Le programme
Le Haut Commissariat de la République Française
L’Etat s’incarne, ici comme ailleurs, dans hommes et des femmes qui ont choisi de servir d’abord les valeurs de la République. Le Haut‐Commissaire de la République représente le gouvernement central et chacun des ministres.
Il travaille en étroite relation avec le président et le gouvernement de la Polynésie française, au contact de l’ensemble des forces vives du pays, pour servir avec eux l’intérêt général.
Les missions du Haut‐Commissaire
La sécurité sous toutes ses formes de nos concitoyens est sa première mission.
Il dirige les services administratifs et techniques du Haut‐Commissariat , au service notamment des usagers et des communes.
Il veille également à la cohérence de l’action de l’ensemble des services de l’Etat.
Il fait le lien avec les administrations centrales et les ministères à Paris. Aux côtés de l’autorité judiciaire, du juge administratif et du juge des comptes, il a la charge du respect des lois et exerce le contrôle di légalité des actes des collectivités.
En tant que délégué du gouvernement, le Haut‐Commissaire est responsable de la conduite de l’Action de l’Etat en Mer. La compétence géographique du Haut‐Commissaire est définie par le décret 2005‐1514. Elle correspond à la zone maritime de la Polynésie française comprenant les eaux sous souveraineté et sous juridiction française bordant l’île de Clipperton, c’est‐à‐dire à l’intérieur des limites de la zone économique exclusive.
Comment devient‐on Haut‐Commissaire ou Préfet ?
Le Haut‐Commissaire ou le Préfet, assistés des sous‐préfets, forment le corps préfectoral. Ils sont recrutés principalement parmi les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et les agents de préfecture mais aussi dans d’autres administrations et parfois dans le secteur privé.
Préfets et Haut‐Commissaires sont nommés par le Président de la République en Conseil des ministres sur proposition du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur.
On compte aujourd’hui cent vingt cinq préfets dont deux Haut‐Commissaires (un en Nouvelle Calédonie et un en Polynésie française) et quatre cent cinquante‐six sous‐préfets dans l’administration française.
DDPC – Direction de la Défense et de la Protection civile
La direction de la défense et de la protection civile est chargée :
• de la prévention :
o des établissements recevant du public (ERP) ;
o des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)
• de la prévision :
o des plans prévisionnels (ORSEC, et dérivés) et coordination d’exercices ;
o de la détection des risques majeurs (marégraphes, relation avec météo et laboratoire de géophysique) et de l’alerte des populations (sirènes, spots radio tv)
o du suivi des moyens du Haut-Commissariat (alerte tsunami, salle de crise, etc.)
o de l’organisation de la gestion de crise.
• de la formation et de la logistique :
o du suivi de la formation des services d’incendie et de secours et de leur équipement (FIP) ;
o des agréments de sécurité civile et de la présidence de jury au nom du Haut-Commissaire,
o des formations SSIAP, BNSSA, et du Monitorat de secourisme
• des opérations de secours et de supervision des services d’incendie et de secours :
o du commandement des opérations de secours et de l’armement de la salle de crise ;
o du conseil auprès des maires en matière d’organisation et d’équipement de leurs des corps
o du contrôle du fonctionnement des corps de sapeurs-pompiers
o de la gestion et de l’activation avec les partenaires (FAPF, associations, Pays) du lot FRANZ pour intervenir au bénéfice des pays voisins
• de la défense civile :
o du plan VIGIPIRATE,
o de la surveillance des stocks stratégiques
o de la participation aux comités de défense
o de la liaison avec les Forces armées
• de l’administration générale :
o du suivi de la mise en place de la filière Sapeurs-pompiers
o du suivi de la mise en place de l’établissement public d’incendie et de secours.
La DDPC organise et coordonne un fois par an un exercice cyclone au Haut‐Commissariat, regroupant tous les acteurs des services de l’Etat et du Pays.
AEM – L’Action de l’Etat en Mer
L’action de l’État en mer repose sur une coordination entre administrations disposant de compétences et de moyens en mer. Elle concourt à des missions de service public.
Les missions de l’AEM
Au titre de ses missions régaliennes, l’État exerce une action permanente et vigilante en mer, notamment pour la défense des droits souverains, le maintien de l’ordre public, la sauvegarde des personnes et des biens, la protection de l’environnement et la coordination de la lutte contre les trafics illicites. En Polynésie française, archipel de 118 îles éparpillées sur une zone maritime plus vaste que l’Europe et essentielle pour l’économie du territoire (tourisme, perle, pêche), l’action de l’État en mer recouvre les principales missions suivantes :
> La souveraineté et la protection des intérêts nationaux : surveillance des espaces maritimes et police des pêches ;
> La sauvegarde des personnes et des biens : recherche et sauvetage en mer ;
> La protection de l’environnement : lutte antipollution en mer ;
> La sécurité maritime : police de la navigation et sécurité des navires ;
> La police fiscale et économique : police douanière et fiscale.
Les moyens de l’AEM
Plusieurs moyens participent à l’action de l’État en mer :
> Des moyens nautiques de la marine nationale (une frégate de surveillance, deux patrouilleurs, un remorqueur de haute mer), des douanes (un patrouilleur côtier), de la gendarmerie maritime (un patrouilleur côtier) et de la gendarmerie départementale (embarcations légères) ;
> Des moyens aériens de la marine nationale (trois avions Gardian) et de l’armée de l’air (deux hélicoptères et deux avions de transport) ;
> Des moyens terrestres de la gendarmerie, avec les brigades réparties sur les îles, des affaires maritimes et de la marine qui fournit notamment une partie du personnel du centre de sauvetage des vies humaines en mer (MRCC).
L’organisation de l’AEM
L’action de l’État en mer relève, dans la zone maritime de Polynésie française, de la responsabilité du Haut‐Commissaire, assisté par le commandant de zone maritime. Ce dernier coordonne, pour cette mission, les moyens des différentes administrations et services : forces armées, douane, affaires maritimes, gendarmerie… Compte tenu du partage des compétences maritimes entre l’État et le Pays en Polynésie française, l’AEM s’exerce en étroite collaboration avec les services du territoire concernés (DPAM, services de la pêche, port autonome …).
À travers cette organisation, l’État assure une multiplicité de missions destinées à garantir l’ordre public en mer indispensable au développement des activités maritimes.
Bureau AEM du commandant de la zone maritime Polynésie française
Tèl : 46 51 69 ‐ bureau‐aem.chef@armees‐polynesie.pf
MRCC Papeete ‐ Le centre opérationnel de sauvetage et de recherche en mer
Placé sous la responsabilité du Haut‐Commissaire de la République en Polynésie française, le centre opérationnel de sauvetage et de recherche en mer de Papeete – Maritime Rescue Coordination Center Papeete (MRCC) ‐ coordonne toutes les opérations de sauvetage localisées en mer. La réception et le traitement des alertes sont assurés 365 jours par an, 24 heures sur 24. La zone de responsabilité du MRCC Papeete, appelée SRR (Search and Rescue Region) est particulièrement vaste puisqu’elle s’étend sur une longueur de 4000 kilomètres et sur une largeur de 2780 kilomètres, soit 11 120 000 kilomètres carrés (5 millions km² d’eaux polynésiennes et 6 millions km² d’eaux internationales).
Les missions
Sauvegarde de la vie humaine en mer : Recherche d’hommes à la mer ‐ Inquiétudes ‐ Assistance médicale
(Collaboration avec SAMU)
Assistance aux navires en difficulté (l’assistance aux biens reste de la responsabilité du propriétaire) : Echouement ‐ Avaries de propulsion ‐ Suivis de navigation
Elaboration et diffusion de l’information nautique : plus de 450 « avis urgents aux navigateurs » sont diffusés annuellement
A compter du 1er janvier 2011 le MRCC effectuera la veille radio sur les fréquences internationales de détresse VHF canal 16, MF 2182 kHz et ASN/MF 2187.5 khz. Actuellement, cette veille est assurée par la station côtière de Mahina Radio.
Les partenaires
Le MRCC s’appuie d’abord sur l’esprit de solidarité des marins et navigateurs : FEPSM (Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer) ‐ Pêcheurs ‐ Moyens privés, ainsi que sur les moyens du Pays et de l’Etat : Municipalités ‐ Pompiers ‐ SAMU PF – Gendarmerie ‐ Forces armées (navires Marine Nationale, Gardian, Super puma).
Le MRCC est en contact, selon les impératifs des opérations, avec les MRCC voisins : New Zealand (Wellington) ‐ Hawaï (Honolulu) ‐ Californie (Alameda) – Fidji ‐ Chili (Valparaiso), ainsi qu’en métropole avec le CROSS Gris‐Nez, le CCMM Toulouse (consultation radio médicale) et le FMCC Toulouse (déclenchement des balises de détresse COSPAS SARSAT).
Les navires de commerce transitant dans la zone peuvent également être déroutés pour porter secours aux navigateurs en difficultés.
Bilan 2010 (les 3 premiers trimestres)
210 opérations de sauvetage, d’assistance et de surveillance
105 opérations de recherche et de sauvetage
407 personnes impliquées
65 personnes secourues
8 personnes décédées et 9 personnes disparues
MRCC Papeete Tél : 46 53 16 ‐ Fax : 42 39 15 ‐ IMMARSAT C : 582 422 799 192 ‐ mrccpapeete@mail.pf
DSP ‐ Direction de la Sécurité Publique
Sous l'autorité du directeur de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Séraphin PARRA, la direction de la sécurité publique est chargée, sur les communes de PAPEETE et PIRAE, de l'ensemble des missions de police administrative, judiciaire, du maintien et du rétablissement de l'ordre public ainsi que des missions de recherche du renseignement avec une compétence judiciaire s'étendant sur l'ensemble de la Polynésie française.
Elle est articulée autour de trois grands services opérationnels :
‐ L'Unité de Sécurité de Proximité (USP)
‐ La Brigade de Sûreté Urbaine (BSU)
‐ Le Service de l'Information Générale (SIG)
LES ATELIERS PROPOSES
Police technique et scientifique ‐ Révélations de traces papillaires à l'aide de poudres dactyloscopiques sur différents supports
Espace sécurité routière à VAIETE ‐ Piste routière pour enfants. Apprentissage des règles de conduite au travers d'une piste de circulation à vélo. Présentation d'un éthylomètre, d'un cinémomètre.
Espace lutte contre les stupéfiants ‐ Un policier formateur anti‐drogue détaillera les méfaits des drogues et leurs conséquences sur l'organisme.
Espace de Proximité ‐ Pour toutes questions relatives à la démonstration effectuée ‐ Interaction avec le public pour des démonstrations de menottage et autres. Présentation du matériel de maintien de l'ordre.
LA DEMONSTRATION DYNAMIQUE
‐présentation de l'armement organique, coups frappés, menottage
‐intervention pour un différend familial
‐interpellations de plusieurs individus
DSP ‐ Tél. : 47 01 43 ‐ dsp.987@interieur.gouv.fr
CRF – Centre Régional de Formationde la Police nationale
Structure du réseau de la Sous‐Direction de la Formation et du Développement des Compétences, au sein de la nouvelle Direction des Ressources et des Compétences de la Police Nationale (DRCPN), le CRF de Polynésie française est rattaché administrativement à la Délégation au Recrutement et à la Formation (DRF) de la Police Nationale de Nouvelle‐Calédonie.
Il assure la formation continue des personnels actifs et administratifs de la Police nationale affectés en Polynésie française, notamment :
‐ les formations «institutionnelles» commandées par la DGPN ;
‐ les formations à caractère judiciaire : OPJ, APJ 20 ;
‐ des formations promotionnelles (QB, UV B/chef) ;
‐ des formations en management et communication ;
‐ des formations en informatique et bureautique ;
‐ la préparation aux concours internes (ADS) et aux examens professionnels ;
‐ des formations techniques : gestes professionnels en intervention, entraînement au tir, maintien de l’ordre, secourisme…
Il assure certaines formations initiales : module d’accueil des personnels administratifs et, depuis 2007, la scolarité des Cadets de la République sur 12 mois en partenariat avec le Lycée Aorai.
Outre ces formations proposées localement, le CRF coordonne les formations nationales suivies par des stagiaires des services PN de Polynésie et assure le financement de ces déplacements, grâce aux crédits spécifiques dédiés.
Le CRF est aussi chargé des opérations de communication sur les métiers de la Police nationale auprès des lycées et collèges de Tahiti et des îles, ou en soutien d’actions à l’initiative de communes.
Par le biais d’un partenariat local, le CRF participe à la formation des policiers municipaux pour leur accession à la qualité d’APJa.
En outre, dans le cadre du rapprochement police‐gendarmerie au sein du MIOMCT, le CRF mutualise certaines formations transversales et accueille des militaires de la Gendarmerie sur des stages.
Enfin, sous l’autorité du Haut‐Commissaire, le CRF s’est engagé dans une mutualisation interministérielle de certaines formations au bénéfice de fonctionnaires issus de différents services de l’État en Polynésie française (personnels HC, Douanes, TPG, Justice …)
CRF - Tél. : (689) 50 27 60 / fax : (689) 45 08 56 - secretariat.crf987@interieur.gouv.fr
La Gendarmerie
La Gendarmerie exerce la responsabilité de la sécurité publique sur 97% du territoire de la Polynésie française où
vivent près de 250 000 personnes. Pour assurer ses missions, la Gendarmerie dispose de 550 militaires et civils ; actuellement 40% des gendarmes sont originaires de Polynésie française.
Ses structures
Commandé par le colonel Patrick VALENTINI, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française
(COMGEND) comprend un état major et un Centre d'Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie, activé 24h/24h pour assurer la permanence de la réactivité de la gendarmerie face à toutes sollicitations.
Le COMGEND dispose de 24 unités territoriales, réparties sur l'ensemble du territoire et regroupées en deux compagnies (îles du vent et archipels), d'une section de recherches, chargée des enquêtes judiciaires complexes, d'un groupe
d'intervention régional (G.I.R) et d'un groupe des pelotons mobiles (G.P.M.) qui assure une capacité d'intervention dans des situations graves.
En outre, le COMGEND bénéficie, en permanence, de deux escadrons de gendarmerie mobile, déplacés sur le territoire pour une durée de trois mois. Hors opérations de maintien de l'ordre, ces unités participent à la lutte contre l'insécurité quotidienne en renforçant les unités territoriales et en mettant sur pied des détachements de surveillance et d'intervention.
Dispositifs mis en place pour la J.S.I.
Sur la place Vaiete...
….cinq stands seront mis en place....
‐ les techniques de police scientifique seront présentées,
‐ la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J.) exposera les dangers de la toxicomanie,
‐ le Bureau des Ressources Humaines (B.R.H.) tiendra un stand sur le recrutement,
‐ la Brigade Motorisée (B.Mo.) présentera les matériels de la sécurité routière,
‐ le GPM exposera ses matériels d'intervention.
Tous les stands seront tenus conjointement par la gendarmerie nationale et la police nationale.
Un Véhicule Blindé à Roues de la Gendarmerie (V.B.R.G.) sera également exposé.
….et deux démonstrations dynamiques seront présentées.
A 10 heures 45, intervention de l'équipe cynophile de la gendarmerie qui présentera la défense du maître par son chien et l'interception d'un criminel en fuite.
A 14 heures 30, dans la rade de Papeete, la brigade nautique (B.N) participera à une démonstration de sauvetage en mer avec l'appui d'un hélicoptère des forces armées.
La Gendarmerie ‐ Tél : 46 73 41 ‐ Email : corg.comgendpf@gendarmerie.interieur.gouv.fr
La direction régionale des douanes de Polynésie française
La direction régionale des douanes exerce des missions relevant de l’Etat et de la Polynésie française dans le cadre d’une convention de mise à disposition du service à la Polynésie française depuis 1985. Au 30 septembre 2010, la direction régionale des douanes compte 150 agents, tous fonctionnaires d’état.
Le service se compose d’une direction régionale située à Motu‐Uta Papeete, comprenant les services de décision et de gestion et d’une division fonctionnelle regroupant l’ensemble des services de dédouanement et de contrôle : deux bureaux de dédouanement : Papeete‐ Port (fret maritime) et Faa’a Fret (trafic commercial aérien) ‐ le service régional d’enquêtes (SRE) ‐ les services de la surveillance : un service de la surveillance terrestre comportant la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Faa’a aéroport et la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Papeete ‐ une brigade de surveillance maritime, qui arme le patrouilleur garde‐côtes DF48 Arafenua, chargée de la surveillance générale des cinq archipels de la Polynésie française
Missions
La DRPF contribue activement à la lutte contre la fraude et tous les trafics portant sur les marchandises les plus sensibles (stupéfiants, tabac, alcool, contrefaçons) mais aussi à la lutte contre le blanchiment d’argent issu de ces trafics, générateurs de bénéfices importants. Enfin l’une des missions de la DRPF est de contribuer à la protection des espèces de faune et de flores menacées d’extinction (viande de tortue marine notamment, protégée par la Convention de Washington).
L’action de la douane en mer
La participation de la douane aux missions interministérielles en mer revêt deux axes : La protection de la mer contre les pollutions ‐ Le contrôle des activités de pêche ainsi que l'assistance ponctuelle dans les opérations de sauvetage en mer.
Direction régionale des douanes ‐ tél. : 50 55 50 ‐ secrétariat@douane.pf
SAMU ‐ Service d’Aide Médicale Urgente
Créé début juillet 2005, le SAMU offre à la population un numéro d’appel gratuit, le 15, accessible de tous les archipels 24 heures sur 24. En composant ce numéro, le public et les professionnels de santé peuvent joindre un médecin urgentiste qui prendra les décisions adaptées à la demande formulée (du simple conseil médical à l’envoi d’une équipe de secours spécialisée). Cette écoute sur le numéro d’urgence 15 sera à terme interconnectée avec les pompiers sur leur numéro 18.
Le SAMU, pour répondre à ces demandes d’urgence, s’appuie sur le réseau de partenaires de santé publique et privé de Tahiti et des différentes îles. Les structures de santé publique dans les archipels sont notamment des relais importants. Des Services Mobiles d’Urgences et de Réanimation (SMUR) sont en cours de création à Taravao, Afareaitu, Uturoa et Taihoae pour compléter l’action de celui du Centre Hospitalier déjà opérationnel depuis une vingtaine d’années. Les centres de secours des pompiers dans les communes sont aussi des partenaires privilégiés du SAMU.
Le SAMU a créé un centre de formation appelé Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU) afin de poursuivre et compléter la formation à l’urgence de tous les partenaires de santé, des pompiers mais aussi des secouristes. Ceci permettra à terme d’instituer un véritable réseau de l’urgence sur l’ensemble des archipels avec des professionnels. Un stand de présentation et d’entrainement aux gestes d’urgence est organisé chaque année pour les JSI avec des mannequins de simulation plus vrais que nature.
Le SAMU est aussi le service chargé d’organiser en partenariat avec la Direction de la Défense et de la Protection Civile la chaîne des secours médicaux en cas de catastrophe. Le SAMU met aussi en oeuvre une Cellule d’Urgence Médico Psychologique (CUMP) pour prendre en compte les victimes impliquées dans ces situations de catastrophes.
Identifié Samu de Coordination Médicale Maritime (SCMM) pour la zone Pacifique Sud le SAMU gère en partenariat avec le Centre de Sauvetage des Vies en Mer de Polynésie (MRCC) une cinquantaine de dossiers annuels. En 2010 plusieurs missions de sauvetage ont été menées par les équipes du SAMU grâce aux moyens des forces armées
En juin 2010 le SAMU a participé à un grand exercice de secours sur la plateforme aéroportuaire de Tahiti‐Faa’a. Cette manoeuvre impliquant plus de 300 participants des différents services de l’Etat et du Pays, a permis de tester la chaîne médicale des secours en cas de crash aérien sur l’aéroport.
SAMU ‐ 46 62 50 – vincent.simon@cht.pf
FORCES ARMEES EN POLYNESIE FRANCAISE ‐COMSUP
Le commandant supérieur des forces armées (COMSUP) en Polynésie française relève directement du chef d’état‐major des ramées. Il exerce les fonctions de commandement opérationnel sur l’ensemble des formations des trois armées, sur les directions et services basés en Polynésie française. Le COMSUP est l’interlocuteur direct et le conseiller du Haut‐commissaire pour toutes les questions relatives à la Défense.
Les forces armées participent sur demande du Haut‐commissaire aux missions de service public en matière de secours maritime, de soutien et de protection des populations.
Afin de mieux connaitre leur action plusieurs stands seront présents lors de la JSI du 06/10/2010.
Un espace pour présenter le cadre de la mission NEDEX et les matériels employés par le groupe d’intervention (Robot de déminage – équipement de protection – munitions retrouvées sur le territoire).
Une espace commun au recrutement dans les trois armées (Terre, Air, Marine) présentera les différentes possibilités d’intégrer le ministère de la Défense.
Pour compléter les informations données sur les stands, vous pourrez assister à des démonstrations dynamiques :
une opération de « police des pêches » (AEM – P400 La Railleuse). Les commentaires seront assurés par le LV BLONCE commandant du P400 de 13h00 à 13h20.
une opération de sauvetage en mer (AEM, MRCC, Gendarmerie) et un hélitreuillage par un Fennec de l’escadron de transport outre‐mer de la base aérienne 190 de Faa’a. Les commentaires seront assurés pour l’AEM par l’EV2 MONCONDUIT et un représentant de l’ETOM de14h30 à 15h00.
COMSUP ‐ tél. : 46 20 49 ‐ comsupweb@armees‐polynesie.pf
L’Etat s’incarne, ici comme ailleurs, dans hommes et des femmes qui ont choisi de servir d’abord les valeurs de la République. Le Haut‐Commissaire de la République représente le gouvernement central et chacun des ministres.
Il travaille en étroite relation avec le président et le gouvernement de la Polynésie française, au contact de l’ensemble des forces vives du pays, pour servir avec eux l’intérêt général.
Les missions du Haut‐Commissaire
La sécurité sous toutes ses formes de nos concitoyens est sa première mission.
Il dirige les services administratifs et techniques du Haut‐Commissariat , au service notamment des usagers et des communes.
Il veille également à la cohérence de l’action de l’ensemble des services de l’Etat.
Il fait le lien avec les administrations centrales et les ministères à Paris. Aux côtés de l’autorité judiciaire, du juge administratif et du juge des comptes, il a la charge du respect des lois et exerce le contrôle di légalité des actes des collectivités.
En tant que délégué du gouvernement, le Haut‐Commissaire est responsable de la conduite de l’Action de l’Etat en Mer. La compétence géographique du Haut‐Commissaire est définie par le décret 2005‐1514. Elle correspond à la zone maritime de la Polynésie française comprenant les eaux sous souveraineté et sous juridiction française bordant l’île de Clipperton, c’est‐à‐dire à l’intérieur des limites de la zone économique exclusive.
Comment devient‐on Haut‐Commissaire ou Préfet ?
Le Haut‐Commissaire ou le Préfet, assistés des sous‐préfets, forment le corps préfectoral. Ils sont recrutés principalement parmi les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et les agents de préfecture mais aussi dans d’autres administrations et parfois dans le secteur privé.
Préfets et Haut‐Commissaires sont nommés par le Président de la République en Conseil des ministres sur proposition du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur.
On compte aujourd’hui cent vingt cinq préfets dont deux Haut‐Commissaires (un en Nouvelle Calédonie et un en Polynésie française) et quatre cent cinquante‐six sous‐préfets dans l’administration française.
DDPC – Direction de la Défense et de la Protection civile
La direction de la défense et de la protection civile est chargée :
• de la prévention :
o des établissements recevant du public (ERP) ;
o des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)
• de la prévision :
o des plans prévisionnels (ORSEC, et dérivés) et coordination d’exercices ;
o de la détection des risques majeurs (marégraphes, relation avec météo et laboratoire de géophysique) et de l’alerte des populations (sirènes, spots radio tv)
o du suivi des moyens du Haut-Commissariat (alerte tsunami, salle de crise, etc.)
o de l’organisation de la gestion de crise.
• de la formation et de la logistique :
o du suivi de la formation des services d’incendie et de secours et de leur équipement (FIP) ;
o des agréments de sécurité civile et de la présidence de jury au nom du Haut-Commissaire,
o des formations SSIAP, BNSSA, et du Monitorat de secourisme
• des opérations de secours et de supervision des services d’incendie et de secours :
o du commandement des opérations de secours et de l’armement de la salle de crise ;
o du conseil auprès des maires en matière d’organisation et d’équipement de leurs des corps
o du contrôle du fonctionnement des corps de sapeurs-pompiers
o de la gestion et de l’activation avec les partenaires (FAPF, associations, Pays) du lot FRANZ pour intervenir au bénéfice des pays voisins
• de la défense civile :
o du plan VIGIPIRATE,
o de la surveillance des stocks stratégiques
o de la participation aux comités de défense
o de la liaison avec les Forces armées
• de l’administration générale :
o du suivi de la mise en place de la filière Sapeurs-pompiers
o du suivi de la mise en place de l’établissement public d’incendie et de secours.
La DDPC organise et coordonne un fois par an un exercice cyclone au Haut‐Commissariat, regroupant tous les acteurs des services de l’Etat et du Pays.
AEM – L’Action de l’Etat en Mer
L’action de l’État en mer repose sur une coordination entre administrations disposant de compétences et de moyens en mer. Elle concourt à des missions de service public.
Les missions de l’AEM
Au titre de ses missions régaliennes, l’État exerce une action permanente et vigilante en mer, notamment pour la défense des droits souverains, le maintien de l’ordre public, la sauvegarde des personnes et des biens, la protection de l’environnement et la coordination de la lutte contre les trafics illicites. En Polynésie française, archipel de 118 îles éparpillées sur une zone maritime plus vaste que l’Europe et essentielle pour l’économie du territoire (tourisme, perle, pêche), l’action de l’État en mer recouvre les principales missions suivantes :
> La souveraineté et la protection des intérêts nationaux : surveillance des espaces maritimes et police des pêches ;
> La sauvegarde des personnes et des biens : recherche et sauvetage en mer ;
> La protection de l’environnement : lutte antipollution en mer ;
> La sécurité maritime : police de la navigation et sécurité des navires ;
> La police fiscale et économique : police douanière et fiscale.
Les moyens de l’AEM
Plusieurs moyens participent à l’action de l’État en mer :
> Des moyens nautiques de la marine nationale (une frégate de surveillance, deux patrouilleurs, un remorqueur de haute mer), des douanes (un patrouilleur côtier), de la gendarmerie maritime (un patrouilleur côtier) et de la gendarmerie départementale (embarcations légères) ;
> Des moyens aériens de la marine nationale (trois avions Gardian) et de l’armée de l’air (deux hélicoptères et deux avions de transport) ;
> Des moyens terrestres de la gendarmerie, avec les brigades réparties sur les îles, des affaires maritimes et de la marine qui fournit notamment une partie du personnel du centre de sauvetage des vies humaines en mer (MRCC).
L’organisation de l’AEM
L’action de l’État en mer relève, dans la zone maritime de Polynésie française, de la responsabilité du Haut‐Commissaire, assisté par le commandant de zone maritime. Ce dernier coordonne, pour cette mission, les moyens des différentes administrations et services : forces armées, douane, affaires maritimes, gendarmerie… Compte tenu du partage des compétences maritimes entre l’État et le Pays en Polynésie française, l’AEM s’exerce en étroite collaboration avec les services du territoire concernés (DPAM, services de la pêche, port autonome …).
À travers cette organisation, l’État assure une multiplicité de missions destinées à garantir l’ordre public en mer indispensable au développement des activités maritimes.
Bureau AEM du commandant de la zone maritime Polynésie française
Tèl : 46 51 69 ‐ bureau‐aem.chef@armees‐polynesie.pf
MRCC Papeete ‐ Le centre opérationnel de sauvetage et de recherche en mer
Placé sous la responsabilité du Haut‐Commissaire de la République en Polynésie française, le centre opérationnel de sauvetage et de recherche en mer de Papeete – Maritime Rescue Coordination Center Papeete (MRCC) ‐ coordonne toutes les opérations de sauvetage localisées en mer. La réception et le traitement des alertes sont assurés 365 jours par an, 24 heures sur 24. La zone de responsabilité du MRCC Papeete, appelée SRR (Search and Rescue Region) est particulièrement vaste puisqu’elle s’étend sur une longueur de 4000 kilomètres et sur une largeur de 2780 kilomètres, soit 11 120 000 kilomètres carrés (5 millions km² d’eaux polynésiennes et 6 millions km² d’eaux internationales).
Les missions
Sauvegarde de la vie humaine en mer : Recherche d’hommes à la mer ‐ Inquiétudes ‐ Assistance médicale
(Collaboration avec SAMU)
Assistance aux navires en difficulté (l’assistance aux biens reste de la responsabilité du propriétaire) : Echouement ‐ Avaries de propulsion ‐ Suivis de navigation
Elaboration et diffusion de l’information nautique : plus de 450 « avis urgents aux navigateurs » sont diffusés annuellement
A compter du 1er janvier 2011 le MRCC effectuera la veille radio sur les fréquences internationales de détresse VHF canal 16, MF 2182 kHz et ASN/MF 2187.5 khz. Actuellement, cette veille est assurée par la station côtière de Mahina Radio.
Les partenaires
Le MRCC s’appuie d’abord sur l’esprit de solidarité des marins et navigateurs : FEPSM (Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer) ‐ Pêcheurs ‐ Moyens privés, ainsi que sur les moyens du Pays et de l’Etat : Municipalités ‐ Pompiers ‐ SAMU PF – Gendarmerie ‐ Forces armées (navires Marine Nationale, Gardian, Super puma).
Le MRCC est en contact, selon les impératifs des opérations, avec les MRCC voisins : New Zealand (Wellington) ‐ Hawaï (Honolulu) ‐ Californie (Alameda) – Fidji ‐ Chili (Valparaiso), ainsi qu’en métropole avec le CROSS Gris‐Nez, le CCMM Toulouse (consultation radio médicale) et le FMCC Toulouse (déclenchement des balises de détresse COSPAS SARSAT).
Les navires de commerce transitant dans la zone peuvent également être déroutés pour porter secours aux navigateurs en difficultés.
Bilan 2010 (les 3 premiers trimestres)
210 opérations de sauvetage, d’assistance et de surveillance
105 opérations de recherche et de sauvetage
407 personnes impliquées
65 personnes secourues
8 personnes décédées et 9 personnes disparues
MRCC Papeete Tél : 46 53 16 ‐ Fax : 42 39 15 ‐ IMMARSAT C : 582 422 799 192 ‐ mrccpapeete@mail.pf
DSP ‐ Direction de la Sécurité Publique
Sous l'autorité du directeur de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Séraphin PARRA, la direction de la sécurité publique est chargée, sur les communes de PAPEETE et PIRAE, de l'ensemble des missions de police administrative, judiciaire, du maintien et du rétablissement de l'ordre public ainsi que des missions de recherche du renseignement avec une compétence judiciaire s'étendant sur l'ensemble de la Polynésie française.
Elle est articulée autour de trois grands services opérationnels :
‐ L'Unité de Sécurité de Proximité (USP)
‐ La Brigade de Sûreté Urbaine (BSU)
‐ Le Service de l'Information Générale (SIG)
LES ATELIERS PROPOSES
Police technique et scientifique ‐ Révélations de traces papillaires à l'aide de poudres dactyloscopiques sur différents supports
Espace sécurité routière à VAIETE ‐ Piste routière pour enfants. Apprentissage des règles de conduite au travers d'une piste de circulation à vélo. Présentation d'un éthylomètre, d'un cinémomètre.
Espace lutte contre les stupéfiants ‐ Un policier formateur anti‐drogue détaillera les méfaits des drogues et leurs conséquences sur l'organisme.
Espace de Proximité ‐ Pour toutes questions relatives à la démonstration effectuée ‐ Interaction avec le public pour des démonstrations de menottage et autres. Présentation du matériel de maintien de l'ordre.
LA DEMONSTRATION DYNAMIQUE
‐présentation de l'armement organique, coups frappés, menottage
‐intervention pour un différend familial
‐interpellations de plusieurs individus
DSP ‐ Tél. : 47 01 43 ‐ dsp.987@interieur.gouv.fr
CRF – Centre Régional de Formationde la Police nationale
Structure du réseau de la Sous‐Direction de la Formation et du Développement des Compétences, au sein de la nouvelle Direction des Ressources et des Compétences de la Police Nationale (DRCPN), le CRF de Polynésie française est rattaché administrativement à la Délégation au Recrutement et à la Formation (DRF) de la Police Nationale de Nouvelle‐Calédonie.
Il assure la formation continue des personnels actifs et administratifs de la Police nationale affectés en Polynésie française, notamment :
‐ les formations «institutionnelles» commandées par la DGPN ;
‐ les formations à caractère judiciaire : OPJ, APJ 20 ;
‐ des formations promotionnelles (QB, UV B/chef) ;
‐ des formations en management et communication ;
‐ des formations en informatique et bureautique ;
‐ la préparation aux concours internes (ADS) et aux examens professionnels ;
‐ des formations techniques : gestes professionnels en intervention, entraînement au tir, maintien de l’ordre, secourisme…
Il assure certaines formations initiales : module d’accueil des personnels administratifs et, depuis 2007, la scolarité des Cadets de la République sur 12 mois en partenariat avec le Lycée Aorai.
Outre ces formations proposées localement, le CRF coordonne les formations nationales suivies par des stagiaires des services PN de Polynésie et assure le financement de ces déplacements, grâce aux crédits spécifiques dédiés.
Le CRF est aussi chargé des opérations de communication sur les métiers de la Police nationale auprès des lycées et collèges de Tahiti et des îles, ou en soutien d’actions à l’initiative de communes.
Par le biais d’un partenariat local, le CRF participe à la formation des policiers municipaux pour leur accession à la qualité d’APJa.
En outre, dans le cadre du rapprochement police‐gendarmerie au sein du MIOMCT, le CRF mutualise certaines formations transversales et accueille des militaires de la Gendarmerie sur des stages.
Enfin, sous l’autorité du Haut‐Commissaire, le CRF s’est engagé dans une mutualisation interministérielle de certaines formations au bénéfice de fonctionnaires issus de différents services de l’État en Polynésie française (personnels HC, Douanes, TPG, Justice …)
CRF - Tél. : (689) 50 27 60 / fax : (689) 45 08 56 - secretariat.crf987@interieur.gouv.fr
La Gendarmerie
La Gendarmerie exerce la responsabilité de la sécurité publique sur 97% du territoire de la Polynésie française où
vivent près de 250 000 personnes. Pour assurer ses missions, la Gendarmerie dispose de 550 militaires et civils ; actuellement 40% des gendarmes sont originaires de Polynésie française.
Ses structures
Commandé par le colonel Patrick VALENTINI, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française
(COMGEND) comprend un état major et un Centre d'Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie, activé 24h/24h pour assurer la permanence de la réactivité de la gendarmerie face à toutes sollicitations.
Le COMGEND dispose de 24 unités territoriales, réparties sur l'ensemble du territoire et regroupées en deux compagnies (îles du vent et archipels), d'une section de recherches, chargée des enquêtes judiciaires complexes, d'un groupe
d'intervention régional (G.I.R) et d'un groupe des pelotons mobiles (G.P.M.) qui assure une capacité d'intervention dans des situations graves.
En outre, le COMGEND bénéficie, en permanence, de deux escadrons de gendarmerie mobile, déplacés sur le territoire pour une durée de trois mois. Hors opérations de maintien de l'ordre, ces unités participent à la lutte contre l'insécurité quotidienne en renforçant les unités territoriales et en mettant sur pied des détachements de surveillance et d'intervention.
Dispositifs mis en place pour la J.S.I.
Sur la place Vaiete...
….cinq stands seront mis en place....
‐ les techniques de police scientifique seront présentées,
‐ la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J.) exposera les dangers de la toxicomanie,
‐ le Bureau des Ressources Humaines (B.R.H.) tiendra un stand sur le recrutement,
‐ la Brigade Motorisée (B.Mo.) présentera les matériels de la sécurité routière,
‐ le GPM exposera ses matériels d'intervention.
Tous les stands seront tenus conjointement par la gendarmerie nationale et la police nationale.
Un Véhicule Blindé à Roues de la Gendarmerie (V.B.R.G.) sera également exposé.
….et deux démonstrations dynamiques seront présentées.
A 10 heures 45, intervention de l'équipe cynophile de la gendarmerie qui présentera la défense du maître par son chien et l'interception d'un criminel en fuite.
A 14 heures 30, dans la rade de Papeete, la brigade nautique (B.N) participera à une démonstration de sauvetage en mer avec l'appui d'un hélicoptère des forces armées.
La Gendarmerie ‐ Tél : 46 73 41 ‐ Email : corg.comgendpf@gendarmerie.interieur.gouv.fr
La direction régionale des douanes de Polynésie française
La direction régionale des douanes exerce des missions relevant de l’Etat et de la Polynésie française dans le cadre d’une convention de mise à disposition du service à la Polynésie française depuis 1985. Au 30 septembre 2010, la direction régionale des douanes compte 150 agents, tous fonctionnaires d’état.
Le service se compose d’une direction régionale située à Motu‐Uta Papeete, comprenant les services de décision et de gestion et d’une division fonctionnelle regroupant l’ensemble des services de dédouanement et de contrôle : deux bureaux de dédouanement : Papeete‐ Port (fret maritime) et Faa’a Fret (trafic commercial aérien) ‐ le service régional d’enquêtes (SRE) ‐ les services de la surveillance : un service de la surveillance terrestre comportant la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Faa’a aéroport et la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Papeete ‐ une brigade de surveillance maritime, qui arme le patrouilleur garde‐côtes DF48 Arafenua, chargée de la surveillance générale des cinq archipels de la Polynésie française
Missions
La DRPF contribue activement à la lutte contre la fraude et tous les trafics portant sur les marchandises les plus sensibles (stupéfiants, tabac, alcool, contrefaçons) mais aussi à la lutte contre le blanchiment d’argent issu de ces trafics, générateurs de bénéfices importants. Enfin l’une des missions de la DRPF est de contribuer à la protection des espèces de faune et de flores menacées d’extinction (viande de tortue marine notamment, protégée par la Convention de Washington).
L’action de la douane en mer
La participation de la douane aux missions interministérielles en mer revêt deux axes : La protection de la mer contre les pollutions ‐ Le contrôle des activités de pêche ainsi que l'assistance ponctuelle dans les opérations de sauvetage en mer.
Direction régionale des douanes ‐ tél. : 50 55 50 ‐ secrétariat@douane.pf
SAMU ‐ Service d’Aide Médicale Urgente
Créé début juillet 2005, le SAMU offre à la population un numéro d’appel gratuit, le 15, accessible de tous les archipels 24 heures sur 24. En composant ce numéro, le public et les professionnels de santé peuvent joindre un médecin urgentiste qui prendra les décisions adaptées à la demande formulée (du simple conseil médical à l’envoi d’une équipe de secours spécialisée). Cette écoute sur le numéro d’urgence 15 sera à terme interconnectée avec les pompiers sur leur numéro 18.
Le SAMU, pour répondre à ces demandes d’urgence, s’appuie sur le réseau de partenaires de santé publique et privé de Tahiti et des différentes îles. Les structures de santé publique dans les archipels sont notamment des relais importants. Des Services Mobiles d’Urgences et de Réanimation (SMUR) sont en cours de création à Taravao, Afareaitu, Uturoa et Taihoae pour compléter l’action de celui du Centre Hospitalier déjà opérationnel depuis une vingtaine d’années. Les centres de secours des pompiers dans les communes sont aussi des partenaires privilégiés du SAMU.
Le SAMU a créé un centre de formation appelé Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU) afin de poursuivre et compléter la formation à l’urgence de tous les partenaires de santé, des pompiers mais aussi des secouristes. Ceci permettra à terme d’instituer un véritable réseau de l’urgence sur l’ensemble des archipels avec des professionnels. Un stand de présentation et d’entrainement aux gestes d’urgence est organisé chaque année pour les JSI avec des mannequins de simulation plus vrais que nature.
Le SAMU est aussi le service chargé d’organiser en partenariat avec la Direction de la Défense et de la Protection Civile la chaîne des secours médicaux en cas de catastrophe. Le SAMU met aussi en oeuvre une Cellule d’Urgence Médico Psychologique (CUMP) pour prendre en compte les victimes impliquées dans ces situations de catastrophes.
Identifié Samu de Coordination Médicale Maritime (SCMM) pour la zone Pacifique Sud le SAMU gère en partenariat avec le Centre de Sauvetage des Vies en Mer de Polynésie (MRCC) une cinquantaine de dossiers annuels. En 2010 plusieurs missions de sauvetage ont été menées par les équipes du SAMU grâce aux moyens des forces armées
En juin 2010 le SAMU a participé à un grand exercice de secours sur la plateforme aéroportuaire de Tahiti‐Faa’a. Cette manoeuvre impliquant plus de 300 participants des différents services de l’Etat et du Pays, a permis de tester la chaîne médicale des secours en cas de crash aérien sur l’aéroport.
SAMU ‐ 46 62 50 – vincent.simon@cht.pf
FORCES ARMEES EN POLYNESIE FRANCAISE ‐COMSUP
Le commandant supérieur des forces armées (COMSUP) en Polynésie française relève directement du chef d’état‐major des ramées. Il exerce les fonctions de commandement opérationnel sur l’ensemble des formations des trois armées, sur les directions et services basés en Polynésie française. Le COMSUP est l’interlocuteur direct et le conseiller du Haut‐commissaire pour toutes les questions relatives à la Défense.
Les forces armées participent sur demande du Haut‐commissaire aux missions de service public en matière de secours maritime, de soutien et de protection des populations.
Afin de mieux connaitre leur action plusieurs stands seront présents lors de la JSI du 06/10/2010.
Un espace pour présenter le cadre de la mission NEDEX et les matériels employés par le groupe d’intervention (Robot de déminage – équipement de protection – munitions retrouvées sur le territoire).
Une espace commun au recrutement dans les trois armées (Terre, Air, Marine) présentera les différentes possibilités d’intégrer le ministère de la Défense.
Pour compléter les informations données sur les stands, vous pourrez assister à des démonstrations dynamiques :
une opération de « police des pêches » (AEM – P400 La Railleuse). Les commentaires seront assurés par le LV BLONCE commandant du P400 de 13h00 à 13h20.
une opération de sauvetage en mer (AEM, MRCC, Gendarmerie) et un hélitreuillage par un Fennec de l’escadron de transport outre‐mer de la base aérienne 190 de Faa’a. Les commentaires seront assurés pour l’AEM par l’EV2 MONCONDUIT et un représentant de l’ETOM de14h30 à 15h00.
COMSUP ‐ tél. : 46 20 49 ‐ comsupweb@armees‐polynesie.pf