Tahiti, le 18 mai 2022 - Le FC Sochaux, club de Ligue 2 et actuellement barragiste pour la montée en Ligue 1, a délégué deux recruteurs pour observer le niveau du football tahitien à l’initiative de l’AS Arue. Deux regroupements ont été effectués mercredi après-midi à Dragon et Arue avec des joueurs âgés de 16 à 18 ans.
Considéré comme l’un des meilleurs clubs formateurs en métropole, le FC Sochaux (Franche-Comté) recrute généralement dans sa région pour alimenter son centre de formation. Mais un rapprochement initié par l’AS Arue avec le club franc-comtois en 2020 –qui avait pour but de faire venir des recruteurs sochaliens ou d’envoyer de jeunes espoirs tahitiens en métropole– a fini par aboutir après deux ans de discussion. L’option retenue a été celle de faire venir des cadres techniques sochaliens. Une solution moins onéreuse pour les finances du club d’Arue que d’envoyer des jeunes en métropole. D’autant que ceux-ci n’auraient peut-être pas le niveau pour intégrer le centre de formation sochalien.
Arrivés jeudi dernier pour une dizaine de jours, Kheireddine Diouri et Salah Miloudi, recruteurs du FC Sochaux pour la région Rhône-Alpes pour l’un et de l’ouest parisien pour l’autre, ont déjà eu un aperçu du niveau d’ensemble du football tahitien, après avoir assisté à des rencontres de Ligue 1 le week-end dernier, et observé des entraînements et des matches chez les U13. Ils ont également participé à des regroupements U16 à U18, comme ce fut le cas mercredi après-midi à Arue et à Dragon.
Nicolas Schmitt, le directeur général de l’AS Arue et cheville ouvrière de l’opération nous a exposé le mode de sélection des joueurs retenus mercredi après-midi : “Nous avons proposé aux clubs de Tahiti et de Moorea de retenir cinq ou six joueurs qui ne figurent pas dans les sélections tahitiennes Jeunes, mais qui sont susceptibles d’intéresser les recruteurs sochaliens. Nous avons ainsi une trentaine de joueurs de 14 et 15 ans qui se sont rendus à Dragon et une trentaine d’autres de 16 à 18 ans qui sont venus à Arue aujourd’hui. Salah à Dragon et Kheireddine à Arue ont ainsi pu les observer en match. L’objectif est bien entendu d’envoyer à terme des joueurs tahitiens au centre de formation de Sochaux mais nous souhaiterions aussi pour l’AS Arue faire des échanges au niveau des éducateurs diplômés. Maintenant, on est réaliste. On connait le niveau du football Jeune tahitien qui ne peut être comparé à celui du haut niveau Jeune en métropole, mais les recruteurs sochaliens vont peut-être juger que certains ont un potentiel intéressant”.
Considéré comme l’un des meilleurs clubs formateurs en métropole, le FC Sochaux (Franche-Comté) recrute généralement dans sa région pour alimenter son centre de formation. Mais un rapprochement initié par l’AS Arue avec le club franc-comtois en 2020 –qui avait pour but de faire venir des recruteurs sochaliens ou d’envoyer de jeunes espoirs tahitiens en métropole– a fini par aboutir après deux ans de discussion. L’option retenue a été celle de faire venir des cadres techniques sochaliens. Une solution moins onéreuse pour les finances du club d’Arue que d’envoyer des jeunes en métropole. D’autant que ceux-ci n’auraient peut-être pas le niveau pour intégrer le centre de formation sochalien.
Arrivés jeudi dernier pour une dizaine de jours, Kheireddine Diouri et Salah Miloudi, recruteurs du FC Sochaux pour la région Rhône-Alpes pour l’un et de l’ouest parisien pour l’autre, ont déjà eu un aperçu du niveau d’ensemble du football tahitien, après avoir assisté à des rencontres de Ligue 1 le week-end dernier, et observé des entraînements et des matches chez les U13. Ils ont également participé à des regroupements U16 à U18, comme ce fut le cas mercredi après-midi à Arue et à Dragon.
Nicolas Schmitt, le directeur général de l’AS Arue et cheville ouvrière de l’opération nous a exposé le mode de sélection des joueurs retenus mercredi après-midi : “Nous avons proposé aux clubs de Tahiti et de Moorea de retenir cinq ou six joueurs qui ne figurent pas dans les sélections tahitiennes Jeunes, mais qui sont susceptibles d’intéresser les recruteurs sochaliens. Nous avons ainsi une trentaine de joueurs de 14 et 15 ans qui se sont rendus à Dragon et une trentaine d’autres de 16 à 18 ans qui sont venus à Arue aujourd’hui. Salah à Dragon et Kheireddine à Arue ont ainsi pu les observer en match. L’objectif est bien entendu d’envoyer à terme des joueurs tahitiens au centre de formation de Sochaux mais nous souhaiterions aussi pour l’AS Arue faire des échanges au niveau des éducateurs diplômés. Maintenant, on est réaliste. On connait le niveau du football Jeune tahitien qui ne peut être comparé à celui du haut niveau Jeune en métropole, mais les recruteurs sochaliens vont peut-être juger que certains ont un potentiel intéressant”.
Kherredine Diouri : “Il y a des U13 que je vais signaler à Sochaux”
Peut-être que Kheireddine Diouri et Salah Miloudi ont pu enregistrer des enseignements intéressants mercredi après-midi, mais il est probable qu’ils ont dû être encore mieux fixés sur le niveau du football Jeune tahitien mercredi soir en assistant à deux rencontres mettant en scène les sélections de Tahiti U16 et U19. C’est plus probablement aux seins des deux sélections que les recruteurs sochaliens ont pu découvrir des joueurs susceptibles de rejoindre la région franc-comtoise. Cela étant, Kheireddine Diouri nous a confié mercredi qu’il avait déjà vu des joueurs intéressants et des clubs bien structurés chez les U13 : “Il y a deux ou trois clubs qui ont un fonctionnement et des infrastructures de qualité et c’est d’ailleurs au sein de ces clubs que j’ai détecté les jeunes les plus performants. J’ai notamment remarqué deux profils de joueurs U13 que je vais signaler au club de Sochaux en rentrant. On n’est pas venu en touriste, même si l’on apprécie la beauté du pays : Notre objectif c’est bien de découvrir de jeunes joueurs susceptibles de rejoindre le centre de formation de Sochaux. Et on espère bien que le rapprochement entre le football tahitien et le FC Sochaux soit durable’’.
Souhaitons effectivement que ce soit le cas pour ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes footballeurs locaux. Cela étant, des accords entre clubs tahitiens et métropolitains ont déjà été initiés par le passé mais sans effet probant à l’exception de Pascal et Marama Vahirua. Et cela commence à dater. L’AS Arue y croit toutefois, tout comme la Fédération tahitienne de football qui a soutenu l’opération grâce à l’implication de son président, Thierry Ariiotima, et de sa directrice générale Moeama Mu Greig.
Souhaitons effectivement que ce soit le cas pour ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes footballeurs locaux. Cela étant, des accords entre clubs tahitiens et métropolitains ont déjà été initiés par le passé mais sans effet probant à l’exception de Pascal et Marama Vahirua. Et cela commence à dater. L’AS Arue y croit toutefois, tout comme la Fédération tahitienne de football qui a soutenu l’opération grâce à l’implication de son président, Thierry Ariiotima, et de sa directrice générale Moeama Mu Greig.