WASHINGTON, 21 février 2012 (AFP) - Le Fonds monétaire international a relayé dans un rapport sur les îles Fidji publié mardi des appels à organiser des élections dans cet archipel qui n'en a pas connu depuis 2006.
Dans son rapport annuel sur l'économie fidjienne, le FMI a cité des partisans d'un programme permettant que les élections promises par le gouvernement soient bel et bien tenues.
"La suppression des obstacles structurels à la croissance est d'une importance critique. Beaucoup des interlocuteurs de la mission ont suggéré que l'assouplissement des mesures d'urgences et l'établissement d'un chemin clair vers une élection en 2014 seraient des mesures-clés pour doper la croissance des investisseurs", a indiqué l'institution.
En effet, a-t-elle noté, "le contexte politique est complexe et présente des défis pour l'économie. Le gouvernement actuel a pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat en 2006" et "les élections attendues en 2009 n'ont pas eu lieu".
"Le gouvernement a ensuite annoncé des projets pour une élection en 2014 et consacré des fonds du budget 2012 aux préparatifs électoraux", a souligné le FMI.
De tels commentaires sont rares pour le FMI, qui tâche généralement de ne pas se mêler de politique intérieure. Mais ils ont été globalement approuvés par les Etats membres lors d'une réunion du conseil d'administration consacrée aux Fidji le 20 janvier.
Début janvier, le gouvernement militaire fidjien a levé les mesures d'urgence en vigueur depuis 2009, afin de lancer un processus de consultation constitutionnelle.
Le FMI a jugé cette annonce "tout à fait bienvenue".
Dans son rapport annuel sur l'économie fidjienne, le FMI a cité des partisans d'un programme permettant que les élections promises par le gouvernement soient bel et bien tenues.
"La suppression des obstacles structurels à la croissance est d'une importance critique. Beaucoup des interlocuteurs de la mission ont suggéré que l'assouplissement des mesures d'urgences et l'établissement d'un chemin clair vers une élection en 2014 seraient des mesures-clés pour doper la croissance des investisseurs", a indiqué l'institution.
En effet, a-t-elle noté, "le contexte politique est complexe et présente des défis pour l'économie. Le gouvernement actuel a pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat en 2006" et "les élections attendues en 2009 n'ont pas eu lieu".
"Le gouvernement a ensuite annoncé des projets pour une élection en 2014 et consacré des fonds du budget 2012 aux préparatifs électoraux", a souligné le FMI.
De tels commentaires sont rares pour le FMI, qui tâche généralement de ne pas se mêler de politique intérieure. Mais ils ont été globalement approuvés par les Etats membres lors d'une réunion du conseil d'administration consacrée aux Fidji le 20 janvier.
Début janvier, le gouvernement militaire fidjien a levé les mesures d'urgence en vigueur depuis 2009, afin de lancer un processus de consultation constitutionnelle.
Le FMI a jugé cette annonce "tout à fait bienvenue".