NEW YORK, vendredi 23 septembre 2011 (Flash d’Océanie) – Le « groupe d’action ministérielle » du Commonwealth, au cours d’une réunion quasi-exclusivement consacrée cette semaine à Fidji, à New York, en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU, a maintenu les mesures d’exclusion de cet archipel, toujours en raison d’un non-retour rapide à la démocratie, presque cinq ans après le putsch du 5 décembre 2006.
Dans un communiqué http://www.thecommonwealth.org/news/34580/240487/220911cmag.htm
publié à l’issue de cette réunion, jeudi 22 septembre 2011, les neuf ministres membres du « CMAG » (Commonwealth Ministerial Action Group) ont consacré l’essentiel de leurs points à la question fidjienne.
Ils ont ainsi applaudi la position tout récemment adoptée par le Forum des Îles du Pacifique (FIP) lors de son dernier sommet annuel à Auckland (Nouvelle-Zélande, du 6 au
9 septembre 2011 et qui maintient la suspension de Fidji de son statut de membre plein pour cause de non retour rapide à la démocratie.
Les dirigeants océaniens avaient néanmoins acté la réouverture des portes à la représentation fidjienne lors de négociations commerciales régionales actuellement en cours.
Le CMAG a aussi « réaffirmé le souhait et la bonne volonté du Commonwealth à maintenir le dialogue avec le gouvernement de Fidji, ainsi que son engagement en vue d’aider Fidji de toutes les manières possibles en vue de rétablir un gouvernement civil constitutionnel et de retrouver sa place au sein de la famille du Commonwealth, de manière à mettre fin à l’isolement politique de Fidji ».
Le groupe d’action s’est aussi déclaré « préoccupé » concernant le maintien de l’imposition de règles d’urgences (mises en place en avril 2009, ans la foulée de l’abrogation de la Constitution) et les « répressions constantes des droits humains dont il est rendu compte » et que cet état de fait engendre.
Le Commonwealth réitère aussi un point saillant de toutes les prises de position du bloc occidental (Union Européenne, FIP, entre autres), ces dernières années, à savoir l’exigence, pour qu’un « processus électoral, constitutionnel et démocratique véritable et crédible » puisse avoir lieu, d’un « dialogue pleinement participatif et sans exclusive, dans un environnement de respect des droits humains et des libertés fondamentales, y compris la liberté d’expression et d’association ».
« Le CMAG réitère son regret concernant la nécessité de poursuivre la suspension de Fidji du Commonwealth, et exhorte le gouvernement de Fidji à prendre des mesures urgentes et tangibles dans le sens d’un rétablissement de la démocratie civile et constitutionnelle, des droits humains et de l’état de droit, ce qui permettrait alors au CMAG de revoir sa position concernant le statut de Fidji au sein du Commonwealth », conclut le communiqué.
Le groupe était composé, lors de cette réunion, du chef de a diplomatie du Ghana, Alhaji Muhammad Mumuni (Présidence), des chefs de la diplomatie d’Australie (Kevin Rudd), du Bangladesh (Dipu Moni), de la Jamaïque (Kenneth Baugh), des Maldives (Ahmed Naseem), de la Namibie (Utoni Nujoma), de Trinidad et Tobago (Surujrattan Rambachan), de Vanuatu (Alfred Carlot) ainsi que le représentant permanant de la Nouvelle-Zélande à l’ONU, Jim McLay.
Visite d’une importante délégation chinoise la semaine prochaine
Vendredi, le gouvernement fidjien, à Suva, annonçait la venue, mercredi 28 septembre 2001, du Vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu, où il sera reçu avec tous les honneurs dus à son rang et où le gouvernement local annonce d’ores et déjà son intention de célébrer à nouveau les excellentes relations entre Suva et Pékin et qui n’ont cessé de se développer au cours des cinq dernières années.
La visite de M. Hu se fait en mode escale, dans le cadre d’un voyage au cours duquel le numéro eux du gouvernement de Pékin emmène aussi une demi-douzaine de ministres.
Élections fidjiennes : réaffirmations à New York et à Suva
Le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui dirige le gouvernement fidjien depuis son putsch du 5 décembre 2006, a lancé une nouvelle opération de relations publiques jeudi à la tribune des Nations-Unies, où il a une nouvelle fois annoncé des élections pour à partir de septembre 2014, mais pas avant que d’importantes réformes aient eu lieu, concernant à la fois la Constitution (abrogée en avril 2009) et au mode et découpage électoraux.
S’exprimant à la tribune de l’ONU dans le cadre de sa participation à la soixante-sixième Assemblée Générale, le chef du gouvernement fidjien actuel a notamment fait le lien entre la situation fidjienne et le dixième anniversaire de la déclaration de Durban et de la convention relative à l’élimination de toute forme de racisme.
L’homme fort de Suva a notamment rappelé que l’un des grands axes de l’action actuelle de son gouvernement était justement de supprimer les clivages raciaux et toute forme de « racisme institutionnalisé », qui subsistaient jusque dans la Constitution de l’archipel, cette dernière ayant mis en place depuis 1997 un découpage électoral comportant des circonscriptions réservées soit à l’un soit à l’autre des deux principales ethnies de l’archipel (les Fidjien indigènes et les citoyens d’origine indienne, établis à Fidji depuis la fin du dix neuvième siècle).
Il s’est notamment longuement étendu sur l’exemple du mot « Fidjien », jusqu’à récemment revendiqué par les Fidjiens indigènes, mais dont l’usage était de fait interdit aux autres ethnies de l’archipel pour se désigner en tant que citoyens.
Depuis quelques mois, le gouvernement fidjien a annoncé la fin du monopole indigène de ce vocable, tout en remplaçant, en guise de nom identitaire à usage exclusif indigène, le terme « i-Taukei ».
Tout établissement scolaire affichant aussi une appartenance ethnique, soit indienne (ce qui traduisait jusqu’ici une fréquentation ethniquement orientée, soit fidjienne, s’est aussi vu encouragé à changer de nom, a-t-il rappelé.
Ces changements, a-t-il insisté, devraient permettre, une fois le seuil atteint pour la tenue des élections, au cours du dernier trimestre 2014, de tenir un scrutin « libre de racisme » et déboucher sur un véritable suffrage universel, dépassant ainsi « l’histoire de discrimination raciale » qui a marqué cet archipel dans sa phase pré-indépendance.
Entre-temps, à Suva, cette semaine, c’est l’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement), l’influent Aiyaz Sayed-Khaiyum, qui organisait une opération de charme, une fois encore destinée à la communauté internationale, via ses diplomates représentés dans la capitale fidjienne.
Objectif : présenter un point d’étape concernant l’avancement des travaux préparatoires aux élections et, avant cela, aux réformes.
Selon le gouvernement fidjien, un éventail de près d’une vingtaine de pays était représenté, parmi lesquels l’Union Européenne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Inde, le Royaume-Uni, la France, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Japon, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, les îles Salomon, la Malaisie, la Corée du Sud, les États Fédérés de Micronésie ou encore des organisations internationales comme les Nations-Unies.
Ce briefing, selon les mêmes sources, intervenait à la demande du doyen des diplomates en poste à Suva, le Papou Peter Eafeare.
M. Sayed-Khaiyum a déclaré après avoir informé les diplomates que les principaux points abordés avaient concerné non seulement la calendrier électoral, mais aussi les moyens de tenir ces élections, et notamment un procédé de vote électronique qui est sérieusement envisagé depuis plusieurs mois afin d’éliminer le maximum de fraudes liées à l’usage des bulletins de vote et des urnes.
Le gouvernement indien a déjà fait savoir qu’il était disposé à fournir à Fidji le matériel nécessaire à la tenue d’élections « électroniques ».
Un appel d’offres a été lancé afin de susciter des expressions d’intérêts de la part de sociétés étrangères spécialisées dans ce mode de scrutin électronique, voire même dans le mode d’identification biométrique.
Selon lui, le processus d’enregistrement des citoyens sur les listes électorales devrait commencer dès janvier 2012.
« Nous annoncerons le choix d’un société d’ici la fin octobre (2011) », a annoncé l’Attorney General, qui a aussi rappelé au passage, qu’à l’issue du dernier scrutin national législatif, en mai 2006, plusieurs observateurs, dont ceux, venus en nombre, de l’Union Européenne, avaient souligné de nombreuses irrégularités concernant notamment un excédent de bulletins dans certains circonscriptions et des taux de participation qui, en certains endroits, affichaient … cent un pour cent.
Un cinquième des suffrages exprimés avaient été annulés.
Ces réserves n’avaient pas empêché les observateurs sur place, représentants de la communauté internationale, de déclarer ces élections de 2006 « libres et justes ».
Laisenia Qarase, Premier ministre du gouvernement renversé en décembre 2006, s’est pour a première fois depuis longtemps en début de semaine, au sujet de la perspective de ces élections.
Il a conditionné sa participation et celle de son parti Soqosoqo Duavata ni LeweniVanua (SDL) à la légalité de la Constitution, qui, selon lui, ne peut être légitime que si elle est approuvée au préalable par un Parlement.
Depuis le putsch de décembre 2006, Fidji a été suspendu de son statut de membre plein du Forum des Îles du Pacifique (FIP, mai 2009), puis du Commonwealth (septembre 2009), en raison de son manquement à revenir à la démocratie dans des délais courts.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande imposent toujours des sanctions ciblées pour les individus participant au gouvernement actuel (ainsi que leurs proches).
L’Union Européenne a gelé ses fonds non-humanitaires, dans le cadre de son fonds de développement (FED), et en raison de la non-adhérence de Fidji aux principes fondamentaux de démocratie et de bonne gouvernance contenus dans l’accord de Cotonou (qui régit les relations entre l’UE et les pays du groupe ACP [Afrique, Caraïbe, Pacifique]).
pad
*****Le discours prononcé à l’ONU jeudi 22 septembre 2011 à l’adresse suivante :
http://www.fiji.gov.fj/index.php?option=com_content&view=article&id=4904:pm-bainimarama-address-at-the-10th-anniversary-of-the-durban-declaration-programme-of-action&catid=50:speeches&Itemid=168
Dans un communiqué http://www.thecommonwealth.org/news/34580/240487/220911cmag.htm
publié à l’issue de cette réunion, jeudi 22 septembre 2011, les neuf ministres membres du « CMAG » (Commonwealth Ministerial Action Group) ont consacré l’essentiel de leurs points à la question fidjienne.
Ils ont ainsi applaudi la position tout récemment adoptée par le Forum des Îles du Pacifique (FIP) lors de son dernier sommet annuel à Auckland (Nouvelle-Zélande, du 6 au
9 septembre 2011 et qui maintient la suspension de Fidji de son statut de membre plein pour cause de non retour rapide à la démocratie.
Les dirigeants océaniens avaient néanmoins acté la réouverture des portes à la représentation fidjienne lors de négociations commerciales régionales actuellement en cours.
Le CMAG a aussi « réaffirmé le souhait et la bonne volonté du Commonwealth à maintenir le dialogue avec le gouvernement de Fidji, ainsi que son engagement en vue d’aider Fidji de toutes les manières possibles en vue de rétablir un gouvernement civil constitutionnel et de retrouver sa place au sein de la famille du Commonwealth, de manière à mettre fin à l’isolement politique de Fidji ».
Le groupe d’action s’est aussi déclaré « préoccupé » concernant le maintien de l’imposition de règles d’urgences (mises en place en avril 2009, ans la foulée de l’abrogation de la Constitution) et les « répressions constantes des droits humains dont il est rendu compte » et que cet état de fait engendre.
Le Commonwealth réitère aussi un point saillant de toutes les prises de position du bloc occidental (Union Européenne, FIP, entre autres), ces dernières années, à savoir l’exigence, pour qu’un « processus électoral, constitutionnel et démocratique véritable et crédible » puisse avoir lieu, d’un « dialogue pleinement participatif et sans exclusive, dans un environnement de respect des droits humains et des libertés fondamentales, y compris la liberté d’expression et d’association ».
« Le CMAG réitère son regret concernant la nécessité de poursuivre la suspension de Fidji du Commonwealth, et exhorte le gouvernement de Fidji à prendre des mesures urgentes et tangibles dans le sens d’un rétablissement de la démocratie civile et constitutionnelle, des droits humains et de l’état de droit, ce qui permettrait alors au CMAG de revoir sa position concernant le statut de Fidji au sein du Commonwealth », conclut le communiqué.
Le groupe était composé, lors de cette réunion, du chef de a diplomatie du Ghana, Alhaji Muhammad Mumuni (Présidence), des chefs de la diplomatie d’Australie (Kevin Rudd), du Bangladesh (Dipu Moni), de la Jamaïque (Kenneth Baugh), des Maldives (Ahmed Naseem), de la Namibie (Utoni Nujoma), de Trinidad et Tobago (Surujrattan Rambachan), de Vanuatu (Alfred Carlot) ainsi que le représentant permanant de la Nouvelle-Zélande à l’ONU, Jim McLay.
Visite d’une importante délégation chinoise la semaine prochaine
Vendredi, le gouvernement fidjien, à Suva, annonçait la venue, mercredi 28 septembre 2001, du Vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu, où il sera reçu avec tous les honneurs dus à son rang et où le gouvernement local annonce d’ores et déjà son intention de célébrer à nouveau les excellentes relations entre Suva et Pékin et qui n’ont cessé de se développer au cours des cinq dernières années.
La visite de M. Hu se fait en mode escale, dans le cadre d’un voyage au cours duquel le numéro eux du gouvernement de Pékin emmène aussi une demi-douzaine de ministres.
Élections fidjiennes : réaffirmations à New York et à Suva
Le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui dirige le gouvernement fidjien depuis son putsch du 5 décembre 2006, a lancé une nouvelle opération de relations publiques jeudi à la tribune des Nations-Unies, où il a une nouvelle fois annoncé des élections pour à partir de septembre 2014, mais pas avant que d’importantes réformes aient eu lieu, concernant à la fois la Constitution (abrogée en avril 2009) et au mode et découpage électoraux.
S’exprimant à la tribune de l’ONU dans le cadre de sa participation à la soixante-sixième Assemblée Générale, le chef du gouvernement fidjien actuel a notamment fait le lien entre la situation fidjienne et le dixième anniversaire de la déclaration de Durban et de la convention relative à l’élimination de toute forme de racisme.
L’homme fort de Suva a notamment rappelé que l’un des grands axes de l’action actuelle de son gouvernement était justement de supprimer les clivages raciaux et toute forme de « racisme institutionnalisé », qui subsistaient jusque dans la Constitution de l’archipel, cette dernière ayant mis en place depuis 1997 un découpage électoral comportant des circonscriptions réservées soit à l’un soit à l’autre des deux principales ethnies de l’archipel (les Fidjien indigènes et les citoyens d’origine indienne, établis à Fidji depuis la fin du dix neuvième siècle).
Il s’est notamment longuement étendu sur l’exemple du mot « Fidjien », jusqu’à récemment revendiqué par les Fidjiens indigènes, mais dont l’usage était de fait interdit aux autres ethnies de l’archipel pour se désigner en tant que citoyens.
Depuis quelques mois, le gouvernement fidjien a annoncé la fin du monopole indigène de ce vocable, tout en remplaçant, en guise de nom identitaire à usage exclusif indigène, le terme « i-Taukei ».
Tout établissement scolaire affichant aussi une appartenance ethnique, soit indienne (ce qui traduisait jusqu’ici une fréquentation ethniquement orientée, soit fidjienne, s’est aussi vu encouragé à changer de nom, a-t-il rappelé.
Ces changements, a-t-il insisté, devraient permettre, une fois le seuil atteint pour la tenue des élections, au cours du dernier trimestre 2014, de tenir un scrutin « libre de racisme » et déboucher sur un véritable suffrage universel, dépassant ainsi « l’histoire de discrimination raciale » qui a marqué cet archipel dans sa phase pré-indépendance.
Entre-temps, à Suva, cette semaine, c’est l’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement), l’influent Aiyaz Sayed-Khaiyum, qui organisait une opération de charme, une fois encore destinée à la communauté internationale, via ses diplomates représentés dans la capitale fidjienne.
Objectif : présenter un point d’étape concernant l’avancement des travaux préparatoires aux élections et, avant cela, aux réformes.
Selon le gouvernement fidjien, un éventail de près d’une vingtaine de pays était représenté, parmi lesquels l’Union Européenne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Inde, le Royaume-Uni, la France, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Japon, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, les îles Salomon, la Malaisie, la Corée du Sud, les États Fédérés de Micronésie ou encore des organisations internationales comme les Nations-Unies.
Ce briefing, selon les mêmes sources, intervenait à la demande du doyen des diplomates en poste à Suva, le Papou Peter Eafeare.
M. Sayed-Khaiyum a déclaré après avoir informé les diplomates que les principaux points abordés avaient concerné non seulement la calendrier électoral, mais aussi les moyens de tenir ces élections, et notamment un procédé de vote électronique qui est sérieusement envisagé depuis plusieurs mois afin d’éliminer le maximum de fraudes liées à l’usage des bulletins de vote et des urnes.
Le gouvernement indien a déjà fait savoir qu’il était disposé à fournir à Fidji le matériel nécessaire à la tenue d’élections « électroniques ».
Un appel d’offres a été lancé afin de susciter des expressions d’intérêts de la part de sociétés étrangères spécialisées dans ce mode de scrutin électronique, voire même dans le mode d’identification biométrique.
Selon lui, le processus d’enregistrement des citoyens sur les listes électorales devrait commencer dès janvier 2012.
« Nous annoncerons le choix d’un société d’ici la fin octobre (2011) », a annoncé l’Attorney General, qui a aussi rappelé au passage, qu’à l’issue du dernier scrutin national législatif, en mai 2006, plusieurs observateurs, dont ceux, venus en nombre, de l’Union Européenne, avaient souligné de nombreuses irrégularités concernant notamment un excédent de bulletins dans certains circonscriptions et des taux de participation qui, en certains endroits, affichaient … cent un pour cent.
Un cinquième des suffrages exprimés avaient été annulés.
Ces réserves n’avaient pas empêché les observateurs sur place, représentants de la communauté internationale, de déclarer ces élections de 2006 « libres et justes ».
Laisenia Qarase, Premier ministre du gouvernement renversé en décembre 2006, s’est pour a première fois depuis longtemps en début de semaine, au sujet de la perspective de ces élections.
Il a conditionné sa participation et celle de son parti Soqosoqo Duavata ni LeweniVanua (SDL) à la légalité de la Constitution, qui, selon lui, ne peut être légitime que si elle est approuvée au préalable par un Parlement.
Depuis le putsch de décembre 2006, Fidji a été suspendu de son statut de membre plein du Forum des Îles du Pacifique (FIP, mai 2009), puis du Commonwealth (septembre 2009), en raison de son manquement à revenir à la démocratie dans des délais courts.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande imposent toujours des sanctions ciblées pour les individus participant au gouvernement actuel (ainsi que leurs proches).
L’Union Européenne a gelé ses fonds non-humanitaires, dans le cadre de son fonds de développement (FED), et en raison de la non-adhérence de Fidji aux principes fondamentaux de démocratie et de bonne gouvernance contenus dans l’accord de Cotonou (qui régit les relations entre l’UE et les pays du groupe ACP [Afrique, Caraïbe, Pacifique]).
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*****Le discours prononcé à l’ONU jeudi 22 septembre 2011 à l’adresse suivante :
http://www.fiji.gov.fj/index.php?option=com_content&view=article&id=4904:pm-bainimarama-address-at-the-10th-anniversary-of-the-durban-declaration-programme-of-action&catid=50:speeches&Itemid=168