangères de Fidji, Ratu Inoke Kubuabola, à y prendre part », a précisé jeudi M. McCully dans un communiqué.
Cette réunion de Port-Vila devrait se tenir sus la Présidence du Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman.
Depuis la tenue du dernier sommet annuel des dirigeants des 16 États membres du Forum, à Port-Vila, du 3 au 6 août 2010, l’Australie a passé le relais de la Présidence tournante à Vanuatu.
Le groupe de contact ministériel du FIP comprend des représentants des gouvernements de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Tuvalu et de Samoa.
Le FIP, dans son ensemble, inclut les seize États suivants : Australie, îles Cook, États Fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, îles Marshall, Nauru, Niue, Nouvelle-Zélande, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Samoa, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.
Au lendemain d’un plaidoyer tongien pour un réengagement avec Fidji
L’annonce de cette réunion intervient au lendemain de déclarations émanant de Tonga, dont le nouveau Premier ministre Lord Tu'ivakano, arrivé au pouvoir à l’issue des élections de novembre 2010 dans ce royaume du Pacifique, a plaidé mercredi en faveur d’un assouplissement de la position dure de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande vis-à-vis du régime mis en place à Fidji à la suite du putsch de décembre 2006, insistant sur le fait que cette politique du bâton n’avait jusqu’ici eu pour effet que de précipiter le régime du Contre-amiral Franck Bainimarama dans les bras de la Chine.
Lord Tu'ivakano, dont l’élection résulte du scrutin le plus démocratiquement représentatif de l’histoire de ce royaume, dans le cadre de réformes initiées ces quatre dernières années, a argumenté son propos en rappelant que les populations insulaires d’Océanie « si on les embête, en général, font l’inverse de ce que vous voulez ».
Le nouveau chef de l’exécutif tongien, tout en se déclarant en faveur d’un retour de la démocratie à Fidji (annoncé par le régime du Contre-amiral pour septembre 2014, mais pas avant que des réformes constitutionnelles et institutionnelles aient été mises en place), s’est déclaré « préoccupé » par la posture adoptée et les méthodes employées ces dernières années par les deux grands voisins de la région : l’Australie et la Nouvelle-Zélande, principalement à coup de sanctions et d »’interdiction de visas pour toute personne participant au régime actuel, ou tout membre de son entourage direct.
Lord Tu'ivakano a préconisé une approche plus « souple », plus « douce », basée sur le dialogue et qui, selon lui, se révélerait plus fructueuse.
Il a aussi mis en avant que dans le cas de Tonga, les réformes démocratiques ont pu se dérouler sur la durée et que le régime fidjien devait aussi pouvoir disposer du temps qu’il estime nécessaire pour mener à bien un ambitieux programme de réformes constitutionnelles et institutionnelles, voire sociétales.
Depuis le putsch du 5 décembre 2006, Fidji a été suspendu de son statut de membre plein du Forum des Îles du Pacifique (FIP), le 1er mai 2009.
Cinq mois plus tard, le Commonwealth adoptait une posture similaire, toujours sous l’impulsion de Canberra et de Wellington, au motif d’un non-retour rapide à la démocratie, par voie d’élections.
Entre-temps, les relations avec la Chine ont connu une embellie sans précédent.
« Tout ce qu’ils arriveront à faire, s’ils continuent, c’est de précipiter Fidji dans les bras de la Chine », a estimé cette semaine Lord Tu'ivakano.
Fidji a aussi depuis multiplié les contacts avec de nombreux pays considérés comme émergent, dans le cadre d’une politique de diversification de ses relations basée sur le principe du « Look North » (regarder vers le Nord, et d’abord vers l’Asie, du point de vue de ce pays du Pacifique Sud).
Parmi ces pays : Cuba, la Malaisie, les Émirats Arabes Unis, la Russie, le Mexique
Depuis le dernier trimestre 2010, les États-Unis ont clairement annoncé une nouvelle volonté d’engagement et de « dialogue » avec Suva, laissant aussi entendre au passage que la politique dure s’était même parfois révélée « contre-productive » au regard des ouvertures nouvelles avec la Chine et de son influence grandissante dans toute la région du Pacifique insulaire.
Dans la région proche, après une période de vives tensions avec le précédent gouvernement de Vanuatu en raison du refus du Premier ministre d’alors, Edward Natapei, de passer le relais de la Présidence tournante du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, qui comprend Fidji, Vanuatu, les îles Salomon, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie), Fidji a annoncé pur dans quelques semaines la tenue sur son sol du prochain sommet de ces dirigeants de ce groupement subrégional, qui rassemble aussi une large majorité de la population de toute l’Océanie insulaire.
Fidji bientôt officiellement membre des non-alignés
Par ailleurs, la demande de Fidji de rejoindre le mouvement des pays non-alignés serait sur le point d’aboutir d’ici quelque semaines et pourrait être officiellement annoncée lors de la prochaine grande réunion de ce mouvement, fin mai 2011, en Indonésie, a annoncé début janvier 2011 le ministre fidjien des affaires étrangères, Ratu Inoke Kubuabola.
Selon ce dernier, l’acceptation de Fidji en tant que 119ème membre de ce mouvement serait déjà acquise, sur le principe, et aurait été signifiée à Fidji par la diplomatie égyptienne, et sa représentation à l’ONU à New York, en milieu de semaine.
C’est à New York que s’est en effet tenu le dernier bureau de coordination du mouvement, sous la présidence actuelle de l’Égypte.
Le Contre-amiral Bainimarama veut bousculer les alliances traditionnelles
C’est toujours à New York, il y a quelques mois, le 27 septembre 2010, que le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui dirige depuis janvier 2007 un gouvernement issu de son putsch du 5 décembre 2006, intervenait à la tribune de l’assemblée générale des Nations-Unies, où il a prononcé un plaidoyer en faveur des nouvelles alliances de son pays avec d’autres pays que ses partenaires jusqu’ici traditionnels.
Lors de cette intervention à la 65ème session de l’assemblée générale de l’ONU, l’homme fort de Suva, qui prévoit des élections législatives, mais pas avant septembre 2014 et des réformes institutionnelles et constitutionnelles qu’il juge indispensables, a consacré une longue portion de son discours à une explication de la réorientation des alliances fidjiennes en faveur en premier lieu de la Chine, mais aussi d’un certain nombre de pays asiatiques et orientaux.
En soulignant une volonté de parvenir à terme à un système démocratique « plus juste », M. Bainimarama a rappelé sa récente annonce d’intention de se joindre au mouvement des pays non-alignés et de conclure de nouvelles alliances avec de nouveaux États, « en-dehors des alignements politiques prédéterminés ».
« Et nous ne pouvons tout simplement pas atteindre ces objectifs ni voir la mise en œuvre de ces nobles principe si nous retombons dans des sphères politiques d’influences prédéfinies », a-t-il ajouté.
« Ce changement significatif dans notre politique étrangère préfigure la mondialisation et la maturité de Fidji. Il fait la preuve de l’intention de Fidji de devenir un citoyen mondial bon et impliqué », a-t-il déclaré, tout en rappelant le rôle joué par son pays au sein des forces de maintien de la paix de l’ONU, actuellement en Irak, au Soudan, au Libéria, au Darfour et au Timor oriental.
« Comme je l’ai indiqué (en 2009) lors de mon discours à la même tribune, Fidji et son peuple, à travers notre Cadre stratégique pour le Changement, ont pris le chemin de réformes structurelles en vue de moderniser et de libéraliser notre économie en conformité avec notre environnement mondial actuel », a-t-il ajouté en liant cette problématique à la réorganisation des alliances de cet archipel.
« Dans le cadre de cet agenda, le gouvernement de Fidji a refondu sa politique étrangère. Notre nouvelle politique étrangère découle de la base philosophique que tout en déterminant notre propre destinée en tant qu’État souverain, nous devons travailler en collaboration avec tous les États membres (de l’ONU) afin d’atteindre une paix mondiale durable, une justice substantive, la dignité et le respect pour tous », a-t-il enchéri en prônant l’ « ouverture d’esprit » et en s’opposant à a notion de « vote en bloc ».
Il a notamment illustré son propos par la tenue récente, en juin 2010, d’un premier sommet à Abu Dhabi entre les dirigeants des petits États insulaires du Pacifique et les Émirats Arabes Unis.
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Le contact avec ce groupe, constitué après le coup d’État afin de maintenir le dialogue avec le gouvernement mené par le Contre-amiral Franck Bainimarama, avait été rompu ces deux dernières années, également marquées par les expulsions d’ambassadeurs australiens et néo-zélandais, accusés par Fidji d’ingérence.
« À la suite de récentes discussions, les membres (de ce groupe) sont convenus à l’unanimité de tenir une réunion à Vanuatu et d’inviter le ministre des affaires étrangères de Fidji, Ratu Inoke Kubuabola, à y prendre part », a précisé jeudi M. McCully dans un communiqué.
Cette réunion de Port-Vila devrait se tenir sus la Présidence du Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman.
Depuis la tenue du dernier sommet annuel des dirigeants des 16 États membres du Forum, à Port-Vila, du 3 au 6 août 2010, l’Australie a passé le relais de la Présidence tournante à Vanuatu.
Le groupe de contact ministériel du FIP comprend des représentants des gouvernements de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Tuvalu et de Samoa.
Le FIP, dans son ensemble, inclut les seize États suivants : Australie, îles Cook, États Fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, îles Marshall, Nauru, Niue, Nouvelle-Zélande, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Samoa, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.
Au lendemain d’un plaidoyer tongien pour un réengagement avec Fidji
L’annonce de cette réunion intervient au lendemain de déclarations émanant de Tonga, dont le nouveau Premier ministre Lord Tu'ivakano, arrivé au pouvoir à l’issue des élections de novembre 2010 dans ce royaume du Pacifique, a plaidé mercredi en faveur d’un assouplissement de la position dure de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande vis-à-vis du régime mis en place à Fidji à la suite du putsch de décembre 2006, insistant sur le fait que cette politique du bâton n’avait jusqu’ici eu pour effet que de précipiter le régime du Contre-amiral Franck Bainimarama dans les bras de la Chine.
Lord Tu'ivakano, dont l’élection résulte du scrutin le plus démocratiquement représentatif de l’histoire de ce royaume, dans le cadre de réformes initiées ces quatre dernières années, a argumenté son propos en rappelant que les populations insulaires d’Océanie « si on les embête, en général, font l’inverse de ce que vous voulez ».
Le nouveau chef de l’exécutif tongien, tout en se déclarant en faveur d’un retour de la démocratie à Fidji (annoncé par le régime du Contre-amiral pour septembre 2014, mais pas avant que des réformes constitutionnelles et institutionnelles aient été mises en place), s’est déclaré « préoccupé » par la posture adoptée et les méthodes employées ces dernières années par les deux grands voisins de la région : l’Australie et la Nouvelle-Zélande, principalement à coup de sanctions et d »’interdiction de visas pour toute personne participant au régime actuel, ou tout membre de son entourage direct.
Lord Tu'ivakano a préconisé une approche plus « souple », plus « douce », basée sur le dialogue et qui, selon lui, se révélerait plus fructueuse.
Il a aussi mis en avant que dans le cas de Tonga, les réformes démocratiques ont pu se dérouler sur la durée et que le régime fidjien devait aussi pouvoir disposer du temps qu’il estime nécessaire pour mener à bien un ambitieux programme de réformes constitutionnelles et institutionnelles, voire sociétales.
Depuis le putsch du 5 décembre 2006, Fidji a été suspendu de son statut de membre plein du Forum des Îles du Pacifique (FIP), le 1er mai 2009.
Cinq mois plus tard, le Commonwealth adoptait une posture similaire, toujours sous l’impulsion de Canberra et de Wellington, au motif d’un non-retour rapide à la démocratie, par voie d’élections.
Entre-temps, les relations avec la Chine ont connu une embellie sans précédent.
« Tout ce qu’ils arriveront à faire, s’ils continuent, c’est de précipiter Fidji dans les bras de la Chine », a estimé cette semaine Lord Tu'ivakano.
Fidji a aussi depuis multiplié les contacts avec de nombreux pays considérés comme émergent, dans le cadre d’une politique de diversification de ses relations basée sur le principe du « Look North » (regarder vers le Nord, et d’abord vers l’Asie, du point de vue de ce pays du Pacifique Sud).
Parmi ces pays : Cuba, la Malaisie, les Émirats Arabes Unis, la Russie, le Mexique
Depuis le dernier trimestre 2010, les États-Unis ont clairement annoncé une nouvelle volonté d’engagement et de « dialogue » avec Suva, laissant aussi entendre au passage que la politique dure s’était même parfois révélée « contre-productive » au regard des ouvertures nouvelles avec la Chine et de son influence grandissante dans toute la région du Pacifique insulaire.
Dans la région proche, après une période de vives tensions avec le précédent gouvernement de Vanuatu en raison du refus du Premier ministre d’alors, Edward Natapei, de passer le relais de la Présidence tournante du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, qui comprend Fidji, Vanuatu, les îles Salomon, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie), Fidji a annoncé pur dans quelques semaines la tenue sur son sol du prochain sommet de ces dirigeants de ce groupement subrégional, qui rassemble aussi une large majorité de la population de toute l’Océanie insulaire.
Fidji bientôt officiellement membre des non-alignés
Par ailleurs, la demande de Fidji de rejoindre le mouvement des pays non-alignés serait sur le point d’aboutir d’ici quelque semaines et pourrait être officiellement annoncée lors de la prochaine grande réunion de ce mouvement, fin mai 2011, en Indonésie, a annoncé début janvier 2011 le ministre fidjien des affaires étrangères, Ratu Inoke Kubuabola.
Selon ce dernier, l’acceptation de Fidji en tant que 119ème membre de ce mouvement serait déjà acquise, sur le principe, et aurait été signifiée à Fidji par la diplomatie égyptienne, et sa représentation à l’ONU à New York, en milieu de semaine.
C’est à New York que s’est en effet tenu le dernier bureau de coordination du mouvement, sous la présidence actuelle de l’Égypte.
Le Contre-amiral Bainimarama veut bousculer les alliances traditionnelles
C’est toujours à New York, il y a quelques mois, le 27 septembre 2010, que le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui dirige depuis janvier 2007 un gouvernement issu de son putsch du 5 décembre 2006, intervenait à la tribune de l’assemblée générale des Nations-Unies, où il a prononcé un plaidoyer en faveur des nouvelles alliances de son pays avec d’autres pays que ses partenaires jusqu’ici traditionnels.
Lors de cette intervention à la 65ème session de l’assemblée générale de l’ONU, l’homme fort de Suva, qui prévoit des élections législatives, mais pas avant septembre 2014 et des réformes institutionnelles et constitutionnelles qu’il juge indispensables, a consacré une longue portion de son discours à une explication de la réorientation des alliances fidjiennes en faveur en premier lieu de la Chine, mais aussi d’un certain nombre de pays asiatiques et orientaux.
En soulignant une volonté de parvenir à terme à un système démocratique « plus juste », M. Bainimarama a rappelé sa récente annonce d’intention de se joindre au mouvement des pays non-alignés et de conclure de nouvelles alliances avec de nouveaux États, « en-dehors des alignements politiques prédéterminés ».
« Et nous ne pouvons tout simplement pas atteindre ces objectifs ni voir la mise en œuvre de ces nobles principe si nous retombons dans des sphères politiques d’influences prédéfinies », a-t-il ajouté.
« Ce changement significatif dans notre politique étrangère préfigure la mondialisation et la maturité de Fidji. Il fait la preuve de l’intention de Fidji de devenir un citoyen mondial bon et impliqué », a-t-il déclaré, tout en rappelant le rôle joué par son pays au sein des forces de maintien de la paix de l’ONU, actuellement en Irak, au Soudan, au Libéria, au Darfour et au Timor oriental.
« Comme je l’ai indiqué (en 2009) lors de mon discours à la même tribune, Fidji et son peuple, à travers notre Cadre stratégique pour le Changement, ont pris le chemin de réformes structurelles en vue de moderniser et de libéraliser notre économie en conformité avec notre environnement mondial actuel », a-t-il ajouté en liant cette problématique à la réorganisation des alliances de cet archipel.
« Dans le cadre de cet agenda, le gouvernement de Fidji a refondu sa politique étrangère. Notre nouvelle politique étrangère découle de la base philosophique que tout en déterminant notre propre destinée en tant qu’État souverain, nous devons travailler en collaboration avec tous les États membres (de l’ONU) afin d’atteindre une paix mondiale durable, une justice substantive, la dignité et le respect pour tous », a-t-il enchéri en prônant l’ « ouverture d’esprit » et en s’opposant à a notion de « vote en bloc ».
Il a notamment illustré son propos par la tenue récente, en juin 2010, d’un premier sommet à Abu Dhabi entre les dirigeants des petits États insulaires du Pacifique et les Émirats Arabes Unis.
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