Paris, le 14 avril 2025 - Le Festival du livre (ex-Salon du livre) s’est tenu ce week-end à Paris. Il a enfin quitté son site provisoire du Champ de Mars pour retrouver le Grand Palais et son immense verrière. Un salon où les outre-mer n’étaient représentés que par cinq éditeurs.
Au Grand Palais, durant trois jours, l’effervescence était garantie. Avec plus de mille auteurs invités sur les quelque 150 stands d’éditeurs du Festival du livre, on pouvait flâner, acheter et même se faire dédicacer ses emplettes. En outre, les visiteurs avaient le choix entre cinq expositions et une douzaine de lieux d’échange pour mieux faire connaissance avec certains auteurs ou personnalités invitées. Sans compter les divers stands d’animation pour les jeunes que l’on voudrait amener ou ramener au plaisir de lire. Vendredi, à l’ouverture, le président Macron, accompagné de Rachida Dati, ministre de la Culture, a parcouru quelques allées du salon avant d’aller saluer l’invité de cette année : le Maroc.
Force est de constater que ce n’est plus ce que l’on a connu. Fini les stands dont les dimensions étaient proportionnelles au succès des éditeurs ou à la notoriété de leurs auteurs fétiches. De simples comptoirs standardisés et d’une grande sobriété ont pris le relais. Ainsi le stand (ex-pavillon) des outre-mer rassemblait, sur quelques mètres carrés, cinq éditeurs seulement (deux antillais, un de Saint-Pierre et Miquelon et l’éditeur polynésien Au vent des îles).
Une aubaine donc pour Christian Robert, fondateur et gérant d’Au vent des îles, qui, sur deux côtés, présentait un très large échantillon d’ouvrages : romans, essais, récits historiques, romans policiers et, bien sûr, les beaux livres dont Le peuple des abysses d’Anthony Berberian et Fabien Michenet, et Escales en Polynésie de Titouan et Zoé Lamazou, parus récemment. Bien situé à l’entrée, le stand a ainsi donné une grande visibilité aux auteurs conviés pour des séance de dédicaces durant ces trois jours. Outre les précités, Patrice Guirao, Christophe Sand et Ingrid Astier étaient présents. Et comme en 2025, on parlera beaucoup de la mer, le festival a dédié un espace “Galerie de la mer” qui a rassemblé une pléiade de passionnés, dont Titouan Lamazou, entre autres auteurs d’Au vent des îles.
Finalement, le Fenua aura pu faire très bonne figure avec une production très variée et de qualité, mais, qu’on le veuille ou non, participer à un salon ou une exposition coûte de plus en plus cher et finit par décourager, sauf à être aidé en l’occurrence par la Direction générale des outre-mer.
Au Grand Palais, durant trois jours, l’effervescence était garantie. Avec plus de mille auteurs invités sur les quelque 150 stands d’éditeurs du Festival du livre, on pouvait flâner, acheter et même se faire dédicacer ses emplettes. En outre, les visiteurs avaient le choix entre cinq expositions et une douzaine de lieux d’échange pour mieux faire connaissance avec certains auteurs ou personnalités invitées. Sans compter les divers stands d’animation pour les jeunes que l’on voudrait amener ou ramener au plaisir de lire. Vendredi, à l’ouverture, le président Macron, accompagné de Rachida Dati, ministre de la Culture, a parcouru quelques allées du salon avant d’aller saluer l’invité de cette année : le Maroc.
Force est de constater que ce n’est plus ce que l’on a connu. Fini les stands dont les dimensions étaient proportionnelles au succès des éditeurs ou à la notoriété de leurs auteurs fétiches. De simples comptoirs standardisés et d’une grande sobriété ont pris le relais. Ainsi le stand (ex-pavillon) des outre-mer rassemblait, sur quelques mètres carrés, cinq éditeurs seulement (deux antillais, un de Saint-Pierre et Miquelon et l’éditeur polynésien Au vent des îles).
Une aubaine donc pour Christian Robert, fondateur et gérant d’Au vent des îles, qui, sur deux côtés, présentait un très large échantillon d’ouvrages : romans, essais, récits historiques, romans policiers et, bien sûr, les beaux livres dont Le peuple des abysses d’Anthony Berberian et Fabien Michenet, et Escales en Polynésie de Titouan et Zoé Lamazou, parus récemment. Bien situé à l’entrée, le stand a ainsi donné une grande visibilité aux auteurs conviés pour des séance de dédicaces durant ces trois jours. Outre les précités, Patrice Guirao, Christophe Sand et Ingrid Astier étaient présents. Et comme en 2025, on parlera beaucoup de la mer, le festival a dédié un espace “Galerie de la mer” qui a rassemblé une pléiade de passionnés, dont Titouan Lamazou, entre autres auteurs d’Au vent des îles.
Finalement, le Fenua aura pu faire très bonne figure avec une production très variée et de qualité, mais, qu’on le veuille ou non, participer à un salon ou une exposition coûte de plus en plus cher et finit par décourager, sauf à être aidé en l’occurrence par la Direction générale des outre-mer.
Christian Robert reste optimiste
On lit de moins en moins et pourtant ! “La littérature se porte bien, j’imagine, avec des structures éditoriales qui se professionnalisent et des auteurs que l’on essaie de défendre dans le Pacifique francophone et également de plus en plus en France”, se satisfait l’éditeur d’Au vent des îles, Christian Robert, qui s’est imposé avec un catalogue varié et de très beaux livres. “On progresse de façon sensible en France, mais en Polynésie, c’est plus compliqué : Klima vient de fermer, restent la librairie Odyssey, les grandes surfaces et notre show-room. Dans un univers concurrentiel difficile, la littérature se porte bien quand même.” Reste que la crise de la lecture existe bien et on en a beaucoup parlé au festival. “Les gouvernements, y compris celui de la Polynésie française, sont sensibles au temps de loisirs culturels que prennent les écrans par rapport au livre. Il faut se mobiliser ! Le temps de la lecture, c’est important !”, rappelle-t-il en admettant que l’on ne peut empêcher le temps consacré aux écrans.
Titouan Lamazou et son bateau atelier
Escales en Polynésie, le magnifique album réalisé par Titouan Lamazou avec sa fille Zoé semble n’être qu’une étape avant d’autres travaux sur la Polynésie qui tiennent à cœur ce passionné de nature à préserver, surtout lorsqu’il s’agit de notre Fenua. “La lenteur est le mode le plus rapide pour atteindre l’essentiel” : cet aphorisme plaît à Titouan Lamazou. Tandis que son “bateau atelier” est actuellement en construction à Arcachon (lancement en 2027), il prépare les expériences futures. C’est-à-dire les prochaines étapes de ce voyage particulier qui commencerait aux Tuamotu-Est puis se poursuivrait aux Marquises, etc. À bord du bateau, un caléidoscope d’artistes, de scientifiques, de réalisateurs d’images qui, par leurs activités, devraient aider à des décisions politiques éclairées. “Il faut protéger le vivant et faire surtout une médiation avec les politiques”, explique-t-il en comptant sur une écologie polynésienne nécessairement préservée et les choix de vie adaptés ensuite.