Photo d'archives: Jean-Raymond Postic, membre du comité de pilotage sur les signes identitaires, pose avec un dépliant où figurent plus de 80 idées de drapeaux pour la Nouvelle-Calédonie, le 20 avril 2007 à Nouméa. Alors que l'identité nationale a
Sur les 54 élus, 42 ont voté pour un voeu destiné à accepter la proposition du député UMP Pierre Frogier qu'à côté du drapeau tricolore flotte désormais en Nouvelle-Calédonie le drapeau kanak, emblème du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste).
Les élus du parti Calédonie Ensemble (droite) du président du gouvernement, Philippe Gomes, ont voté contre ce voeu, tandis que les différentes formations indépendantistes l'ont entériné.
Le Rassemblement-UMP et Avenir Ensemble (droite) l'ont aussi approuvé.
L'accord de Nouméa de 1998, qui organise l'émancipation de la Nouvelle-Calédonie par étapes, prévoit la définition de signes identitaires (drapeau, hymne, devise...), destinés à exprimer "l'identité kanak et le futur partagé entre tous".
Comme ces sujets sensibles peinent à avancer, M. Frogier, opposé à l'élaboration d'un drapeau calédonien unique, a proposé de juxtaposer "les deux légitimités": celle de la France, qui a pris possession de la Nouvelle-Calédonie en 1853, et celle du peuple kanak.
Ce vote du Congrès intervient à la veille d'une visite sur le Caillou du Premier ministre François Fillon, du 17 au 19 juillet.
Le temps fort de son déplacement doit être une cérémonie solennelle de levée du drapeau national et du drapeau kanak, au haut-commissariat de la République.
Arborant une flèche faîtière dans un soleil sur fond bleu, rouge et vert, le drapeau kanak a été créé en 1984 lorsque le FLNKS réclamait l'instauration d'un "Etat kanak souverain et indépendant".
Les élus du parti Calédonie Ensemble (droite) du président du gouvernement, Philippe Gomes, ont voté contre ce voeu, tandis que les différentes formations indépendantistes l'ont entériné.
Le Rassemblement-UMP et Avenir Ensemble (droite) l'ont aussi approuvé.
L'accord de Nouméa de 1998, qui organise l'émancipation de la Nouvelle-Calédonie par étapes, prévoit la définition de signes identitaires (drapeau, hymne, devise...), destinés à exprimer "l'identité kanak et le futur partagé entre tous".
Comme ces sujets sensibles peinent à avancer, M. Frogier, opposé à l'élaboration d'un drapeau calédonien unique, a proposé de juxtaposer "les deux légitimités": celle de la France, qui a pris possession de la Nouvelle-Calédonie en 1853, et celle du peuple kanak.
Ce vote du Congrès intervient à la veille d'une visite sur le Caillou du Premier ministre François Fillon, du 17 au 19 juillet.
Le temps fort de son déplacement doit être une cérémonie solennelle de levée du drapeau national et du drapeau kanak, au haut-commissariat de la République.
Arborant une flèche faîtière dans un soleil sur fond bleu, rouge et vert, le drapeau kanak a été créé en 1984 lorsque le FLNKS réclamait l'instauration d'un "Etat kanak souverain et indépendant".