TAHITI, le 15 février 2022 - Les élèves du Centre des métiers d’art de la Polynésie française (CMA) suivis des professeures et entrepreneurs ayant fait leurs armes au centre exposent leurs travaux et œuvres cette semaine. La soirée réservée aux élèves a eu lieu ce mardi 15 février, celle des professeurs se tiendra vendredi.
Les traditionnelles expositions-ventes du Centre des métiers d’art de la Polynésie française (CMA) sont toujours très attendues. Elles ont lieu tous les deux ans et se tiennent cette semaine. "C’est une vitrine", explique Vaitoare Hihirau, professeure de sculpture. "C’est l’occasion de mettre en avant notre savoir-faire et celui des élèves. Ceux qui sont en cours de formation, comme ceux qui sont passés au centre. C’est gratifiant."
Les élèves ont ouvert le bal ce mardi soir. Le Covid a impacté la vie du CMA, le volume de pièces exposées est donc moins important que les années précédentes. Il reste néanmoins remarquable. Elles étaient plus de 300 : des sculptures, des bijoux, des rames, des tableaux. Elles ont été confectionnées par les élèves toujours en apprentissage et par les élèves des deux dernières promotions.
Apprentissage et création
Visuellement, la distinction est nette. Les pièces en série, des reproductions, ont été fabriquées dans le cadre d’ateliers. Elles sont d’excellentes factures mais restent sorties des salles de classe. Les pièces uniques, contemporaines, sont celles que les élèves diplômés ont réalisées à l’issue de leur cursus. Elles ont été soumises à un jury et permis, ou non, la validation du diplôme. Elles témoignent d’une véritable réflexion. Esrom Turina, qui est désormais enseignant au CMA, est l’un d’eux. Il s’est intéressé à la statuaire polynésienne. Il a créé cinq sculptures en pierre qui sont assorties de trois tableaux. Il a approché le thème de façon géométrique. Au spectateur ensuite de jouer son rôle, de voir, ou non, un ti’i "parce que l’image n’est pas finie et que chacun a sa propre perception de la culture".
Toutes ces pièces et œuvres sont mises en vente. Le prix est fixé par le corps enseignant. Il tient compte en partie du temps de travail. "On ne peut pas tout comptabiliser, car les élèves sont évidemment moins rapides que des professionnels." Mais les prix restent abordable "pour ne pas faire de concurrence à ces mêmes professionnels", indique Vaitoare Hihirau.
Motivation et confiance
La vente est un bon moyen de motivation, de montrer qu’il existe une clientèle, de donner de la valeur au travail, de conforter les efforts. Elle donne ou redonne confiance aux élèves. "Ils semblent en général plus confiants après cet événement", rapporte Vaitoare Hihirau. D’autant que certains acheteurs prennent le temps de regarder les pièces et de se présenter aux artistes pour comprendre leur démarche. "Ils veulent en savoir plus, ils discutent des détails qui les ont attirés et ont déclenché l’acte d’achat."
Toutes les pièces qui ne sont pas vendues lors de la soirée, restent disponibles au CMA pour tous ceux qui seraient intéressés. Certaines pièces en revanche ne sont même pas exposées et rejoignent directement la collection du CMA "pour que nous puissions suivre l’évolution du travail, et la montrer au besoin. Elles témoignent de notre rigueur et de nos exigences".
Les professeurs prennent le relais
Ce vendredi 18, la salle d’exposition accueillera les œuvres des professeurs du CMA ainsi que de professionnels formés au CMA. Chacun gère ses pièces, est libre de présenter ce qu’il souhaite. "Cela nous oblige, malgré notre manque de temps, à garder une pratique artistique", reconnaît Vaitoare Hihirau.
Les traditionnelles expositions-ventes du Centre des métiers d’art de la Polynésie française (CMA) sont toujours très attendues. Elles ont lieu tous les deux ans et se tiennent cette semaine. "C’est une vitrine", explique Vaitoare Hihirau, professeure de sculpture. "C’est l’occasion de mettre en avant notre savoir-faire et celui des élèves. Ceux qui sont en cours de formation, comme ceux qui sont passés au centre. C’est gratifiant."
Les élèves ont ouvert le bal ce mardi soir. Le Covid a impacté la vie du CMA, le volume de pièces exposées est donc moins important que les années précédentes. Il reste néanmoins remarquable. Elles étaient plus de 300 : des sculptures, des bijoux, des rames, des tableaux. Elles ont été confectionnées par les élèves toujours en apprentissage et par les élèves des deux dernières promotions.
Apprentissage et création
Visuellement, la distinction est nette. Les pièces en série, des reproductions, ont été fabriquées dans le cadre d’ateliers. Elles sont d’excellentes factures mais restent sorties des salles de classe. Les pièces uniques, contemporaines, sont celles que les élèves diplômés ont réalisées à l’issue de leur cursus. Elles ont été soumises à un jury et permis, ou non, la validation du diplôme. Elles témoignent d’une véritable réflexion. Esrom Turina, qui est désormais enseignant au CMA, est l’un d’eux. Il s’est intéressé à la statuaire polynésienne. Il a créé cinq sculptures en pierre qui sont assorties de trois tableaux. Il a approché le thème de façon géométrique. Au spectateur ensuite de jouer son rôle, de voir, ou non, un ti’i "parce que l’image n’est pas finie et que chacun a sa propre perception de la culture".
Toutes ces pièces et œuvres sont mises en vente. Le prix est fixé par le corps enseignant. Il tient compte en partie du temps de travail. "On ne peut pas tout comptabiliser, car les élèves sont évidemment moins rapides que des professionnels." Mais les prix restent abordable "pour ne pas faire de concurrence à ces mêmes professionnels", indique Vaitoare Hihirau.
Motivation et confiance
La vente est un bon moyen de motivation, de montrer qu’il existe une clientèle, de donner de la valeur au travail, de conforter les efforts. Elle donne ou redonne confiance aux élèves. "Ils semblent en général plus confiants après cet événement", rapporte Vaitoare Hihirau. D’autant que certains acheteurs prennent le temps de regarder les pièces et de se présenter aux artistes pour comprendre leur démarche. "Ils veulent en savoir plus, ils discutent des détails qui les ont attirés et ont déclenché l’acte d’achat."
Toutes les pièces qui ne sont pas vendues lors de la soirée, restent disponibles au CMA pour tous ceux qui seraient intéressés. Certaines pièces en revanche ne sont même pas exposées et rejoignent directement la collection du CMA "pour que nous puissions suivre l’évolution du travail, et la montrer au besoin. Elles témoignent de notre rigueur et de nos exigences".
Les professeurs prennent le relais
Ce vendredi 18, la salle d’exposition accueillera les œuvres des professeurs du CMA ainsi que de professionnels formés au CMA. Chacun gère ses pièces, est libre de présenter ce qu’il souhaite. "Cela nous oblige, malgré notre manque de temps, à garder une pratique artistique", reconnaît Vaitoare Hihirau.
Pratique
Exposition-vente des enseignants et entrepreneurs le 18 février de 18h30 à 21 heures.
Entrée libre.
Exposition-vente des enseignants et entrepreneurs le 18 février de 18h30 à 21 heures.
Entrée libre.
Contacts
FB : Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française
http://cma.pf
secretariat.cma@mail.pf
FB : Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française
http://cma.pf
secretariat.cma@mail.pf