Près de 1300 élèves et accompagnateurs sont attendus pour représenter les 131 labels “Génération 2024” de la Polynésie française. Crédit : Tom Larcher
Tahiti, le 25 mars 2024 - La cérémonie d'ouverture du festival polynésien du sport scolaire s’est tenue ce lundi au stade Pater à Pirae. Dans le cadre du programme Générations 2024, 80 délégations scolaires venant des cinq archipels sont présentes pour célébrer le sport, l’inclusion et les Jeux olympiques jusqu’au 28 mars.
“Je vais gagner, c’est sûr”, lance lundi un jeune élève à son camarade, peu après la cérémonie d’ouverture du festival polynésien du sport scolaire au stade Pater, à Pirae. Il est 10h30 et les activités sportives démarrent pour la journée. Au menu du jour : athlétisme, pour plusieurs centaines d’élèves venues assister au festival, répartis sur les stades de Pater et de Fautaua.
Pendant 4 jours, du 25 au 28 mars, ce sont donc 80 délégations d’élèves du 1er et second degrés, venus des quatre coins de Tahiti/Moorea, mais aussi des cinq archipels de la Polynésie française qui vont se rencontrer autour d’activités sportives et culturelles. À quelques jours de la Semaine olympique et paralympique, ce festival, organisé par la Confédération du sport scolaire et universitaire depuis 2022, vise surtout à mettre en avant deux thématiques abordées pendant toute la durée de préparation de l’événement : l’inclusion et la célébration des Jeux et des Athlètes.
Apogée du programme “Génération 2024”
Comme l’explique Stéphanie Sanquer, vice-présidente de la Confédération du sport scolaire et universitaire, ce festival “c’est un peu le point d’orgue d’une longue aventure : l’aventure Générations 2024 qui a débuté en 2020.” C’est donc 1 300 élèves et accompagnateurs, en provenance d’établissements ayant fait le nécessaire pour être estampillés du label “Génération 2024” qui se retrouvent aujourd’hui à Tahiti. “C’est la concrétisation et le rassemblement de tous les établissements qui se sont inscrits au dispositif Génération 2024 et qui sont labélisés bronze, argent et or”, détaille Stéphanie. Jusqu’au 28 mars, les écoliers pratiqueront plusieurs disciplines sportives, olympiques et traditionnelles, et auront la chance de découvrir plusieurs lieux culturels, comme la vallée d’Opunohu à Moorea ou encore le site olympique de Teahupoo, qui accueillera les épreuves de surf des Jeux dans quelques mois.
Permettre les rencontres
L’événement, s’il ambitionne de transmettre les valeurs olympiques et le goût du sport aux jeunes du Fenua, leur permet aussi de se rencontrer. Problématique toute bête, mais compliquée pour certains élèves, enclavés sur des îles polynésiennes éloignées. “L’objectif est aussi de faire en sorte que les enfants se rencontrent, ils n’ont pas forcément eu cette chance avant. C’est une opportunité de se rencontrer, mais aussi de faire la promotion de l’activité physique au quotidien pour améliorer leur hygiène de vie”, explique Stéphanie.
Ce festival, aboutissement du projet “Générations 2024” en Polynésie, c’est également une source d’inspiration pour les acteurs du pays. Nombreux sont ceux qui désirent s’inspirer du modèle de label “Génération 2024” pour le transposer aux Jeux du Pacifique, en 2027. “On a pris l’opportunité des Jeux olympiques pour travailler ce dispositif Générations 2024 pour ensuite préparer nos jeunes pour les Jeux du Pacifique 2027”, rajoute Stephanie Sanquer. Elle souhaiterait, pour ces prochains Jeux du Pacifique, “reprendre exactement ce qui a été fait, adapter les labels à la Polynésie et faire un label Génération 2027”.
“Je vais gagner, c’est sûr”, lance lundi un jeune élève à son camarade, peu après la cérémonie d’ouverture du festival polynésien du sport scolaire au stade Pater, à Pirae. Il est 10h30 et les activités sportives démarrent pour la journée. Au menu du jour : athlétisme, pour plusieurs centaines d’élèves venues assister au festival, répartis sur les stades de Pater et de Fautaua.
Pendant 4 jours, du 25 au 28 mars, ce sont donc 80 délégations d’élèves du 1er et second degrés, venus des quatre coins de Tahiti/Moorea, mais aussi des cinq archipels de la Polynésie française qui vont se rencontrer autour d’activités sportives et culturelles. À quelques jours de la Semaine olympique et paralympique, ce festival, organisé par la Confédération du sport scolaire et universitaire depuis 2022, vise surtout à mettre en avant deux thématiques abordées pendant toute la durée de préparation de l’événement : l’inclusion et la célébration des Jeux et des Athlètes.
Apogée du programme “Génération 2024”
Comme l’explique Stéphanie Sanquer, vice-présidente de la Confédération du sport scolaire et universitaire, ce festival “c’est un peu le point d’orgue d’une longue aventure : l’aventure Générations 2024 qui a débuté en 2020.” C’est donc 1 300 élèves et accompagnateurs, en provenance d’établissements ayant fait le nécessaire pour être estampillés du label “Génération 2024” qui se retrouvent aujourd’hui à Tahiti. “C’est la concrétisation et le rassemblement de tous les établissements qui se sont inscrits au dispositif Génération 2024 et qui sont labélisés bronze, argent et or”, détaille Stéphanie. Jusqu’au 28 mars, les écoliers pratiqueront plusieurs disciplines sportives, olympiques et traditionnelles, et auront la chance de découvrir plusieurs lieux culturels, comme la vallée d’Opunohu à Moorea ou encore le site olympique de Teahupoo, qui accueillera les épreuves de surf des Jeux dans quelques mois.
Permettre les rencontres
L’événement, s’il ambitionne de transmettre les valeurs olympiques et le goût du sport aux jeunes du Fenua, leur permet aussi de se rencontrer. Problématique toute bête, mais compliquée pour certains élèves, enclavés sur des îles polynésiennes éloignées. “L’objectif est aussi de faire en sorte que les enfants se rencontrent, ils n’ont pas forcément eu cette chance avant. C’est une opportunité de se rencontrer, mais aussi de faire la promotion de l’activité physique au quotidien pour améliorer leur hygiène de vie”, explique Stéphanie.
Ce festival, aboutissement du projet “Générations 2024” en Polynésie, c’est également une source d’inspiration pour les acteurs du pays. Nombreux sont ceux qui désirent s’inspirer du modèle de label “Génération 2024” pour le transposer aux Jeux du Pacifique, en 2027. “On a pris l’opportunité des Jeux olympiques pour travailler ce dispositif Générations 2024 pour ensuite préparer nos jeunes pour les Jeux du Pacifique 2027”, rajoute Stephanie Sanquer. Elle souhaiterait, pour ces prochains Jeux du Pacifique, “reprendre exactement ce qui a été fait, adapter les labels à la Polynésie et faire un label Génération 2027”.
Des “Flammes olympiques”, fabriquées en souvenirs par les élèves présents. crédit : Tom Larcher
Le label Génération 2024 dans les établissements scolaires
Selon un dossier de presse, Générations 2024, c’est ce label qui garantit un “partage d’expérience avec une communauté engagée, une identité exclusive pour s’associer aux Jeux et un accès privilégié aux informations, outils et événements Génération 2024” pour les établissements scolaires labellisés. Un label inédit, car c’est la première fois que des établissements scolaires d’un pays hôte sont aussi étroitement liés à la dynamique des JO. Pour décrocher ce label, il faut répondre à certains critères : Développer des projets structurants avec les clubs sportifs locaux pour favoriser les passerelles entre le sport à l’école et le sport en club ; Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques ; Adapter les parcours des sportifs de haut niveau pour la réussite de leur double projet scolaire et sportif ; Ouvrir les équipements sportifs des établissements. Selon l’ampleur de leurs actions, les établissements sont récompensés d’un label bronze, argent ou or. La distinction permettrait aux établissements “de bénéficier de l’énergie unique des Jeux”.
Selon un dossier de presse, Générations 2024, c’est ce label qui garantit un “partage d’expérience avec une communauté engagée, une identité exclusive pour s’associer aux Jeux et un accès privilégié aux informations, outils et événements Génération 2024” pour les établissements scolaires labellisés. Un label inédit, car c’est la première fois que des établissements scolaires d’un pays hôte sont aussi étroitement liés à la dynamique des JO. Pour décrocher ce label, il faut répondre à certains critères : Développer des projets structurants avec les clubs sportifs locaux pour favoriser les passerelles entre le sport à l’école et le sport en club ; Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques ; Adapter les parcours des sportifs de haut niveau pour la réussite de leur double projet scolaire et sportif ; Ouvrir les équipements sportifs des établissements. Selon l’ampleur de leurs actions, les établissements sont récompensés d’un label bronze, argent ou or. La distinction permettrait aux établissements “de bénéficier de l’énergie unique des Jeux”.