PAPEETE, le 24 octobre 2018 - La prochaine édition du salon du livre se tiendra du 15 au 18 novembre prochain. Le rendez-vous, co-organisé par l'Association des éditeurs de Tahiti et des îles et la Maison de la culture/TFTN, s'articulera autour de présentations de livre, de dédicaces, de performances, de projections vidéo… Le programme détaillé est à découvrir dans le journal consacré.
"En 2018, l’accent sera mis sur les auteurs régionaux, originaires du Pacifique et de l’Océanie, tout en renforçant le focus réalisé sur les productions locales", annonce l'Association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI) à propos du salon du livre.
"C'est une belle occasion pour notre littérature du Pacifique de rencontrer la littérature d’ailleurs. Les échanges et les rencontres sont autant d’opportunités qui permettront à nos auteurs d’être connus et reconnus dans le Pacifique mais aussi au sein d’une littérature mondiale."
Le salon du livre, co-organisé par l'AETI et la Maison de la culture est né il y a 18 ans avec pour objectif : "de promouvoir et mieux diffuser le travail des éditeurs", indique Christian Robert d'Au Vent des îles. Pour ce faire, beaucoup d'acteurs se mobilisent.
Le rendez-vous littéraire dure quatre jours. Les auteurs invités, auteurs locaux, éditeurs, promoteurs de la lecture publique comme la bibliothèque universitaire par exemple reçoivent pendant cette période les scolaires et le grand public à la Maison de la culture.
Des conférences et présentations d'ouvrages, des rencontres, des dédicaces, des ateliers, performances et projections rythment l'événement. Par exemple, vous pourrez assister à des conférences sur le thème de "manger la langue" ou bien sur les dictionnaires de la langue polynésienne, à un atelier de création littéraire en langues polynésiennes ou à un atelier de confection de marque-page en pae'ore et en tapa, à une performance poétique et des lectures scénarisées, à la lecture de conte…
Le programme complet ainsi que la présentation des auteurs et nouveautés littéraires sont à découvrir dans le journal du salon du livre. Il est en ligne, distribué dans les établissements et sera encarté dans le Tahiti Infos du mardi 13 novembre.
Après ces quatre jours, la fête se prolongera au sein même dans les établissements scolaires. Sandrine Beau, auteur jeunesse récompensée par le Prix des Incorruptibles pour son ouvrage Le Garçon qui parlait avec les mains et l'illustratrice Dominique Berton dont l'ouvrage Tiko et Poapi a été sélectionné pour le prix Natireva sont attendues dans les classes.
Cette initiative du centre de lecture/médiathèque (Clem) de la DGEE, lancée il y a quatre ans "suscite des envies de lecture voire des vocations", constate Rainui Tirao du Clem. En 2017, quarante-huit enseignants avaient répondu à l'appel. Ce qui avait permis de toucher plusieurs centaines d'élèves du territoire.
"En 2018, l’accent sera mis sur les auteurs régionaux, originaires du Pacifique et de l’Océanie, tout en renforçant le focus réalisé sur les productions locales", annonce l'Association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI) à propos du salon du livre.
"C'est une belle occasion pour notre littérature du Pacifique de rencontrer la littérature d’ailleurs. Les échanges et les rencontres sont autant d’opportunités qui permettront à nos auteurs d’être connus et reconnus dans le Pacifique mais aussi au sein d’une littérature mondiale."
Le salon du livre, co-organisé par l'AETI et la Maison de la culture est né il y a 18 ans avec pour objectif : "de promouvoir et mieux diffuser le travail des éditeurs", indique Christian Robert d'Au Vent des îles. Pour ce faire, beaucoup d'acteurs se mobilisent.
Le rendez-vous littéraire dure quatre jours. Les auteurs invités, auteurs locaux, éditeurs, promoteurs de la lecture publique comme la bibliothèque universitaire par exemple reçoivent pendant cette période les scolaires et le grand public à la Maison de la culture.
Des conférences et présentations d'ouvrages, des rencontres, des dédicaces, des ateliers, performances et projections rythment l'événement. Par exemple, vous pourrez assister à des conférences sur le thème de "manger la langue" ou bien sur les dictionnaires de la langue polynésienne, à un atelier de création littéraire en langues polynésiennes ou à un atelier de confection de marque-page en pae'ore et en tapa, à une performance poétique et des lectures scénarisées, à la lecture de conte…
Le programme complet ainsi que la présentation des auteurs et nouveautés littéraires sont à découvrir dans le journal du salon du livre. Il est en ligne, distribué dans les établissements et sera encarté dans le Tahiti Infos du mardi 13 novembre.
Après ces quatre jours, la fête se prolongera au sein même dans les établissements scolaires. Sandrine Beau, auteur jeunesse récompensée par le Prix des Incorruptibles pour son ouvrage Le Garçon qui parlait avec les mains et l'illustratrice Dominique Berton dont l'ouvrage Tiko et Poapi a été sélectionné pour le prix Natireva sont attendues dans les classes.
Cette initiative du centre de lecture/médiathèque (Clem) de la DGEE, lancée il y a quatre ans "suscite des envies de lecture voire des vocations", constate Rainui Tirao du Clem. En 2017, quarante-huit enseignants avaient répondu à l'appel. Ce qui avait permis de toucher plusieurs centaines d'élèves du territoire.
Le thème des "langues" retenu pour cette nouvelle édition
De tout temps, les hommes ont créé des rébus, des charades, des langages codés, des jeux de mots, des calembours, des contrepèteries, etc. De nombreux poètes, écrivains et artistes y ont pris du plaisir (ou s’en sont mordus la langue !) mais tous partagent cette indéniable nécessité : maîtriser la langue avant qu’elle ne vous maîtrise, tel est le pari que tentent de relever les écrivains invités à cette 18e édition du salon Lire en Polynésie !
L’avoir sur le bout de la langue ; tourner sept fois sa langue dans sa bouche ; avoir un cheveu sur la langue ; avoir la langue bien pendue ; ne pas avoir sa langue dans sa poche ; avoir une langue de vipère ; avoir la langue qui fourche ; donner sa langue au chat ; la langue de bois ; ne pas savoir tenir sa langue… Langue de terre ou langue des signes, le terme désigne aussi bien des modes d’expression, une façon de s’exprimer au travers d’un langage précis, que l’organe charnu, musculeux et mobile placé dans la bouche !
De tout temps, les hommes ont créé des rébus, des charades, des langages codés, des jeux de mots, des calembours, des contrepèteries, etc. De nombreux poètes, écrivains et artistes y ont pris du plaisir (ou s’en sont mordus la langue !) mais tous partagent cette indéniable nécessité : maîtriser la langue avant qu’elle ne vous maîtrise, tel est le pari que tentent de relever les écrivains invités à cette 18e édition du salon Lire en Polynésie !
L’avoir sur le bout de la langue ; tourner sept fois sa langue dans sa bouche ; avoir un cheveu sur la langue ; avoir la langue bien pendue ; ne pas avoir sa langue dans sa poche ; avoir une langue de vipère ; avoir la langue qui fourche ; donner sa langue au chat ; la langue de bois ; ne pas savoir tenir sa langue… Langue de terre ou langue des signes, le terme désigne aussi bien des modes d’expression, une façon de s’exprimer au travers d’un langage précis, que l’organe charnu, musculeux et mobile placé dans la bouche !
Pratique
Du jeudi 15 novembre au dimanche 19 novembre à la Maison de la culture de Papeete.
Pour suivre la manifestation au fil des jours, Facebook : Lire en Polynésie
Tél.: 40 50 95 93
Mail : [email protected]
Pour découvrir le journal du salon en version numérique, site internet
Du jeudi 15 novembre au dimanche 19 novembre à la Maison de la culture de Papeete.
Pour suivre la manifestation au fil des jours, Facebook : Lire en Polynésie
Tél.: 40 50 95 93
Mail : [email protected]
Pour découvrir le journal du salon en version numérique, site internet
Coup d'envoi du prix Natireva
Le Centre de Lecture/Médiathèque de la DGEE organise et coordonne le prix littéraire pour la jeunesse Natireva, en partenariat avec l’AETI (Association des éditeurs de Tahiti et des îles), l’ESPE (L’École supérieure du professorat et de l’éducation), des professeurs documentalistes et des enseignants du 1er et 2nd degré. C'est une première.
Ce prix met à l’honneur la littérature océanienne. Il s’agit de présenter une sélection d’ouvrages représentatifs de la richesse et de la qualité des productions, de valoriser l’identité du Pacifique et le partage des cultures.
Les objectifs sont multiples : participer à la lutte contre l’illettrisme, promouvoir et valoriser la lecture comme source de plaisir, d’échanges et de rencontres, impliquer les élèves dans une démarche de lecture argumentée et favoriser le développement d’un esprit critique, créer une dynamique de lecture à l’échelle du territoire en favorisant le partenariat entre les écoles, les collèges et les professionnels du livre (auteurs, illustrateurs, éditeurs) et renforcer son identité culturelle.
Le Centre de Lecture/Médiathèque de la DGEE organise et coordonne le prix littéraire pour la jeunesse Natireva, en partenariat avec l’AETI (Association des éditeurs de Tahiti et des îles), l’ESPE (L’École supérieure du professorat et de l’éducation), des professeurs documentalistes et des enseignants du 1er et 2nd degré. C'est une première.
Ce prix met à l’honneur la littérature océanienne. Il s’agit de présenter une sélection d’ouvrages représentatifs de la richesse et de la qualité des productions, de valoriser l’identité du Pacifique et le partage des cultures.
Les objectifs sont multiples : participer à la lutte contre l’illettrisme, promouvoir et valoriser la lecture comme source de plaisir, d’échanges et de rencontres, impliquer les élèves dans une démarche de lecture argumentée et favoriser le développement d’un esprit critique, créer une dynamique de lecture à l’échelle du territoire en favorisant le partenariat entre les écoles, les collèges et les professionnels du livre (auteurs, illustrateurs, éditeurs) et renforcer son identité culturelle.
Les projections du Fifo
Sept documentaires de l'édition 2018 du Fifo seront projetés à raison de trois programmations pour chaque titre : Te reo tumu la langue maternelle, War for guam, The roots of 'ulu, Danse petit chef, danse !, Blue, Making good men et Frères des arbres, l'appel d'un papou.
Sept documentaires de l'édition 2018 du Fifo seront projetés à raison de trois programmations pour chaque titre : Te reo tumu la langue maternelle, War for guam, The roots of 'ulu, Danse petit chef, danse !, Blue, Making good men et Frères des arbres, l'appel d'un papou.
