Tahiti, le 13 décembre 2024 - À Arue, le Fare Puarama, géré par la Croix-Rouge, offre aux matahiapo un espace dédié pour rompre leur isolement social. Trois matinées par semaine, les seniors participent à des activités variées et des rencontres enrichissantes, encadrées par une monitrice et des bénévoles. Une initiative essentielle pour recréer du lien et redonner le sourire à ces aînés souvent livrés à la solitude. Une journée portes ouvertes est d'ailleurs organisée ce mardi, pour découvrir le centre.
Face à l’école Ahutoru, à Arue, se cache un havre de sérénité pour les matahiapo souhaitant rompre avec la solitude de leur quotidien. Le Fare Puarama, géré par la Croix-Rouge, ouvre ses portes trois matinées par semaine pour offrir à ses visiteurs un moment de partage, d’activités variées et de rencontres enrichissantes.
Depuis plusieurs années, ce centre propose des ateliers adaptés aux envies de ses membres : cuisine, yoga, art-thérapie, aquarelle ou encore des sorties culturelles. Récemment, les participants ont eu l’occasion de visiter le navire-école mexicain Cuauhtémoc. “L’objectif est de leur faire plaisir tout en les aidant à sortir de leur quotidien”, explique Aurélie, monitrice éducatrice en charge du centre. “Ils adorent les séances de cuisine ou les activités créatives. Ici, ils retrouvent le sourire, et ça me motive à continuer à travailler avec eux.”
Le Fare Puarama vise à briser l’isolement social, un mal qui touche nombre de seniors. “Beaucoup passent leurs journées devant la télévision, sans lien social ni activités. Ici, ils retrouvent une dynamique collective. Nous partageons même un repas tous ensemble une fois par mois”, ajoute-t-elle. Les matahiapo sont accueillis les mardis, mercredis et jeudis, de 8 h 30 à midi. “Nous allons les chercher et les ramenons chez eux”, précise Aurélie. Pour intégrer le centre, il faut être âgé de plus de 60 ans, autonome et souffrir d’isolement social. “L’autonomie est essentielle, car je suis seule ou accompagnée d’un bénévole. Je ne peux pas gérer des soins médicaux ou une assistance lourde”, confie-t-elle.
Face à l’école Ahutoru, à Arue, se cache un havre de sérénité pour les matahiapo souhaitant rompre avec la solitude de leur quotidien. Le Fare Puarama, géré par la Croix-Rouge, ouvre ses portes trois matinées par semaine pour offrir à ses visiteurs un moment de partage, d’activités variées et de rencontres enrichissantes.
Depuis plusieurs années, ce centre propose des ateliers adaptés aux envies de ses membres : cuisine, yoga, art-thérapie, aquarelle ou encore des sorties culturelles. Récemment, les participants ont eu l’occasion de visiter le navire-école mexicain Cuauhtémoc. “L’objectif est de leur faire plaisir tout en les aidant à sortir de leur quotidien”, explique Aurélie, monitrice éducatrice en charge du centre. “Ils adorent les séances de cuisine ou les activités créatives. Ici, ils retrouvent le sourire, et ça me motive à continuer à travailler avec eux.”
Le Fare Puarama vise à briser l’isolement social, un mal qui touche nombre de seniors. “Beaucoup passent leurs journées devant la télévision, sans lien social ni activités. Ici, ils retrouvent une dynamique collective. Nous partageons même un repas tous ensemble une fois par mois”, ajoute-t-elle. Les matahiapo sont accueillis les mardis, mercredis et jeudis, de 8 h 30 à midi. “Nous allons les chercher et les ramenons chez eux”, précise Aurélie. Pour intégrer le centre, il faut être âgé de plus de 60 ans, autonome et souffrir d’isolement social. “L’autonomie est essentielle, car je suis seule ou accompagnée d’un bénévole. Je ne peux pas gérer des soins médicaux ou une assistance lourde”, confie-t-elle.
Ce vendredi, une rencontre intergénérationnelle a réuni les matahiapo et des étudiants en BTS Économie sociale et familiale, dans le cadre d’un projet pédagogique. Crédit photo : Thibault Segalard.
Michel, membre du Fare depuis six ans, a retracé les activités faites depuis son arrivée au centre. Crédit photo : Thibault Segalard.
Des inscriptions poussées par les familles
Ce vendredi, une rencontre intergénérationnelle a réuni les matahiapo et des étudiants en BTS Économie sociale et familiale, dans le cadre d’un projet pédagogique. Ces échanges, bien que simples en apparence, sont toujours une source de joie pour les membres du Fare. Michel, pensionnaire depuis six ans, raconte : “C’est ma fille qui m’a proposé de m’inscrire ici pour m’occuper.” Même histoire pour Teurupare et son mari, qui savouraient un dessert préparé par les étudiants. “Ce sont nos enfants qui nous ont parlé du centre et nous ont poussés à venir”, confie-t-elle, membre depuis un an.
Les inscriptions sont, le plus souvent, initiées par les familles ou suggérées par les services sociaux des communes. “Nous collaborons étroitement avec eux pour identifier les personnes isolées”, souligne Aurélie. Bien que basé à Arue, le Fare Puarama accueille des participants d’autres communes, dans la limite des contraintes géographiques : “Comme nous assurons le transport, nous ne pouvons pas parcourir de trop grandes distances. Sinon, il faut qu’ils puissent être déposés au Fare.”
Actuellement, huit matahiapo sont membres du Fare, alors que le centre peut en accueillir jusqu’à douze. Une journée portes ouvertes est prévue le mardi 17 décembre pour présenter cet espace aux familles et sensibiliser à son rôle crucial. “Il y aura des stands pour montrer tout ce que nos matahiapo ont réalisé cette année”, annonce Aurélie. Une collecte de fonds sera également organisée : “Avec cet argent, nous prévoyons une sortie. Ils souhaitent aller Moorea.” Le Fare Puarama, bien plus qu’un centre d’accueil, incarne un lien vital entre les générations et un antidote à l’isolement. Une initiative qui mérite d’être soutenue et saluée.
Ce vendredi, une rencontre intergénérationnelle a réuni les matahiapo et des étudiants en BTS Économie sociale et familiale, dans le cadre d’un projet pédagogique. Ces échanges, bien que simples en apparence, sont toujours une source de joie pour les membres du Fare. Michel, pensionnaire depuis six ans, raconte : “C’est ma fille qui m’a proposé de m’inscrire ici pour m’occuper.” Même histoire pour Teurupare et son mari, qui savouraient un dessert préparé par les étudiants. “Ce sont nos enfants qui nous ont parlé du centre et nous ont poussés à venir”, confie-t-elle, membre depuis un an.
Les inscriptions sont, le plus souvent, initiées par les familles ou suggérées par les services sociaux des communes. “Nous collaborons étroitement avec eux pour identifier les personnes isolées”, souligne Aurélie. Bien que basé à Arue, le Fare Puarama accueille des participants d’autres communes, dans la limite des contraintes géographiques : “Comme nous assurons le transport, nous ne pouvons pas parcourir de trop grandes distances. Sinon, il faut qu’ils puissent être déposés au Fare.”
Actuellement, huit matahiapo sont membres du Fare, alors que le centre peut en accueillir jusqu’à douze. Une journée portes ouvertes est prévue le mardi 17 décembre pour présenter cet espace aux familles et sensibiliser à son rôle crucial. “Il y aura des stands pour montrer tout ce que nos matahiapo ont réalisé cette année”, annonce Aurélie. Une collecte de fonds sera également organisée : “Avec cet argent, nous prévoyons une sortie. Ils souhaitent aller Moorea.” Le Fare Puarama, bien plus qu’un centre d’accueil, incarne un lien vital entre les générations et un antidote à l’isolement. Une initiative qui mérite d’être soutenue et saluée.