Paris, France | AFP | mercredi 18/11/2020 - Le Conseil d’État a demandé mercredi à l'administration pénitentiaire d'engager "dans les plus brefs délais" des travaux d'aménagement à la prison de Nouméa où les conditions de détention sont jugées indignes.
La justice administrative souhaite que des travaux d'aménagement soient engagés aux abords des conteneurs utilisés comme cours de promenade au sein des quartiers disciplinaire et d'isolement et que des urinoirs soient installés dans les cours de promenade du centre de détention.
C'est la deuxième fois en un mois que le Conseil d’État se penche sur les conditions de détention dans la prison de Nouméa.
Le 19 octobre, le Conseil d’État avait ordonné à l’administration pénitentiaire d'améliorer les conditions de détention à la prison de Nouméa. Le Conseil d’État avait notamment demandé d'installer des abris dans les cours de promenade, d'assurer la séparation des annexes sanitaires dans l'ensemble des cellules où sont détenues plus d'une personne et de prendre toute mesure susceptible d'améliorer la luminosité des cellules.
La justice administrative avait été saisie par l'Observatoire international des prisons (OIP) en février.
Avec une densité carcérale qui s’élevait au 1er janvier 2020 à 122,4% au quartier maison d’arrêt et 135,8% au centre de détention, le centre pénitentiaire calédonien est connu pour ses conditions de détention particulièrement éprouvantes, selon l'OIP.
En novembre 2019, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) avait fait une série de recommandations en urgence pour cet établissement pénitentiaire surpeuplé et délabré, situé dans d'anciens bâtiments du bagne.
Elle avait notamment souligné que "159 cellules sur 239 sont des containers maritimes", pointant l'absence de ventilation et d'éclairage et une chaleur étouffante.
Le centre pénitentiaire de Nouméa est dans "une situation qui viole gravement les droits fondamentaux des personnes détenues", avait-elle affirmé.
La justice administrative souhaite que des travaux d'aménagement soient engagés aux abords des conteneurs utilisés comme cours de promenade au sein des quartiers disciplinaire et d'isolement et que des urinoirs soient installés dans les cours de promenade du centre de détention.
C'est la deuxième fois en un mois que le Conseil d’État se penche sur les conditions de détention dans la prison de Nouméa.
Le 19 octobre, le Conseil d’État avait ordonné à l’administration pénitentiaire d'améliorer les conditions de détention à la prison de Nouméa. Le Conseil d’État avait notamment demandé d'installer des abris dans les cours de promenade, d'assurer la séparation des annexes sanitaires dans l'ensemble des cellules où sont détenues plus d'une personne et de prendre toute mesure susceptible d'améliorer la luminosité des cellules.
La justice administrative avait été saisie par l'Observatoire international des prisons (OIP) en février.
Avec une densité carcérale qui s’élevait au 1er janvier 2020 à 122,4% au quartier maison d’arrêt et 135,8% au centre de détention, le centre pénitentiaire calédonien est connu pour ses conditions de détention particulièrement éprouvantes, selon l'OIP.
En novembre 2019, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) avait fait une série de recommandations en urgence pour cet établissement pénitentiaire surpeuplé et délabré, situé dans d'anciens bâtiments du bagne.
Elle avait notamment souligné que "159 cellules sur 239 sont des containers maritimes", pointant l'absence de ventilation et d'éclairage et une chaleur étouffante.
Le centre pénitentiaire de Nouméa est dans "une situation qui viole gravement les droits fondamentaux des personnes détenues", avait-elle affirmé.