Patrice Gélinet dans les studios de Radio Marquises à Nuku Hiva.
PAPEETE, le 16 novembre 2014. Patrice Gélinet, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui a en charge –entre autres- de l'outremer est reparti hier à Paris, après une mission d'une dizaine de jours en Polynésie française. Une visite de travail au pas de course à la rencontre, particulièrement, des radios locales polynésiennes.
Patrice Gélinet n'a pas pu rencontrer directement toutes les stations de radio de Polynésie, mais le palmarès reste important : pas moins de 14 radios locales visitées en huit jours de séjour sur place sur les 24 stations qui existent sur le territoire ! Un séjour marqué, surtout, par des rencontres inoubliables avec des gens de radio passionnés par ce média, qui œuvrent au sein de structures associatives en utilisant les moyens du bord. Désormais, Patrice Gélinet en charge de l'outremer au sein du Conseil supérieur de l'audiovisuel, appréhende concrètement la réalité de l'immensité et de l'isolement de ce territoire polynésien. "Ici la radio a une vraie importance comme lien de proximité, elle peut jouer un rôle considérable en temps de crise notamment pour joindre les habitants de vallées très éloignées les unes des autres".
C'est particulièrement, aux Marquises, avec la visite dans les studios de Radio Marquises et de la radio catholique Te Oko Nui à Nuku Hiva que ce constat a été palpable. Tout d'abord "aller aux Marquises depuis Tahiti c'est comme faire un Paris-Stockholm" rappelle-t-il, une notion de distance qui reste confuse tant que la réalité d'un long voyage en avion depuis Tahiti n'a pas été testée. Ensuite c'est une rencontre avec des radios qui tiennent leurs programmes à bout de bras et de maigres subventions (notamment des communes ou de la Codim) avec parfois de grandes difficultés techniques. "Ces deux radios associatives des Marquises ont ainsi du mal à émettre sur l'ensemble de leur propre archipel". La venue du représentant du CSA accompagné de la présidente du Comité territorial de l'audiovisuel de Polynésie française, Marie-Christine Lubrano permettra peut-être à ces structures de pouvoir bénéficier des financements d'Etat du fonds d'aide aux radios associatives.
Car le nerf de la guerre pour l'existence de ces radios reste aussi l'argent. Payer les techniques des émetteurs coûte cher. Heureusement, en dehors de ce poste onéreux, la radio reste un média encore relativement accessible : la preuve, la Polynésie française avec ses 24 stations de radio pour 270 000 habitants est bien mieux "couverte" que la métropole avec 900 stations de radio ! Lors d'un prochain voyage comme représentant du CSA, Patrice Gélinet a promis d'aller cette fois, au bout du bout du monde pour rencontrer, l'équipe de radio Koto-Koto à Rurutu aux Australes.
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Patrice Gélinet n'a pas pu rencontrer directement toutes les stations de radio de Polynésie, mais le palmarès reste important : pas moins de 14 radios locales visitées en huit jours de séjour sur place sur les 24 stations qui existent sur le territoire ! Un séjour marqué, surtout, par des rencontres inoubliables avec des gens de radio passionnés par ce média, qui œuvrent au sein de structures associatives en utilisant les moyens du bord. Désormais, Patrice Gélinet en charge de l'outremer au sein du Conseil supérieur de l'audiovisuel, appréhende concrètement la réalité de l'immensité et de l'isolement de ce territoire polynésien. "Ici la radio a une vraie importance comme lien de proximité, elle peut jouer un rôle considérable en temps de crise notamment pour joindre les habitants de vallées très éloignées les unes des autres".
C'est particulièrement, aux Marquises, avec la visite dans les studios de Radio Marquises et de la radio catholique Te Oko Nui à Nuku Hiva que ce constat a été palpable. Tout d'abord "aller aux Marquises depuis Tahiti c'est comme faire un Paris-Stockholm" rappelle-t-il, une notion de distance qui reste confuse tant que la réalité d'un long voyage en avion depuis Tahiti n'a pas été testée. Ensuite c'est une rencontre avec des radios qui tiennent leurs programmes à bout de bras et de maigres subventions (notamment des communes ou de la Codim) avec parfois de grandes difficultés techniques. "Ces deux radios associatives des Marquises ont ainsi du mal à émettre sur l'ensemble de leur propre archipel". La venue du représentant du CSA accompagné de la présidente du Comité territorial de l'audiovisuel de Polynésie française, Marie-Christine Lubrano permettra peut-être à ces structures de pouvoir bénéficier des financements d'Etat du fonds d'aide aux radios associatives.
Car le nerf de la guerre pour l'existence de ces radios reste aussi l'argent. Payer les techniques des émetteurs coûte cher. Heureusement, en dehors de ce poste onéreux, la radio reste un média encore relativement accessible : la preuve, la Polynésie française avec ses 24 stations de radio pour 270 000 habitants est bien mieux "couverte" que la métropole avec 900 stations de radio ! Lors d'un prochain voyage comme représentant du CSA, Patrice Gélinet a promis d'aller cette fois, au bout du bout du monde pour rencontrer, l'équipe de radio Koto-Koto à Rurutu aux Australes.
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