PAPEETE, 6 mai 2015 (COMMUNIQUE DU TAHOERAA HUIRAATIRA) - Edouard Fritch, a publiquement annoncé depuis la présidence la création d’un nouveau groupe politique à l’assemblée, le 5 mai 2015, deux ans jour pour jour après que les Polynésiens aient souhaités le retour du Tahoera’a Huiraatira aux affaires du pays, lors des élections territoriales du 5 mai 2013.
Edouard Fritch signe ainsi le pacte qui le lie désormais à l’opposition contre le Tahoera’a Huiraatira, dont il est toujours le président délégué et grâce auquel il est président de la Polynésie française. En confirmant sa volonté de s’allier avec l’opposition sous le prétexte de l’ouverture, il consacre en réalité une alliance contre nature contre sa propre famille politique dont le seul objectif est de se donner une majorité soumise.
Si le fameux 7/7/7 a été violemment critiqué à l’époque, lorsque Gaston Flosse dans un souci d’apaisement avait accepté de faire alliance avec Oscar Temaru, le 7 juillet 2007 et qu’il paya cher politiquement, Edouard Fritch vient à son tour de réaliser son 5/5/5, puisque c’est le 5 mai 2015 qu’il confirma la création de son groupe et la volonté de s’allier avec l’opposition. La rupture est consommée.
Les représentants qui créeront leur propre groupe à l’assemblée s’excluent d’eux-mêmes du Tahoera’a Huiraatira. De leurs côtés, les 24 élus du Tahoera’a Huiraatira ont confirmé et signé leur appartenance au groupe Tahoera’a Huiraatira à l’assemblée, qui reste le groupe le plus important à Tarahoi.
Le président Edouard Fritch a annoncé ses objectifs : faire main basse sur les commissions à l’assemblée et asphyxier le Tahoera’a Huiraatira. C’est le prix de la trahison, le prix à payer pour avoir réussi à faire élire sénateurs Nuihau Laurey et Lana Tetuanui dimanche dernier, contre les candidats du Tahoera’a Huiraatira, grâce aux voix cumulées de l’UPLD et de l’ATP. L’opinion publique et les électeurs jugeront ces combines politiques le moment venu. Assurément ce n’est pas ce que les Polynésiens ont voulu le 5 mai 2013 en portant haut et fort le Tahoera’a Huiraatira au pouvoir. Du jour de son élection le 12 septembre 2014 à ce fameux 5/5/5, chaque acte, chaque propos d’Edouard Fritch s’inscrit comme la chronique d’une rupture préméditée.
Edouard Fritch signe ainsi le pacte qui le lie désormais à l’opposition contre le Tahoera’a Huiraatira, dont il est toujours le président délégué et grâce auquel il est président de la Polynésie française. En confirmant sa volonté de s’allier avec l’opposition sous le prétexte de l’ouverture, il consacre en réalité une alliance contre nature contre sa propre famille politique dont le seul objectif est de se donner une majorité soumise.
Si le fameux 7/7/7 a été violemment critiqué à l’époque, lorsque Gaston Flosse dans un souci d’apaisement avait accepté de faire alliance avec Oscar Temaru, le 7 juillet 2007 et qu’il paya cher politiquement, Edouard Fritch vient à son tour de réaliser son 5/5/5, puisque c’est le 5 mai 2015 qu’il confirma la création de son groupe et la volonté de s’allier avec l’opposition. La rupture est consommée.
Les représentants qui créeront leur propre groupe à l’assemblée s’excluent d’eux-mêmes du Tahoera’a Huiraatira. De leurs côtés, les 24 élus du Tahoera’a Huiraatira ont confirmé et signé leur appartenance au groupe Tahoera’a Huiraatira à l’assemblée, qui reste le groupe le plus important à Tarahoi.
Le président Edouard Fritch a annoncé ses objectifs : faire main basse sur les commissions à l’assemblée et asphyxier le Tahoera’a Huiraatira. C’est le prix de la trahison, le prix à payer pour avoir réussi à faire élire sénateurs Nuihau Laurey et Lana Tetuanui dimanche dernier, contre les candidats du Tahoera’a Huiraatira, grâce aux voix cumulées de l’UPLD et de l’ATP. L’opinion publique et les électeurs jugeront ces combines politiques le moment venu. Assurément ce n’est pas ce que les Polynésiens ont voulu le 5 mai 2013 en portant haut et fort le Tahoera’a Huiraatira au pouvoir. Du jour de son élection le 12 septembre 2014 à ce fameux 5/5/5, chaque acte, chaque propos d’Edouard Fritch s’inscrit comme la chronique d’une rupture préméditée.