Le Cnam en Polynésie fête ses 40 ans cette semaine. 400 Polynésiens y ont été formés l'année dernière. (En photo, les auditeurs et formateurs de la formation "Conducteur de travaux" inaugurée ce lundi avec l'équipe du Cnam)
PAPEETE, le 29 octobre 2019 - Demain, le Cnam fête les 40 ans de son installation en Polynésie. Cette institution publique assurant la formation des adultes a su s'adapter à l'ère du temps. Ces dernières années elle connaît un succès croissant au fenua.
Joyeux anniversaire au Cnam en Polynésie ! Avec 40 ans de présence, l'institution a déjà formé des milliers d'adultes à différents métiers. Et cette vocation est toujours bien vivante, améliorée par de nombreux outils numériques et une très large diversité d'offres.
Joyeux anniversaire au Cnam en Polynésie ! Avec 40 ans de présence, l'institution a déjà formé des milliers d'adultes à différents métiers. Et cette vocation est toujours bien vivante, améliorée par de nombreux outils numériques et une très large diversité d'offres.
Christophe Gomez
Christophe Gomez, directeur du Conservatoire National des arts et métiers en Polynésie, se félicite des avancées réalisées ces dernières années par l'institution : "Dans notre stratégie mise en œuvre en 2016, nous avions lancé cinq chantiers. Le premier était d'accompagner le Pays dans l'écosystème numérique, donc nous avons mis en œuvre de nombreuses formations dans ce domaine. Le deuxième était d'ouvrir les portes des entreprises et de l'activité professionnel au Cnam, ce que nous n'avions pas réussi à faire en 37 ans. C'est maintenant chose faite puisque nous avons désormais une activité très forte en formation continue avec des partenaires locaux. Le troisième projet était d'élargir la carte de formation, avec des publics variés, les salariés de la formation continue bien sûr, mais également des publics en transition difficile et les demandeurs d'emplois. C'est aussi chose faite et l'on continue. Le quatrième chantier était de faire entrer le Cnam dans la modernité, avec de nouveaux outils de gestion, la digitalisation… Nous avons ainsi ouvert le site cnam.pf et la page Facebook, même si le chantier de la modernisation n'est pas terminé et va se poursuivre. Enfin, notre dernier chantier était de mieux communiquer."
400 auditeurs en 2018
De grands travaux qui ont fait mouche auprès des Polynésiens, puisqu'en 2018 le Cnam a formé 400 auditeurs, contre 200 à 250 en moyenne les années précédentes. Et le Cnam espère encore progresser grâce à de nouvelle formations qui seront mises en place à la demande des entreprises et des institutions. Aucune ne concurrence les formations déjà existantes, et pour cause : le Cnam en Polynésie a accès à tout le catalogue national, soit plus de 1500 formations différentes dans tous les domaines, qu'il peut organiser en formation à distance ou en présentiel dans ses locaux du Lycée hôtelier.
400 auditeurs en 2018
De grands travaux qui ont fait mouche auprès des Polynésiens, puisqu'en 2018 le Cnam a formé 400 auditeurs, contre 200 à 250 en moyenne les années précédentes. Et le Cnam espère encore progresser grâce à de nouvelle formations qui seront mises en place à la demande des entreprises et des institutions. Aucune ne concurrence les formations déjà existantes, et pour cause : le Cnam en Polynésie a accès à tout le catalogue national, soit plus de 1500 formations différentes dans tous les domaines, qu'il peut organiser en formation à distance ou en présentiel dans ses locaux du Lycée hôtelier.
Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire National des arts et métiers
"Nous allons pouvoir continuer de déployer notre offre"
Vous êtes en Polynésie pour les 40 ans du Cnam au fenua, quel est votre programme ?
40 ans c'est une belle histoire. On est inscrit dans le paysage local depuis un certain temps. Et en même temps, 40 ans c'est aussi l'âge de nouveaux projets. J'ai donc ouvert une nouvelle antenne du CNAM à Rurutu aux Australes, cette semaine il y a l'ouverture de trois nouvelles formations qui correspondent à de vrais besoins, il y aura une remise de diplôme… Et des discussions avec le Pays et les entreprises sur les besoins de nouvelles formations à mettre en place.
On voit que ces nouvelles formations sont très diverses, du développement Web au BTP. Le Cnam peut tout faire ?
Les particularités du Cnam, et nous y sommes très attachés, c'est d'abord que nous essayons de couvrir l'ensemble des problématiques professionnelles de développement économique et social. Nous couvrons tous les champs, sauf la médecine. Et notre autre particularité c'est que nous sommes sur tout le territoire national. (...) Pour nous c'est une mission de service public. Nous sommes présent en Métropole, dans tout l'Outre-mer et à l'international. Le Cnam aujourd'hui c'est 80 000 auditeurs, dont 3 000 en Outre-mer et 8 000 à l'international.
Peut-on s'attendre à un déploiement encore plus important du Cnam en Polynésie ?
Je suis administrateur général depuis 6 ans, et la Polynésie est une de mes préoccupations depuis mon arrivée. A l'époque nous n'avions pas trouvé la bonne situation institutionnelle, nous n'avions pas les bons rapports avec nos partenaires, notamment l'université. Mais aujourd'hui tout ça est derrière nous. Nous avons aussi trouvé le bon cadre au Lycée Hôtelier où nous sommes formidablement accueillis avec un proviseur remarquable, des installations magnifiques. Nous allons donc pouvoir continuer de déployer notre offre, nous sommes soutenus pour cela par le gouvernement, les institutions, le SEFI, les entreprises… C'est exceptionnel. Et je veux rappeler que, historiquement, il y a une dotation importante du Cnam spécifiquement pour la Polynésie et la Nouvelle Calédonie, que nous voulons conserver voire amplifier. Elle construit une relation gagnant-gagnant avec le Pays qui cofinance les formations.
Vous êtes en Polynésie pour les 40 ans du Cnam au fenua, quel est votre programme ?
40 ans c'est une belle histoire. On est inscrit dans le paysage local depuis un certain temps. Et en même temps, 40 ans c'est aussi l'âge de nouveaux projets. J'ai donc ouvert une nouvelle antenne du CNAM à Rurutu aux Australes, cette semaine il y a l'ouverture de trois nouvelles formations qui correspondent à de vrais besoins, il y aura une remise de diplôme… Et des discussions avec le Pays et les entreprises sur les besoins de nouvelles formations à mettre en place.
On voit que ces nouvelles formations sont très diverses, du développement Web au BTP. Le Cnam peut tout faire ?
Les particularités du Cnam, et nous y sommes très attachés, c'est d'abord que nous essayons de couvrir l'ensemble des problématiques professionnelles de développement économique et social. Nous couvrons tous les champs, sauf la médecine. Et notre autre particularité c'est que nous sommes sur tout le territoire national. (...) Pour nous c'est une mission de service public. Nous sommes présent en Métropole, dans tout l'Outre-mer et à l'international. Le Cnam aujourd'hui c'est 80 000 auditeurs, dont 3 000 en Outre-mer et 8 000 à l'international.
Peut-on s'attendre à un déploiement encore plus important du Cnam en Polynésie ?
Je suis administrateur général depuis 6 ans, et la Polynésie est une de mes préoccupations depuis mon arrivée. A l'époque nous n'avions pas trouvé la bonne situation institutionnelle, nous n'avions pas les bons rapports avec nos partenaires, notamment l'université. Mais aujourd'hui tout ça est derrière nous. Nous avons aussi trouvé le bon cadre au Lycée Hôtelier où nous sommes formidablement accueillis avec un proviseur remarquable, des installations magnifiques. Nous allons donc pouvoir continuer de déployer notre offre, nous sommes soutenus pour cela par le gouvernement, les institutions, le SEFI, les entreprises… C'est exceptionnel. Et je veux rappeler que, historiquement, il y a une dotation importante du Cnam spécifiquement pour la Polynésie et la Nouvelle Calédonie, que nous voulons conserver voire amplifier. Elle construit une relation gagnant-gagnant avec le Pays qui cofinance les formations.
Quatre nouvelles formations et encore plus à venir
Cette nouvelle formation de niveau bac+1, "Intégrateur Web", a été inaugurée la semaine dernière
Après avoir lancé cette année le Tahiti Code Camp (programme intensif au métier du codage), puis le Passe Numérique (préformation aux métiers du secteur numérique) et enfin l'Odyssée des créateurs de jeux vidéo, le Conservatoire National des arts et métiers inaugure encore quatre nouvelles formations en octobre.
La première était le "Bac+1 Intégrateur Web", une formation aux métiers du Web et du codage cofinancée par le Sefi, le Pays et la Grande École du Numérique métropolitaine. Lundi matin, c'était au tour de la licence professionnelle "Conducteur de travaux BTP" en collaboration avec le Sefi, et le soir même c'était la licence 3 "Ressources humaines". Enfin hier, c'était la licence générale "Contrôle, audit, comptabilité" qui faisait sa rentrée.
Ce rythme acharné devrait se poursuivre. Profitant du passage à Tahiti d'Olivier Faron, l'administrateur général du Cnam, un comité de pilotage élargi entre le Cnam en Polynésie, le Pays et les entreprises permettra de "coconstruire la carte des formations 2020 autour des trois piliers de l'économie du Pays ; le tourisme, l'économie bleue et le numérique."
La première était le "Bac+1 Intégrateur Web", une formation aux métiers du Web et du codage cofinancée par le Sefi, le Pays et la Grande École du Numérique métropolitaine. Lundi matin, c'était au tour de la licence professionnelle "Conducteur de travaux BTP" en collaboration avec le Sefi, et le soir même c'était la licence 3 "Ressources humaines". Enfin hier, c'était la licence générale "Contrôle, audit, comptabilité" qui faisait sa rentrée.
Ce rythme acharné devrait se poursuivre. Profitant du passage à Tahiti d'Olivier Faron, l'administrateur général du Cnam, un comité de pilotage élargi entre le Cnam en Polynésie, le Pays et les entreprises permettra de "coconstruire la carte des formations 2020 autour des trois piliers de l'économie du Pays ; le tourisme, l'économie bleue et le numérique."
Le Cnam ouvre une antenne à Rurutu
Le Conservatoire National des arts et métiers en Polynésie française a inauguré samedi dernier sa deuxième antenne dans les archipels, à Rurutu aux Australes. L'évènement a été célébré en grande pompe, en présence de l’administrateur général Olivier Faron, de son directeur en région Christophe Gomez et de Frederic Riveta, le maire de Rurutu.
Cela fait 40 ans que le Cnam a déployé des services de formation à distance et en présentiel en Polynésie française, mais ce n'est que récemment que les antennes dans les îles ont ouvert. La première a été installée à Nuku Hiva, aux Marquises.
L'intérêt de l'initiative est évident pour les îles : les auditeurs peuvent y être conseillés, orientés et se préinscrire sur des formations principalement déployables en formation à distance par ordinateur. Ces points d'accueil du Cnam dans les îles permettent également de délocaliser les examens encadrés par des agents assermentés et d’organiser des jurys via internet.
Cela fait 40 ans que le Cnam a déployé des services de formation à distance et en présentiel en Polynésie française, mais ce n'est que récemment que les antennes dans les îles ont ouvert. La première a été installée à Nuku Hiva, aux Marquises.
L'intérêt de l'initiative est évident pour les îles : les auditeurs peuvent y être conseillés, orientés et se préinscrire sur des formations principalement déployables en formation à distance par ordinateur. Ces points d'accueil du Cnam dans les îles permettent également de délocaliser les examens encadrés par des agents assermentés et d’organiser des jurys via internet.