Kauli Vaast très aérien sur le spot de Papenoo, ce mercredi.
Tahiti, le 9 février 2022 - Mihimana Braye et Kauli Vaast ont suivi, pendant une dizaine de jours, un stage de préparation avec l'équipe de France. Préparation physique, technique et enchaînement des séries à l'eau étaient au programme de ce stage intensif. Une préparation bienvenue pour attaquer dans des conditions optimales les QS et les Challenger Series avec l'objectif de se qualifier pour le Championship Tour (CT) dès 2023.
L'équipe de France de surf a désormais ses quartiers au fenua. Après les stages de février 2020, en vue des Jeux olympiques de Tokyo, puis celui de novembre 2020 pour les Mondiaux ISA, les Bleus de la glisse ont reposé leurs planches à Tahiti il y a une dizaine de jours pour préparer, cette fois-ci, la saison des QS et des Challenger Series à venir.
Dix surfeurs ont été conviés à ce stage, dont les Tahitiens Mihimana Braye et Kauli Vaast. Michel Bourez, sorti du Championship Tour (CT) cette saison, aurait dû faire parti de ce regroupement, mais le Spartan est en convalescence jusqu'au mois de juillet au moins après son opération des ligaments croisés, début janvier. Principal objectif de ce rassemblement : offrir aux surfeurs une préparation optimale pour la saison à venir sur le circuit des QS puis les Challenger Series.
L'équipe de France de surf a désormais ses quartiers au fenua. Après les stages de février 2020, en vue des Jeux olympiques de Tokyo, puis celui de novembre 2020 pour les Mondiaux ISA, les Bleus de la glisse ont reposé leurs planches à Tahiti il y a une dizaine de jours pour préparer, cette fois-ci, la saison des QS et des Challenger Series à venir.
Dix surfeurs ont été conviés à ce stage, dont les Tahitiens Mihimana Braye et Kauli Vaast. Michel Bourez, sorti du Championship Tour (CT) cette saison, aurait dû faire parti de ce regroupement, mais le Spartan est en convalescence jusqu'au mois de juillet au moins après son opération des ligaments croisés, début janvier. Principal objectif de ce rassemblement : offrir aux surfeurs une préparation optimale pour la saison à venir sur le circuit des QS puis les Challenger Series.
"On aimerait avoir ce type de stage plus souvent"
"Avec Kauli, on a été face aux meilleurs Français et c'est sûr que ça nous a donné un coup de boost", a indiqué Mihimana Braye.
Et mercredi, le groupe a attaqué sa dernière journée de stage. Au programme : des séries à l'eau sur le beach break de Papenoo, en mode "compétition". Des séries de 20, 7 et 5 minutes à enchaîner toute la matinée sur un spot de Papenoo qui s'est montré très généreux en vagues. Les Tahitiens et leurs coéquipiers ont eu donc de quoi s'exprimer malgré un petit coup de mou. "Le stage a été intensif et on attaque cette dernière journée un peu fatigué", a indiqué Mihimana Braye à la sortie de sa première série de la matinée. "Ces derniers jours, on a enchaîné les séries à l'eau le matin et, l'après-midi, on était sur de la préparation physique (...) On a beaucoup appris. Avec Kauli, on a été face aux meilleurs Français et c'est sûr que ça nous a donné un coup de boost. C'était vraiment une super expérience et on aimerait avoir ce type de stage plus souvent."
"On s'entraîne beaucoup sur la gestion des séries et les scores", atteste de son côté Kauli Vaast. En effet, chaque série a été notée par des juges de la Fédération tahitienne de surf. Et sur la plage aussi, l'entraîneur en charge de la préparation olympique, Hira Teriinatoofa, filme toutes les vagues prises avant de les débriefés avec les surfeurs. "Il y a toujours un peu ce facteur chance qui intervient en compétition et, avec des stages intensifs comme celui-ci, l'objectif est de minimiser ce facteur lors de leurs séries en compétition", ajoute le double champion du monde ISA.
"On s'entraîne beaucoup sur la gestion des séries et les scores", atteste de son côté Kauli Vaast. En effet, chaque série a été notée par des juges de la Fédération tahitienne de surf. Et sur la plage aussi, l'entraîneur en charge de la préparation olympique, Hira Teriinatoofa, filme toutes les vagues prises avant de les débriefés avec les surfeurs. "Il y a toujours un peu ce facteur chance qui intervient en compétition et, avec des stages intensifs comme celui-ci, l'objectif est de minimiser ce facteur lors de leurs séries en compétition", ajoute le double champion du monde ISA.
"Être sur le CT le plus rapidement possible"
Débrief de la série avec les juges.
Pour Kauli Vasst et Mihimana Braye, ce stage est tombé à point nommé avant d'aborder, dans un peu plus d'un mois, les premières compétitions sur le circuit QS, avec l'ambition d'intégrer le CT en 2023. "L'objectif est de tout faire pour se qualifier dès l'année prochaine sur le CT", confie Mihimana Braye. "L'objectif reste le même, c'est d'être sur le CT le plus rapidement possible", lui emboite Kauli Vaast.
Pour rejoindre l'élite du surf mondial, les successeurs annoncés de Michel Bourez pourront s'appuyer aussi de leur expérience sur les quatre étapes des Challenger Series l'année dernière. "Sur l'étape de Huntington, j'ai réussi à terminer dans le top 10 et j'étais vraiment bien parti pour la qualification. Bon après j'ai eu des contre-performances, mais j'ai beaucoup appris. J'ai bien évolué et je ne reproduirai pas les mêmes erreurs", affirme Mihimana Braye.
"C'est clair que l'on veut les amener le plus rapidement possible vers le CT. Ils ont le potentiel, ils ont tout ce qu'il faut au niveau de leur surf pour se qualifier", indique pour sa part Hira Teriinatoofa.
En plus d'une qualification sur le CT, les deux prodiges de la glisse polynésiennes gardent également dans un coin de leur tête l'échéance des Jeux olympiques à Teahupo'o en 2024. "Moi je ne vois qu'une chose, c'est de me qualifier et de remporter une médaille", confie Mihimana Braye. "Teahupo'o en 2024, tout le monde a envie d'y être. Après, il ne faudra pas oublier Michel Bourez et Jérémy Florès", lance Kauli Vaast. Des places en équipe de France qui vaudront leur pesant d'or.
Pour rejoindre l'élite du surf mondial, les successeurs annoncés de Michel Bourez pourront s'appuyer aussi de leur expérience sur les quatre étapes des Challenger Series l'année dernière. "Sur l'étape de Huntington, j'ai réussi à terminer dans le top 10 et j'étais vraiment bien parti pour la qualification. Bon après j'ai eu des contre-performances, mais j'ai beaucoup appris. J'ai bien évolué et je ne reproduirai pas les mêmes erreurs", affirme Mihimana Braye.
"C'est clair que l'on veut les amener le plus rapidement possible vers le CT. Ils ont le potentiel, ils ont tout ce qu'il faut au niveau de leur surf pour se qualifier", indique pour sa part Hira Teriinatoofa.
En plus d'une qualification sur le CT, les deux prodiges de la glisse polynésiennes gardent également dans un coin de leur tête l'échéance des Jeux olympiques à Teahupo'o en 2024. "Moi je ne vois qu'une chose, c'est de me qualifier et de remporter une médaille", confie Mihimana Braye. "Teahupo'o en 2024, tout le monde a envie d'y être. Après, il ne faudra pas oublier Michel Bourez et Jérémy Florès", lance Kauli Vaast. Des places en équipe de France qui vaudront leur pesant d'or.
Comment se qualifier pour le CT ?
Le mode de qualification pour le Championship Tour (CT) reste identique à celui de la saison dernière. Les surfeurs devront d'abord passer par les QS (circuit qualificatif) répartis dans sept régions du monde : Europe, Afrique, Asie, Australie/Océanie, Hawaii/Tahiti, Amérique du Nord, Amérique du Sud.
À noter que Kauli Vaast, Mihimana Braye et Vahine Fierro ont fait le choix de la zone Europe. Michel Bourez indiquait pour sa part vouloir rester dans la zone Hawaii/Tahiti. L'objectif pour les Tahitiens est de terminer dans le top 10 d'une région pour avoir le droit ensuite de disputer les Challenger Series (8 étapes). Un circuit qui comprendra 96 hommes et 64 femmes. À l'issue des 8 étapes, le top 10 hommes ainsi que le top 5 femmes intégreront le CT 2023.
À noter que Kauli Vaast, Mihimana Braye et Vahine Fierro ont fait le choix de la zone Europe. Michel Bourez indiquait pour sa part vouloir rester dans la zone Hawaii/Tahiti. L'objectif pour les Tahitiens est de terminer dans le top 10 d'une région pour avoir le droit ensuite de disputer les Challenger Series (8 étapes). Un circuit qui comprendra 96 hommes et 64 femmes. À l'issue des 8 étapes, le top 10 hommes ainsi que le top 5 femmes intégreront le CT 2023.