Raymond Wohler, propriétaire de l'immeuble où sont situés les locaux du Amuitahira'a, et Tevehini Purakauaeke, ancien chargé de communication de Gaston Flosse aujourd'hui premier président délégué aux côtés de Bruno Sandras constatent que le cadenas a été retiré. crédit photo SD
Tahiti, le 14 octobre 2024 – Depuis ce lundi matin, les locaux du Amuitahira'a sont de nouveau accessibles, Gaston Flosse ayant retiré le cadenas qu'il avait posé sur le portail après l'élection de Bruno Sandras. Le propriétaire des lieux, Raymond Wohler était consterné de constater l'état de délabrement dans lequel son ancien locataire lui a laissé son immeuble : “Une poubelle.”
“Le gardien m'a appelé hier soir pour me dire que je pouvais rentrer chez moi”, explique, avec une pointe d'ironie dans la voix, Raymond Wohler, propriétaire des locaux qu'il loue au Amuitahira'a depuis 2017. À son arrivée devant le portail, ce lundi matin vers 9h30, il n'est pas seul. Quelques membres du nouveau bureau du parti sont également présents et l'attendent de pied ferme, en l'absence de Bruno Sandras qui est retenu pour une “affaire urgente et personnelle”. Ils attendent surtout de pouvoir intégrer les locaux dont Gaston Flosse a bloqué l'entrée avec un cadenas dès le lendemain de l'élection de Bruno Sandras, le 28 septembre dernier.
Ancien chargé de communication de Gaston Flosse, et désormais premier président-délégué du Amuitahira'a, Tehevini Purakauaeke a choisi son camp. Il précise que c'est sur les conseils de leur avocat, et après l'intervention d'un huissier le 2 octobre dernier, que le couple Flosse a non seulement enlevé le cadenas qui bloquait l'entrée du portail, mais qu'il a aussi déménagé le bureau du Vieux Lion et les meubles de la permanence située au deuxième étage.
“Le gardien m'a appelé hier soir pour me dire que je pouvais rentrer chez moi”, explique, avec une pointe d'ironie dans la voix, Raymond Wohler, propriétaire des locaux qu'il loue au Amuitahira'a depuis 2017. À son arrivée devant le portail, ce lundi matin vers 9h30, il n'est pas seul. Quelques membres du nouveau bureau du parti sont également présents et l'attendent de pied ferme, en l'absence de Bruno Sandras qui est retenu pour une “affaire urgente et personnelle”. Ils attendent surtout de pouvoir intégrer les locaux dont Gaston Flosse a bloqué l'entrée avec un cadenas dès le lendemain de l'élection de Bruno Sandras, le 28 septembre dernier.
Ancien chargé de communication de Gaston Flosse, et désormais premier président-délégué du Amuitahira'a, Tehevini Purakauaeke a choisi son camp. Il précise que c'est sur les conseils de leur avocat, et après l'intervention d'un huissier le 2 octobre dernier, que le couple Flosse a non seulement enlevé le cadenas qui bloquait l'entrée du portail, mais qu'il a aussi déménagé le bureau du Vieux Lion et les meubles de la permanence située au deuxième étage.
"C'est une catastrophe"
Le balcon du premier étage est jonché de gravats. “Je pense que l'immeuble Wohler est devenu une poubelle”, témoigne tristement résigné le propriétaire de l'immeuble. crédit photo SD
Direction donc le deuxième étage de l'immeuble avec le propriétaire et les membres du bureau. Il ne reste plus rien en effet. “Même des portes ont été retirées”, s'étonne Tevehini toutefois ravi de constater que son bureau est toujours là avec ses affaires. Et force est de constater que le ménage n'a pas été fait. Loin de là. Le sol n'a pas rencontré un balai ou une serpillère depuis un moment et certains luminaires pendent du plafond. Seul le bureau de Gaston Flosse est à peu près propre.
Et cet étage n'est pas le pire, comme a voulu nous le faire constater le propriétaire des lieux. “Je ne leur louais que le deuxième étage mais ils ont étendu leurs tentacules au premier et troisième étage. C'est une catastrophe. Je pense que l'immeuble Wohler est devenu une poubelle”, témoigne Raymond qui ne compte pas porter plainte pour autant. Plutôt fataliste et surtout moins procédurier que son ancien locataire, il ne veut pas “s'éterniser dans un tribunal” mais il sait qu'il va devoir mettre la main à la poche pour nettoyer et remettre son immeuble en état. Le premier et le troisième étage sont dignes d'un dépotoir, avec des cartons de T-shirts et des prospectus de propagande qui jonchent le sol. De leur côté, les membres du bureau, eux aussi, ont bien l'intention de faire “un grand ménage” avant de pouvoir s'y installer à nouveau.
Et cet étage n'est pas le pire, comme a voulu nous le faire constater le propriétaire des lieux. “Je ne leur louais que le deuxième étage mais ils ont étendu leurs tentacules au premier et troisième étage. C'est une catastrophe. Je pense que l'immeuble Wohler est devenu une poubelle”, témoigne Raymond qui ne compte pas porter plainte pour autant. Plutôt fataliste et surtout moins procédurier que son ancien locataire, il ne veut pas “s'éterniser dans un tribunal” mais il sait qu'il va devoir mettre la main à la poche pour nettoyer et remettre son immeuble en état. Le premier et le troisième étage sont dignes d'un dépotoir, avec des cartons de T-shirts et des prospectus de propagande qui jonchent le sol. De leur côté, les membres du bureau, eux aussi, ont bien l'intention de faire “un grand ménage” avant de pouvoir s'y installer à nouveau.